Droit

La Cour de cassation explore 50 ans de droit fondamental européen


lundi 6 mai 20242 min
Écouter l'article
06/05/2024 14:39:31 1 8 4870 70 1 A la Cour de cassation, les magistrats ont examiné les apports de la subsidiarité du droit européen 7182 4385 4548 INTERVIEW. A Bordeaux, une exposition photo pour « réparer l'image détruite » des détenues Organisée dans la capitale girondine à l’initiative d’Isabelle Gorce, présidente de la cour d’appel de Bordeaux, l’exposition photo de Bettina Rheims présente une série de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Investie pendant près de quinze ans dans ce milieu, la magistrate revient sur les lignes marquantes de son expérience au contact de la détention féminine.  

Des visages qui sautent à la figure, dès le franchissement de la porte de l’ancienne salle capitulaire Mably, à Bordeaux. Tantôt cachées, tantôt frontales, les détenues prises en photo par l’artiste Bettina Rheims, exposée jusqu’au 12 mai prochain, plongent immédiatement le visiteur dans un parcours intense et émouvant. Qui sont-elles ? Qu’ont-elles traversé ? Et fatalement… qu’ont-elles fait ? Sous les arcs en pierre de la cour Mably, les questions ricochent à la rencontre de ces regards empreints de peine. Encouragée par Robert Badinter, à qui l’exposition actuelle est dédiée, la célèbre et sulfureuse portraitiste de stars offre un aperçu sensible et honnête de l’univers de ces femmes, dont la vie a basculé du jour au lendemain.

Les féminités peuvent-elles survivre dans un espace de privation de liberté et d’enfermement ? Le « soi » a-t-il vraiment une chance de résister, soumis 24h/24 à une vie collective contrainte ? A travers ses clichés, Bettina Rheims tente de rendre à ces femmes la personnalité et la dignité que l’incarcération efface si facilement. « Il me fallait aller à la rencontre de femmes qui n’avaient pas fait le choix de vivre entre quatre murs, explique l’artiste. Nous avons beaucoup parlé. Elles se sont racontées, et j’ai tenté de leur offrir un moment hors de ce temps-là. »

D’une cour à une autre, il n’y a qu’un pas, celui du combat mené pendant près de quinze ans par Isabelle Gorce, auprès de l’administration pénitentiaire. Chargée de mission dans les années 90 lors de la création des SPIP, puis évincée dans ses fonctions de directrice interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux par la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie en 2010, la magistrate a finalement pris la tête de l’administration pénitentiaire de 2013 à 2016. Isabelle Gorce rencontre alors Bettina Rheims, qui la sollicite dans le cadre de son projet photographique. Actuelle présidente de la Cour d’appel de Bordeaux, Isabelle Gorce a répondu aux questions du JSS, dans le cadre de cette exposition dont

Vous souhaitez lire la suite ?

Lisez cette article pour seulement 1 € ou abonnez-vous pour profiter de cet article en intégralité et de bien d'autres !

Partager l'article


0 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.