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L’association Femmes de justice a publié en septembre 2021 un rapport sur l’attractivité des fonctions de présidente et de première présidente. Le corps de la magistrature est composé aux deux tiers de femmes, pourtant, seules un tiers des magistrates occupent les plus hautes fonctions.
La magistrature s’est, certes, tardivement féminisée, mais rapidement.
Le 11 avril 1946, Pierre Henri Teitgen, garde des Sceaux, fait voter la loi qui dispose que « tout Français, de l’un et l’autre sexe, répondant aux conditions légales, peut accéder aux fonctions de la magistrature ».
L’année suivante, Charlotte Béquignon-Lagarde devient la première magistrate de France, à la suite de quoi la profession se féminise largement. Dès 1976, la majorité des reçus au concours de l’École nationale de la magistrature (ENM) sont ainsi des femmes. Dix ans plus tard, un tiers du corps sont des magistrates, et c’est en 2002 que la bascule se fait : elles deviennent majoritaires.
Les femmes constituent actuellement 69% du corps de la magistrature. Pourtant, plus la fonction est haut gradée, plus la présence de femmes diminue. Ainsi, 75% des juges du second grade1 sont des femmes ; elles ne représentent que la moitié des juges du premier grade2 et ne sont qu’un tiers dans les fonctions hors hiérarchie, c’est-à-dire aux plus hautes fonctions3.
L’impact de la charge familiale dans la disparité
Le rapport sur l’attractivité des fonctions de présidente et
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