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A l’occasion du 120e Congrès
des Notaires de France, le Conseil supérieur du notariat et Généalogistes de
France ont signé un nouveau partenariat pour « offrir aux ayants-droit un
maximum de garanties », annoncent les deux organes représentatifs.
Faciliter la collaboration
entre les notaires et les généalogistes pour améliorer le traitement des
successions. C’est le but de la convention signée ce mercredi 25 septembre
entre les organes représentatifs des deux professions, lors de l’ouverture du
120e Congrès des notaires, à Bordeaux.
Le nouveau partenariat vient
remplacer une précédente convention de 2015 qui n’était plus applicable depuis
le juin 2017. D’une durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction, il vise
à « servir de référence commune aux bonnes pratiques de collaboration
interprofessionnelle », pour « offrir aux ayants-droit un maximum
de garanties », indique Cédric Dolain, président de Généalogistes de France,
dans un communiqué.
Les héritiers, de plus en
plus difficiles à identifier
En effet, avec la
recomposition des structures familiales et l’amplification de la mobilité, les
notaires, chargés de procéder au règlement des successions, se heurtent de plus
en plus à des difficultés d'identification et de localisation des héritiers. Ils
sont donc amenés de façon croissante à faire appel aux généalogistes,
spécialisés dans cette recherche chronophage.
Chaque année, ces derniers
retrouvent 150 000 héritiers, et grâce à leur intervention, près d'un milliard
d'euros est redistribué tous les ans, soit 3 % des successions à l’échelle
nationale, selon Généalogistes de France. Aujourd’hui, 80 % des successions
traitées par un généalogiste sont réglées au profit de parents éloignés,
parfois jusqu’au 6e degré.
Si la collaboration tout
juste officialisée est donc amenée à se faire « dans l’intérêt des clients
», comme l’a souligné Sophie Sabot-Barcet, présidente du Conseil supérieur du
notariat, elle devrait donc également opérer au profit des deux professions. En
moyenne, les généalogistes découvrent neuf héritiers par succession, soit trois
fois plus que les successions classiques, d’après l’organe représentatif de la
profession.
Un cahier des charges
contenant les mêmes principes et dispositions que ceux figurant dans la
convention sera par ailleurs préconisé aux notaires de France qui souhaitent
faire appel à un généalogiste non affilié à Généalogistes de France, qui fédère
95 % des acteurs de la profession.
Bérengère Margaritelli
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