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C’est en présence des membres et personnalités qualifiées au grand complet que le président Jean-Louis Chambon présentait ce 28 juin le projet de rapport annuel 2017 transmis, comme chaque année, aux ministres de l’Agriculture et du Travail
Le président rappelait que le C.O.D, haute structure ordinale du corps des dirigeants salariés, a été constitué en 2012 pour assurer le suivi et le contrôle de l’application du « Code de bonne conduite » que les dirigeants salariés s’étaient collectivement engagés à respecter en créant, dès 2009, « leur charte de déontologie » sous l’impulsion de la Fédération nationale des dirigeants salariés et supérieurs, la FNCDS (qui regroupe les principales structures de dirigeants salariés du secteur privé, soit un dirigeant sur deux en France) en réponse à la poussée de défiance qui frappait les élites et particulièrement les dirigeants des grandes entreprises en cette période troublée et de crise financière majeure.
Jean-Louis Chambon devait indiquer qu’outre les « remontées terrain » et informations qui peuvent être directement données aux membres du C.O.D par les salariés des entreprises des secteurs concernés, les actions de suivi reposent principalement sur l’enquête que la FNCDS conduit chaque année via son « baromètre social » qui permet d´appréhender à travers un questionnaire très détaillé auprès des structures adhérentes « le moral » des dirigeants et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans leur fonction professionnelle. En synthèse et en parfaite continuité avec les rapports précédents, le président retenait trois grandes données ressortant de ce rapport 2017 :
1. la confirmation d’une très forte appropriation de la charte de déontologie par les dirigeants : l’ensemble des adhérents des structures fédérées connaît la charte et les jeunes dirigeants en ont une connaissance précoce ;
2. la charte de déontologie est devenue au fil des années, la valeur centrale du corps des dirigeants salariés : ces 8 valeurs et principes d’action « n’ont pas pris une ride » : la loyauté, le courage, l’exemplarité, l’engagement professionnel, le respect d’autrui, la promotion de la qualité de la vie au travail, l’adhésion à des règles de rémunération cohérentes, lisibles et mesurables, et un comportement de citoyen responsable, constituent le socle de l’affectio societatis qui fédère le corps des dirigeants salariés ;
3. les tensions sociales dans le périmètre concerné sont restées en 2016 très mesurées ; les arrêts collectifs de travail peu importants avec des reprises rapides, même si quelques rares tensions entre managers de terrain ont pu apparaître, elles restent essentiellement contenues dans des contextes locaux de mises en œuvre opérationnelles.
Jean-Louis Chambon devait conclure son intervention en rappelant que dans ce contexte de moralisation et de normalisation des pratiques politiques, publiques et des directions des grandes entreprises, il était opportun de retenir que seuls les engagements pris à l’issue d’un travail collectif faisant participer l’ensemble des acteurs concernés comme ce fut le cas dans l’élaboration de la charte de déontologie des dirigeants salariés peuvent garantir leur bonne application dans leurs principes et la durée.
Jean-Louis Chambon
Retrouvez plus d’articles dans le Journal Spécial des Sociétés n° 52 du 1er juillet 2017
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