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Fondée
en 2017, Cybermalveillance.gouv.fr s'élargit avec l'adhésion de deux nouveaux
membres, portant le total à 63 partenaires. L'objectif de cette initiative
reste d'apporter une assistance aux particuliers, aux entreprises, aux
associations, aux collectivités et aux administrations victimes de
cybermalveillance.
Avec déjà 61 membres, parmi lesquels figurent des
entités telles que BNP Paribas et Microsoft, Cybermalveillance.gouv.fr voit
désormais l'adhésion de deux nouveaux organismes de renom. L'Assemblée
nationale et France Télévisions font en effet, depuis une assemblée générale du
29 novembre 2023, également partie du dispositif, a annoncé le GIP Action
contre la cybermalveillance (ACYMA) le 10 janvier dernier.
Ces institutions auront comme tâche l'assistance aux
victimes et la prévention des risques numériques à l'échelle nationale. Jérôme
Notin, directeur général de Cybermalveillance.gouv.fr, s'est réjoui de ces
adhésions dans un communiqué : « Dans un contexte d’accroissement et de
sophistication de la menace, nous sommes fiers d’accueillir 2 acteurs clés […]
pour nous aider à poursuivre ensemble notre mission d’intérêt général. » Il
a également souligné que « leur statut et mission vont de facto nous donner
un élan et une caisse de résonance indéniables pour nous permettre de
démultiplier d’autant notre sensibilisation et nos actions auprès de tous nos
publics ».
Ces relais doivent mener des opérations de
sensibilisation de divers publics tels que les particuliers, les entreprises,
les associations et les collectivités. En 2023, Cybermalveillance.gouv.fr a
mené diverses actions, notamment l'élargissement d'AlerteCyber, le lancement du
programme de e-sensibilisation SensCyber destiné à 5 millions d'agents de la
fonction publique, la création de la MalletteCyber pour les acteurs de
l'inclusion numérique, l'organisation du Cybermoi/s en France avec
l'introduction d'une CharteCyber, et la publication de la 2e étude
sur la maturité cyber des collectivités. Au total, plus de 500 contenus de
sensibilisation, tels que des fiches pratiques, des guides et des vidéos, ont
été diffusés, accompagnés de plus de 500 conseils personnalisés via l'outil de
diagnostic et d'assistance en ligne.
Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée
nationale et présidente de la délégation chargée de la communication et de la
presse, a souligné l'importance de s'adapter aux nouvelles menaces « cyber » pour lutter
contre ces dérives. Elle affirme que « la protection de nos données est un
enjeu majeur de souveraineté. Face à la multiplication des menaces et des actes
malveillants, il est primordial de rehausser dès à présent notre niveau
d’exigence en matière de cybersécurité et de diffuser le plus largement
possible une culture de la protection numérique dans notre société ». Selon
elle, « l'adhésion de l’Assemblée nationale au dispositif
Cybermalveillance.gouv.fr est une étape importante et nécessaire. Elle va
permettre de décupler nos moyens de prévention et de réaction, en diffusant les
bonnes pratiques et l’accès au dispositif national d’assistance aux victimes
dans chaque territoire, auprès des citoyens et de l’ensemble des acteurs locaux
».
Frédéric Brochard, le directeur des technologies de
France Télévisions, a lui notamment précisé l'importance de protéger le public
et leurs données pour garantir la sécurité des utilisateurs des offres et des
plateformes de France Télévisions, assurant que « s'unir pour trouver des
solutions pérennes à des menaces toujours plus élaborées nous semble être la
stratégie gagnante face à l’évolution de la cybermalveillance ».
Romain Tardino
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