La toute nouvelle Unité nationale de police judiciaire de la gendarmerie nationale est lancée

Forte de plus de 1 000 personnels, cette nouvelle entité créée le 1er septembre 2025 s’oriente principalement vers la lutte contre la criminalité organisée ainsi que la délinquance du quotidien. Huit unités sont regroupées sous le blason de l’UNPJ.

Allison Vaslinmercredi 17 septembre2 min

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Trois des unités de l’UNPJ restent basés à Pontoise ©ministère de l’Intérieur

Un arrêté datant du 25 juillet dernier est venu officialiser la création d’une toute nouvelle unité de la Gendarmerie nationale, à compter du 1^er septembre 2025 : l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ).

Cette unité vient remplacer le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN) basé à Pontoise. Les services qui le composaient ont toutefois été intégrés à l’UNPJ, à l’instar de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), et le Service central de renseignement criminel (SCRC).

Au total, la nouvelle entité regroupe huit unités de la gendarmerie nationale, qui bénéficient d’une compétence juridique nationale, dont les deux susmentionnées, ainsi que l’Unité nationale d’investigation (UNI), ou encore l’Office central de la lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI).

Le ministère de l’Intérieur décrit l’UNPJ comme principalement orientée vers la lutte contre la criminalité organisée, « sans négliger la délinquance du quotidien dont cette criminalité se nourrit », laquelle ne cesse d’évoluer, ajoute-t-il par ailleurs.

Trois pôles dédiés au renseignement, à l’investigation et à la criminalistique

L’UNPJ dispose également de trois pôles, dont le premier est dédié au renseignement criminel. Son objectif sera de rapprocher l’administratif et le judiciaire, détaillait en février dernier le média L’Essor de la gendarmerie.

Le second pôle, consacré aux enquêtes, va permettre de regrouper des services centraux jusqu’ici trop éloignés, de façon à favoriser une transversalité entre les services.

Le troisième pôle offre quant à lui des appuis spécialisés, en particulier dans le domaine de la criminalistique numérique.

1 100 personnels et 200 réservistes travaillent de concert au sein des différentes unités de l’UNPJ, commandée par le général de division Sylvain Noyau auprès du général Hubert Bonneau, directeur de la Gendarmerie, qui voit en cette UNPJ une unité à part entière.