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Ce concours vise à distinguer les établissements d’enseignement supérieur qui se montrent proactifs pour promouvoir la connaissance de l’art contemporain. La sélection se fonde sur les éléments tangibles de cet engagement : organisation de rencontres avec les artistes, de conférences dédiées à l’art, d’expositions, constitution de fonds documentaires, de collections d’œuvres, création de résidences pour les artistes, réalisation d’œuvres, etc.
Il est important de retenir que l’institut Art & Droit met à la disposition de tout établissement souhaitant initier une telle démarche pour favoriser le rayonnement de l’art contemporain, un comité d’accompagnement. Pour Gérard Sousi, président de l’institut Art & Droit, Campus lieu d’art contemporain fixe trois objectifs. En premier, lieu, il s’agit de « mettre en lumière les universités qui se consacrent à l’art contemporain et qui le font venir sur leur campus ». Ensuite, l’association veut « aider les universités qui voudraient commencer un engagement dans l’art contemporain ». Et enfin, l’intention générale est de « sensibiliser les étudiants, les personnels et le public à l’art contemporain ».
Stéphane Corréard, Gérard Sousi, Vincent Gouëset, Thibault Daclin, Laurent Le Bon
Pour la première édition du prix, le jury, composé de cinq personnes, était présidé par Stéphane Corréard, directeur du département d’art contemporain de l’Étude Cornette de Saint-Cyr. Stéphane Corréard s’est dit « surpris et ravi, étonné que ce prix n’ait pas encore existé, que quelqu’un n’en ait pas encore eu l’idée, tellement ça parait évident que les liens entre l’art contemporain et l’université sont forts, historiques. Et, ils doivent être salués ». Les jurys ont désigné à l’unanimité Rennes II comme lauréat.
La récompense s’est matérialisée sous la forme d’un certificat et d’une plaque, tous deux créés par l’artiste Thibault Daclin qui travaille sur les volumes. Il « [a] tout de suite adhéré à ce projet parce que passionné d’art contemporain ». L’œuvre est un travail primitif, avec une dimension institutionnelle sur une pièce unique. « Elle oppose des creux et des reliefs pour engendrer un graphisme qui délivre une impulsion, une énergie ». C’est Laurent Le Bon, président du centre Pompidou, qui l’a dévoilé.
Thilbaut Daclin détaillant sa manière de travailler
Vincent Gouëset, président de l’université Rennes II s’est vu remettre le prix. Pour le récipiendaire, « l’attribution du prix Campus lieu d’art contemporain repose sur une longue tradition de défense et de promotion de l’art contemporain à Rennes II. Celle-ci fut mise en place, il y a près de quarante ans, dans le courant des années 1980, avec la création de formations et de laboratoires de recherche qui furent habilement adossés à des dispositifs audacieux qui depuis ont constitué un modèle pour bien d’autres universités, des systèmes […] à la source de la présence de l’art contemporain sur nos campus aujourd’hui ».
C2M
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