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Pour son dîner de rentrée, Le Cercle a eu l’honneur de recevoir une figure emblématique du gouvernement d’Édouard Philippe, réputée pour son expérience et son implication dans les questions pédagogiques. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a pu échanger avec les convives sur le bilan de la première rentrée scolaire du quinquennat et partager ses réflexions sur les grands enjeux de l’école de demain. C’est avec humour que Didier Kling, président de la chambre de commerce et d’industrie de Paris et trésorier de l’association, a mis en garde l’auditoire : Jean-Michel Blanquer est un homme d’action qui a une vision, peut élaborer une stratégie, et sait la mettre en œuvre.
Le ministre a d’abord tenu à souligner le principal accomplissement de ses premiers mois d’action : l’ouverture de classes de douze élèves en zones d’éducation prioritaires, et a insisté sur l’importance d’étendre cette réforme. Se prêtant au jeu des questions-réponses, Jean-Michel Blanquer s’est exprimé à propos de sujets d’actualité, comme la démission de Michel Lussault du Conseil supérieur des programmes, la réduction du nombre de conseillers en cabinet ministériel, ou encore le bilan mitigé de la réforme des rythmes scolaires.
Mais, les participants étaient surtout curieux des conceptions et des valeurs de Jean-Michel Blanquer concernant l’école, fabrique de l’avenir de notre pays. Du rectorat de Guyane à la direction de l’ESSEC, c’est la même « volonté de tirer vers le haut » qui a guidé l’action du nouveau ministre. Selon lui, il faut pour cela « créer les conditions de la réussite », et ainsi regarder certaines difficultés en face pour mieux y répondre. L’un des grands principes de Jean-Michel Blanquer est ainsi la complémentarité, « la convergence des demandes », entre les différentes formations et les entreprises, notamment dans le cadre des contrats en apprentissage.
Ouvrir l’enseignement est indispensable pour donner sa chance à chaque élève. Pour le ministre, la correction des inégalités, grande mission de l’école républicaine, passe aussi par l’apport des sciences cognitives dès le plus jeune âge – les enfants étant déjà inégaux devant le langage à leur entrée en maternelle. Sur la place des nouvelles technologies à l’école, Jean-Michel Blanquer a souligné la nécessité de concilier la formation aux outils numériques avec la pédagogie classique. Enfin, interrogé sur ses références philosophiques et sa filiation intellectuelle, le ministre a rappelé son attachement à la pensée stoïcienne.
Jean-Michel Blanquer s’est donc illustré comme un homme de terrain et de convictions, prêt à débattre avec intelligence pour exercer ses fonctions au mieux.
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