L'extension des « boites noires » crispe le débat sur les ingérences étrangères


jeudi 4 avril 20242 min
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L’Assemblée nationale a adopté, le 27 mars en première lecture, une proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères. Pressée par l’arrivée imminente des élections européennes et la multiplication des tentatives de déstabilisation, la majorité veut mettre en place des garde-fous. Mais l’opposition et une partie de la société civile s’inquiètent des nouvelles mesures de surveillance introduites par le texte.

Contrer les déstabilisations venues de l’étranger, mais à quel prix pour les libertés publiques ? L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 27 mars, la proposition de loi (PPL) Renaissance visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Le texte a recueilli 171 suffrages favorables et 25 votes contre, tous issus du groupe Nupes, sur 200 votants. Dans une vaine motion de rejet préalable à l’examen du texte, le député LFI Bastien Lachaud a dénoncé un texte « scélérat », visant à « aggraver la surveillance généralisée et la destruction méthodique des libertés publiques et individuelles ».

Ces termes forts reflètent la tension générée par la PPL, examinée en procédure accélérée et censée répondre à la multiplication des tentatives de déstabilisations étrangères. Son rapporteur, le député Renaissance Saché Houlié, s’appuie sur de récents événements comme l’amplification de la polémique sur les punaises de lit ou la reproduction d’étoiles de David dans les rues de Paris, deux opérations téléguidées par la Russie, pour justifier l’urgence à agir. Il cite aussi les activités du réseau « Portal Kombat », identifié par l’agence

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