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En 1998, l’équipe de France de Football franchissait un à un les matchs de la coupe du Monde. Tout au long de cette compétition, les émotions éprouvées
par les spectateurs s’intensifiaient et leur liesse communicative gagnait peu à peu le pays. La victoire finale, a laissé derrière elle l’expression « black, blanc, beur » qui exprimait la communion universelle des Français. Chacun s’est senti fier pendant des mois d’appartenir à cette Nation unie et victorieuse. Le sport a alors positivement véhiculé les valeurs de la collectivité et de l’intégration.
2015, est une autre période particulièrement éprouvante pour les Français qui voient leurs compatriotes assassinés dans des attentats scélérats. Ils découvrent que la misère intellectuelle des auteurs leur ont ouvert des portes qui débouchent sur la violence et les propos haineux. Là encore, les pincements au cœur et les larmes qui nous étreignent, réveillent le sentiment d’unité nationale. Les moments de recueillement et les manifestations de soutiens s’organisent spontanément dans toutes les régions. Plus tard, en réaction, nombre de personnes à la recherche d’un emploi décident de postuler dans les services de l’armée et de la police pour protéger les civils et la tolérance.
Bonheur, malheur, la société a-t-elle besoin d’émois pour réfléchir et se souvenir des repères laissés par Victor Schoelcher ou Nelson Mandela ? Comme remparts à notre oubli latent, les institutions nationales ou supra nationales veillent et analysent les situations pour proposer des règles qui encadrent la vie en communauté. Parfois bonne élève, parfois mauvaise, la France essaie d’appliquer les principes de liberté, d’égalité et de fraternité qui devraient pourtant être indiscutables.
Christine Lazerges, présidente de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme a rendu au gouvernement le rapport 2015 sur la lutte contre le racisme. Celui-ci démontre que les comportements se sont améliorés l’année dernière. Souhaitons donc que nos progrès continuent par exemple en matière d’accueil et qu’ils restent toujours indépendants des considérations économiques.
C2M
Retrouvez l’intégralité de ce dossier dans le Journal Spécial des Sociétés n° 31 du 11 mai 2016
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