Article précédent

C’est
le constat de notre 20e étude annuelle « Sport et Nationalités ». Au zénith de
cette lune de miel, le football. On peut le penser avec les joueurs étrangers
présents dans les clubs. C’est le cas des vainqueurs des Coupes d’Europe Real
Madrid et Eintracht Francfort. Au coup d’envoi de la finale de la Champions
League, le Real Madrid a présenté trois joueurs brésiliens, dont le buteur du
match Vinicius Junior, et un joueur uruguayen ; et en finale de l’Europa
League, l’Eintracht Francfort a débuté avec un Malien, un Japonais, un
Colombien et un Brésilien. Sans oublier bien sûr les Européens côté madrilène
comme Karim Benzema (France) et Thibaut Courtois (Belgique), décisifs durant la
saison et vainqueurs respectivement du Ballon d’Or et du trophée Yachine.
Après
les clubs, les sélections emboîtent le pas. L’Argentine a remporté la
Finalissima avec une équipe 100 % expatriée au coup d’envoi, comme le Sénégal
dans la finale victorieuse de la Coupe d’Afrique des Nations contre l’Égypte,
bien que certains dirigeants de clubs ne veuillent plus recruter de joueurs
disputant la CAN !
La
mondialisation de la Ligue 1 a été illustrée avec les trois premiers clubs du
classement coachés par des entraîneurs étrangers : le PSG, 1er avec Mauricio
Pocchettino (Argentine), l’OM, 2e avec Jorge Sampaoli (Argentine) et l’AS
Monaco, 3e avec le Belge Philippe Clément. Même si le Français Bruno Genesio a
été désigné meilleur entraîneur du Championnat pour la saison...
L’audace
de franchir les frontières, courante pour les joueurs et entraîneurs, prend une
autre dimension avec les grands événements dans de nouveaux territoires. C’est
le cas du Mondial de foot qui se déroule actuellement au Qatar. Des innovations
avaient déjà été réalisées avec les Mondiaux aux USA (1994), au Japon-Corée du
Sud (2002), en Afrique du Sud (2010), ou l’Euro disputé l’an passé dans
plusieurs pays européens. La Coupe du Monde féminine de foot 2023 va être
organisée en Nouvelle-Zélande et en Australie. Et les Coupes d’Europe de rugby
à XV vont accueillir des clubs sud-africains. Pourquoi pas l’Afrique du Sud
dans le tournoi des Nations ?
La
victoire par K.O. de la mondialisation sur le protectionnisme avec l’appui du
droit communautaire
Pendant
longtemps, le nombre de joueurs étrangers a été limité dans les clubs (par
exemple à 2, à 3…), en application des réglementations fédérales qui imposaient
des « quotas de joueurs étrangers ». Ainsi, lorsque le Bayern de Munich
de Franz Beckenbauer battait en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions
l’AS Saint-Etienne de Jean-Michel Larqué le 12 mai 1976, le club bavarois ne
comptait au coup d’envoi qu’un seul joueur étranger (le Danois Johnny Hansen)
et Saint-Etienne n’avait aligné que deux joueurs étrangers (le Yougoslave Ivan
Curkovic et l’Argentin Osvaldo Piazza). En 2022, les clubs européens en finale
de Coupes d’Europe avaient plus qu’un joueur étranger. Les temps ont bien
changé !
Lors
des finales européennes 2022 de football, l’intention était clairement de
gagner avec des joueurs étrangers, à l’instar de la finale Europa League
Eintracht Francfort – Rangers FC : le 18 mai 2022, à Séville, l’Eintracht
Francfort bat en finale de l’Europa League Rangers FC 1-1 aux tirs au but. Le
coach autrichien de Francfort Olivier Glasner a fait débuter au coup d’envoi sept
joueurs européens : trois Allemands (Kevin Trapp, le capitaine Sebastian Rode,
Ansgar Knauff), un Français (Evan Ndicka), un Serbe (Filip Kostic), un Suisse
(Djibril Sow), un Danois (Jesper Lindstrom), et quatre joueurs non-européens :
un Malien (Almany Touré), un Japonais (Daichi Kamada), un Colombien (Rafael
Santos Borré) et un Brésilien (Tuta). Côté Rangers, le coach hollandais
Giovanni Van Bronckhorst a aligné au coup d’envoi neuf joueurs européens :
trois Ecossais (Allan McGregor, Ryan Jack, Scott Wright), un Croate (Borna
Barisic), quatre Anglais (Connor Goldson, le capitaine James Tavernier, John
Lundstram, Ryan Kent) et un Finlandais (Glen Kamara), deux joueurs
non-européens, tous deux nigérians (Calvin Bassey et Joe Aribo). Quant aux
buteurs de la finale, il s’agit du Colombien Rafael Santos Borré pour Francfort
et du Nigérian Joe Aribo pour les Rangers. Ce qui illustre la mondialisation
des deux équipes.
Diverses
décisions de justice ont permis aux clubs de constituer des équipes avec des
joueurs étrangers en plus ou moins grand nombre, s’appuyant sur les textes
communautaires (Traité de Rome, accords européens), d’une valeur supérieure aux
droits nationaux et règlements fédéraux.
Les
lignes « Maginot » (1) du sport ont explosé
Oui,
elles ont explosé avec le droit de l’Union européenne et les sportifs sont
allés devant la justice pour faire valoir leurs droits avant de décider d’en
profiter très largement.
La
Cour de Justice des Communautés a rendu, pour les joueurs communautaires, les
arrêts Walrave (12 décembre 1974), Donà (14 juillet 1976) et Bosman (15 décembre
1995) qui a également ajouté l’illégalité des indemnités de transfert en fin de
contrat. Puis pour les non-communautaires, diverses décisions de justice sont
intervenues. Outre en France l’arrêt Malaja du Conseil d’État (30 décembre
2002) qui a concerné la basketteuse polonaise Lilia Malaja, la Cour de Justice
a prononcé d’autres arrêts : Kolpak (8 mai 2003), Simutenkov (12 avril 2005),
Kahveci (25 juillet 2008). L’arrêt Malaja a anticipé l’ « Europe politique »
puisque certains États d’Europe de l’Est sont entrés dans l’UE plus tard, dont
la Pologne (l’accord UE-Pologne était au cœur du litige Malaja), et a par
ailleurs conforté la jurisprudence Bosman.
Des
dirigeants insistaient sur les effets néfastes des décisions précitées en
dénonçant une destruction de l’identité nationale et des sélections, une
accélération des transferts, la concentration des meilleurs au sein de quelques
clubs, le pillage des clubs formateurs… Que faut-il en penser ? Les juges ont
appliqué le droit communautaire et ses principes : la liberté de circulation
est un principe essentiel (Traité de Rome) (2), interdiction de la
discrimination en raison de la nationalité en ce qui concerne les conditions de
travail (accords). Malgré les critiques, la formation n’est pas toujours
antinomique avec la mondialisation, une complémentarité existe et nous le
voyons avec les équipes de France, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Belgique. Et
le Wall Street Journal de citer il y a quelques années, au sujet de cette
dernière : « England has finally built a World cup contender : Belgium (3).
» Les Bleus sont fort bien formés pour s›expatrier ensuite, et ce sont les
meilleurs qui jouent, et là, la nationalité est indifférente. Quand Michel Platini
jouait à la Juventus de Turin, l’on n’a pas entendu dire qu’il prenait la place
d’un joueur italien… De même, Zinedine Zidane a tellement apporté au Real en
tant que joueur puis entraîneur que son empreinte est très grande.
Les
joueurs étrangers sont censés apporter un « plus » incontestable et prennent
une place croissante. Ainsi, dans l’histoire du FC Barcelone, six joueurs
différents sont devenus Ballons d’Or avec le club catalan, un seul a été
espagnol (Luis Suarez) contre cinq joueurs étrangers : Johan Cruyff, Hristo
Stoitchkov, Rivaldo, Ronaldinho et Lionel Messi. Les équipes sont de plus en
plus cosmopolites avec des joueurs éparpillés en Europe (4). Le foot n’est pas
à l’origine de la première affaire portée devant la Cour de Justice, c’est le
cyclisme avec le règlement de l’Union Cycliste Internationale qui imposait la
même nationalité du coureur et de l’entraîneur pour les courses à motocyclette,
ce qui a été condamné par la Cour (arrêt Walrave, 1974). Le cyclisme a été
assez précurseur dans la mondialisation avec ses coureurs australiens,
colombiens, américains dans les années 1980, ce qui a popularisé encore
davantage le vélo.
Par
ailleurs, pas de perte d’identité ! Lors de l’audience de l’affaire Bosman
(1995), l’avocat général de la Cour Carl Otto Lenz ne manquait pas de souligner
que la participation de joueurs étrangers n’empêche les supporters d’une équipe
de s’identifier à celle-ci.
L’expatriation
des joueurs est-elle un gage de succès ?
Les
duels entre joueurs étrangers de football font partie du spectacle sportif et
sont nécessaires. En 2022-2023, il y en aura en Espagne : Karim Benzema (Real
Madrid) – Robert Lewandowski (FC Barcelone) ou en Angleterre : Erling Haaland
(Manchester City) – Darwin Nunez (Liverpool FC), ou encore sur les bancs : Pep
Guardiola – Jurgen Klopp… Pour les TV, c’est tout bénef’ !
Les
prises de position reviennent sans cesse pour un retour au protectionnisme et
un candidat aux élections présidentielles en France a même demandé le retour
des quotas de joueurs étrangers ! De telles prétentions peuvent-elles être
réalistes ? Pas au regard des jurisprudences précitées et de l’actualité du
football. De plus, Joseph-Antoine Bell, l’ancien capitaine de l’Olympique de
Marseille et des Lions Indomptables du Cameroun, expliquait : «
l’expatriation n’est qu’une situation géographique qui n’affecte pas le talent
et, souvent, le confirme ou l’étale de manière indiscutable ». François
Torres, l’agent de la basketteuse Lilia Malaja est clair : « ce que veut le
public, c’est voir des joueurs se battre pour leur équipe, peu importe leur
passeport ».
Le
24 octobre 2021 a été marqué par des « big » matches : Manchester United –
Liverpool FC (0-5), FC Barcelone – Real Madrid (1-2) et Inter Milan – Juventus
(1-1). Les joueurs étrangers y ont particulièrement brillé en inscrivant 10 des
11 buts. Impressionnant… Le seul but inscrit par un joueur national lors de ces
affiches l’a été par Lucas Vazquez (Espagne) lors de la victoire du Real Madrid
contre FC Barcelone (2-1) au Nou Camp (5). Quelques mois après, le club de
Londres Chelsea remportait le 12 février 2022 la finale du Mondial des clubs
contre Palmeiras 2-1 après prolongation. Le coach allemand Thomas Tuchel a
aligné au coup d’envoi des joueurs de neuf nationalités différentes !
Quid
de l’expatriation au féminin ? Le football féminin ne peut pas faire l’économie
d’une internationalisation, et il y a quelques années, l’étude Legisport avait
pointé une augmentation des joueuses étrangères dans le Championnat français de
D1 féminine : 10,84 % en 2016-2017, 18,24 % en 2017-2018 (cf. Legisport n°
140). Récemment, une joueuse qui a évolué en amateur précisait : « si on
veut un grand championnat, les étrangères doivent être là ». À
l’intersaison, le PSG a recruté la Hollandaise Lieke Martens, désignée
meilleure joueuse de l’Euro 1997, et l’Australienne Lydia Williams. L’Olympique
Lyonnais n’a pas hésité à recruter les célèbres joueuses américaines Megan
Rapinoe et Alex Morgan. La Norvégienne de l’OL Ada Hegerberg est la grande
vedette du Championnat de France féminin.
L’Olympique
Lyonnais a fait sensation en remportant une 8e Ligue des Champions contre le FC
Barcelone 3-1 le 21 mai 2022 à Turin. La coach Sonia Bompastor a aligné au coup
d’envoi six joueuses françaises et cinq joueuses étrangères. Après le premier
but d’Amandine Henry, la Norvégienne Ada Hegerberg et l’Américaine Cataina
Macario ont scoré.
Avec
le succès de la sélectionneuse néerlandaise Sarina Wiegman à la tête de la
sélection féminine anglaise (« Wiegman is our wonder woman », titrera
Kathryn Batte dans le Daily Mail, le 1er août), l’Euro 2022 n’a pas échappé à
l’internationalisation, même si, lors de la finale Angleterre–Allemagne à
Wembley le 31 juillet, remportée par les « Lionnesses », le onze anglais de
départ a comporté huit joueuses du championnat anglais.
Et
les sélections ? Les années se suivent et se ressemblent. Lors de la finale du
Mondial le 15 juillet 2018 à Moscou, la France et la Croatie avaient présenté
dans leur équipe 10 et 11 joueurs expatriés au coup d’envoi. Exceptionnel.
Après
l’Euro raté, la France rebondit. Le 10 octobre 2021, l’équipe de France de
football a remporté la finale de la Ligue des Nations à Milan contre l’Espagne.
Didier Deschamps, champion du monde en tant que joueur et entraîneur, a aligné
au coup d’envoi un onze de départ pour la plupart expatriés. Luis Enrique,
coach de l’Espagne, a aligné au coup d’envoi un onze de départ moins «
international » avec trois pays représentés contre cinq pour la sélection
française.
Quant
à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022, précisons que le football africain
repose sur la mondialisation. Cette mondialisation a été réelle le 6 février
2022, lorsque le Sénégal a remporté la finale de la CAN contre l’Egypte 0-0,
4-2 tirs au but. Aliou Cissé, le coach du Sénégal, a aligné au coup d’envoi un
onze de départ 100 % expatrié. Et la France, dans ce succès à la CAN ? « Les
Parisiens envoient le Sénégal en finale », a souligné une dépêche AFP. Un
nouvel accord a été signé le 15 avril 2021 entre l’Union européenne et les
États ACP (Afrique Caraïbes Pacifique), mais y aura-t-il à l’avenir moins de
joueurs expatriés ? Récemment, le président du club de Naples a déclaré, lors
d’une émission diffusée par Wall Street Italia, souhaiter recruter des joueurs
africains qui s’engagent à ne pas disputer la Coupe d’Afrique... Pas très
sérieux, tant on sait l’importance du foot africain en Europe, et Sadio Mané a
été désigné en juillet meilleur joueur africain devant Mohamed Salah et Edouard
Mendy.
Rugby
: les raisons du come-back du « french flair »
L’année
2022 du rugby tricolore, fort réussie, est prometteuse pour le XV de France, à
quelques mois de la Coupe du monde de rugby 2023 (8 septembre – 28 octobre).
Lors du tournoi des VI Nations (5 février-19 mars 2022), Fabien Galthié a «
brisé » la série des sélectionneurs étrangers vainqueurs du Tournoi et est le
grand gagnant de l’épreuve avec le XV de France, victorieux à domicile de
l’Italie (37-10), de l’Irlande (30-24) et de l’Angleterre (25-13), et également
à l’extérieur en Ecosse (37-16) et au pays de Galles (13-9). C’est également le
premier succès de la France dans l’épreuve depuis 2010.
Le
19 mars 2022, la France remporte son dernier match contre l’Angleterre au stade
de France 25-13, lors du « crunch ». Fabien Galthié a su aligner les meilleurs
joueurs du Top 14 pour la victoire. Le joueur de Toulouse Antoine Dupont a été
élu meilleur joueur du Tournoi, ce qui corrobore son rôle déterminant. Il a
remporté la distinction devant Gégory Aldritt et l’Irlandais Josh van der
Flier.
Il
faut aussi parler de l’impact de la formation. Il y a quelques années, la Ligue
Nationale de Rugby a institué le dispositif « Joueurs issus des filières de
formation ». Le 1er avril 2019, la section du contentieux du Conseil d’État
(6) a jugé notamment que les règles sont « indistinctement applicables,
quelle que soit la nationalité de joueurs. Elles n’introduisent ainsi aucune
discrimination qui serait directement fondée sur la nationalité », ajoutant
que « les dispositions sont, en premier lieu, destinées à permettre aux
joueurs formés sous l’égide de la FFR (…) de développer leur pratique de haut
niveau et d’améliorer leurs chances de recrutement dans les clubs
professionnels. Elles visent en second lieu à favoriser le développement de la
formation des jeunes joueurs aux différents postes de jeu du rugby à XV en vue
d’assurer le développement de ce sport et, par là même, la création d’un vivier
de joueurs pour une équipe nationale compétitive ». Après le prononcé de
l’arrêt, Emmanuel Eschalier, directeur général de la Ligue Nationale de Rugby
avait souligné dans les colonnes du n° 140 de Légisport : « la LNR se
félicite de cette décision… Nous pouvons d’ores et déjà en voir les effets à
travers les deux Coupes du Monde U20 remportées consécutivement par l’équipe de
France en 2018 et 2019. »
Pour
les clubs français, les succès européens sont là. Le 27 mai 2022, le LOU (Lyon
Olympique Universitaire) a battu le RC Toulon 30-12 en finale du Challenge
européen avec comme entraîneur Pierre Mignoni, né à Toulon et ancien joueur de
Toulon. Puis, pour la seconde finale, celle de la Champions Cup, le club
irlandais du Leinster en était le grand favori mais le Stade Rochelais, coaché
par l’irlandais Ronan O’Gara, a renversé, le 28 mai, le Leinster 24-21 avec un
retournement de situation dans le finish. Ronan O’Gara a remporté dans le passé
la Coupe d’Europe avec le Munster et le tournoi des VI Nations avec l’Irlande,
et pour la finale, il a aligné un XV de départ composé de cinq étrangers et dix
Français.
L’équipe
de France féminine dispute la Coupe du Monde (8 octobre-12 novembre). Son
parcours, lors du tournoi des VI Nations, a été prometteur avec une belle 2e
place, devançant très largement le pays de Galles, 3e. Et la joueuse de
Toulouse Laure Sansus a été élue meilleure joueuse du tournoi, succédant aux
Anglaises Emily Scarratt (2020) et Poppy Cleall (2021) (7).
La
France a battu l’Italie 39-6, l’Irlande 40-5 puis s’est imposée en Ecosse 28-8 et
au pays de Galles 33-5, s’inclinant contre l’Angleterre 12-24. Lors de son
dernier match à Bayonne le 30 avril 2022 contre les « Red Roses », premières du
tournoi, Annick Hayraud, manager et Thomas Darracq, responsable du projet
sportif ont choisi pour le coup d’envoi 15 joueuses du Championnat de France
Elite 1. Présidente de Lille Métropole RC Villeneuvois, Laura Di Muzio précise
dans Tech XV Mag (juin 2022) que « la fédération anglaise a professionnalisé
le championnat, aidé les clubs financièrement à se mettre aux normes d’un
cahier des charges précis et adossé un partenaire à la compétition. Et on voit
bien le bénéfice qu’en retire l’équipe nationale ».
Basket
: les paniers de l’international
Pourquoi
une telle affirmation ? L’hommage rendu à l’entraîneur serbe Dusan Ivkovic
décédé le 16 septembre 2021 le prouve. La carrière du technicien yougoslave,
vainqueur du Championnat du monde 1990 et de plusieurs Coupes européennes,
démontre qu’il a brillamment réussi dans plusieurs championnats européens, tout
d’abord dans son pays (Partizan Belgrade) puis en Grèce (Paok, Olympiakos,
Aek), en Russie (Cska et Dynamo Moscou).
Le
17 juin 2022, lors du 6e match de la finale NBA Boston Celtics - Golden State
Warriors, les Warriors ont conquis leur septième titre de Champions en battant
les Celtics 103-90. Le coach américain Steve Kerr a fait évoluer au cours de la
saison le plus souvent un cinq de départ 100 % américain : Stephen Curry, MVP de la finale, Klay
Thompson, Draymond Green, Kevan Looney et Andre Iguodala. Au sein de cette
équipe, l’Américain Stephen Curry est le joueur phare depuis des années et a
été éblouissant lors des matches de la finale contre Boston (34 points lors du
match 1, 29 lors du 2, 31 lors du 3, 43 lors du 4, 34 lors du 6). L’entraîneur
Steve Kerr a parfois fait confiance lors de la saison au serbe Nemanja Bjelica,
mais notons les stats fort intéressantes du joueur canadien Andrew Wiggins,
lequel a inscrit 26 points pour les Warriors lors du match 5 de la finale qui a
été décisif.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *