La première édition du Goncourt des détenus est lancée !


vendredi 16 septembre 20222 min
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Ce prix, organisé conjointement par les ministères de la Justice et de la Culture, entend favoriser la lecture comme vecteur d’inclusion sociale et de réinsertion. Il se déroulera en trois étapes, et se clôturera avec l’annonce du lauréat, le 15 décembre.

 

 


Alors que la lecture a été déclarée grande cause nationale de l’année 2021-2022 par le président Emmanuel Macron, le Goncourt des détenus, organisé conjointement par le garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti et la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, a été lancé 9 septembre au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville.

Le prix est aussi porté par le Centre national du livre (CNL) et l’Administration pénitentiaire, sous le haut patronage de l’académie Goncourt. Objectif : favoriser la lecture comme vecteur d’inclusion sociale et de réinsertion. Le Goncourt des détenus va se dérouler en trois temps. La première étape, en cours, est consacrée à la lecture et aux rencontres entre auteurs et détenus. Durant plus d’un mois, les 500 détenus de 31 établissements pénitentiaires vont lire et étudier l’ensemble des ouvrages de cette sélection 2022. Pour nourrir leur réflexion, ils auront l’opportunité d’échanger et de débattre avec les auteurs en lice lors de rencontres organisées entre le 7 octobre et le 11 novembre. Ces rencontres pourront se dérouler à distance ou sur place. Dans un second temps, les détenus pourront désigner les finalistes, lors de délibérations interrégionales qui auront lieu du lundi 21 novembre au 2 décembre 2022. Enfin, dernière étape : l’annonce du lauréat. Les délibérations nationales auront lieu le jeudi 15 décembre 2022 au Centre National du Livre à Paris.

L’organisation du Prix Goncourt des détenus s’inscrit dans le cadre du 4e protocole entre le ministère de la Justice et le ministère de la Culture. Depuis 1986, date de la signature du premier protocole, les deux ministères œuvrent ensemble à renforcer l’accès de la population pénale aux différentes formes de pratiques culturelles. À côté de la formation, l’éducation, les actions citoyennes, l’accès à la culture fait partie intégrante du dispositif mis en œuvre par le ministère de la Justice auprès des personnes placées sous main de justice pour lutter contre la récidive.

 

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