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C’est le pourcentage d’augmentation des signalements à Tracfin dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent.
La Cellule française de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a reçu 45 266 informations en 2015 (+18 % par rapport à 2014 et +56 % par rapport à 2013) détaille en effet rapport annuel d’activité pour 2015. La très grande majorité de ces informations proviennent des professionnels déclarants, obligés par la loi de signaler toute activité suspecte lorsqu'ils estiment que l'origine des fonds est frauduleuse. Et parmi eux, ce sont les banques et établissements de crédits qui sont tout en haut du tableau avec 35.000 signalements.
Mais d'autres secteurs d'activité sont également concernés (notaires, secteur immobilier, casinos, experts-comptables, commissaires aux comptes, etc.). "Ces professions non financières mais néanmoins placées au carrefour de transactions, apportent leur concours aux pouvoirs publics dans la détection des opérations suspectes", souligne le ministère des Finances. Les professionnels qui ne mettent pas en place des systèmes internes de prévention de risque de blanchiment, ou qui ne signalent pas un cas douteux, risquent gros: interdictions temporaires d'exercer et amendes de plusieurs milliers d'euros.
Une augmentation du flux que l’on doit notamment à la mobilisation accrue des professionnels en matière de lutte contre le blanchiment, la corruption et le financement du terrorisme.
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