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Lors
de son audience solennelle de rentrée , la cour d'appel de Versailles a
dressé le bilan de l'année passée tout en mettant en avant les défis à venir
pour 2024. Parmi eux, les Jeux olympiques de Paris, en vue desquels un
dispositif « adapté à d'éventuelles situations de crise » sera
déployé.
Comme
chaque année, la cour d’appel de Versailles s’est prêtée au jeu de l’audience
solennelle de rentrée 2024. Le premier président Jean-François Beynel a profité
de cette occasion pour présenter les nouveaux magistrats, ainsi que les
fonctionnaires et contractuels récemment intégrés, et a également introduit le nouveau bâtonnier de Versailles, Raphaël Mayet.
Par
ailleurs, un hommage a été rendu à l'ancien premier président de la cour
d'appel de Versailles et de Nîmes, le magistrat Bernard Keime Robert-Houdin,
dont le décès, en octobre dernier, avait endeuillé la cour.
JO :
plus d’audiences et de permanences
Si
le procureur général Marc Cimamonti a notamment mis l'accent sur l'amélioration
de la mise en œuvre de la politique publique judiciaire, en particulier en ce
qui concerne les violences intrafamiliales et la criminalité organisée, l’un
des sujets phares de cette audience a évidemment concerné la préparation de la
cour en vue des Jeux olympiques 2024, à six mois de l’échéance.
Et
Jean-François Beynel l’a assuré, il va falloir être à la hauteur de cet
événement : « Si ces jeux sont une fête, la France doit démontrer, par
l'action de l'institution judiciaire, organisée et présente, que cette fête
sera l'occasion aussi de mettre en œuvre, pour toutes et tous, les principes
fondamentaux de l'équité, du droit et du respect des procédures », a
affirmé le premier président.
Le
procureur général a pour sa part exprimé des regrets quant à l'absence d’effectifs supplémentaires pourtant annoncés
par le ministère de la Justice. Marc Cimamonti a toutefois nuancé en
précisant que cela n’était pas un motif d'inquiétude majeure. « Nous ferons
face en programmant un dispositif adapté à d'éventuelles situations de crise
», a déclaré Marc Cimamonti lors de son discours.
Un
dispositif qui comprend notamment une hausse du nombre quotidien des audiences
de comparution immédiate dans les tribunaux judiciaires de Nanterre, Versailles
et Pontoise, mais aussi un renfort des permanences des juges des enfants et des
juges des libertés et de la détention, ainsi qu'un système de délégation
prévoyant l'envoi de magistrats vers d'autres juridictions du ressort en cas de
besoin.
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