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La capsule vidéo du dispositif « En quête d’indices » revient sur l’affaire d’Arianne Guillot, assassinée d’un coup de couteau en 2001 à Nice, alors qu’elle se promenait avec son neveu de trois ans. Les témoignages auditifs de l’époque n’avaient pas suffi à conclure l’enquête.
Deux mois et demi après le tournage, la nouvelle capsule vidéo du dispositif « En quête d’indices » a été lancée.
Début août, le procureur de la République du tribunal judiciaire de Nanterre, Yves Badorc, s’est saisi de l’outil pour faire la lumière sur un cold case vieux de vingt-quatre ans : l’affaire Arianne Guillot.
Alors que la procédure relative à l’affaire s’était clôturée en 2009 faute d’éléments pour faire avancer l’enquête, le dossier a été rouvert en 2023 sous l’impulsion du parquet du pôle national des crimes sériels ou non élucidés (PCSNE).
Dans cette nouvelle capsule, la commandante de police de la brigade de police judiciaire de Nice, le major de police de l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) et le procureur de Nanterre reviennent plus en détail sur l’affaire.
Arianne Guillot, âgée de 25 ans à l’époque, s’est rendue à Nice pour rendre visite à son frère et garder son neveu de trois ans avec lequel elle est allée se promener le 18 avril 2001, à la colline du château, avant de redescendre vers le vieux port où elle a été agressée par un ou plusieurs individus.
La jeune femme a succombé à un seul et unique coup de couteau dans la poitrine, arme « possédant une petite garde et doté[e] d’une lame robuste et très rigide longue de 10 centimètres et large de 1,5 centimètre » souligne le major de police.
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À ce jour, seuls les témoignages du couple de promeneurs ayant découvert le corps d’Arianne Guillot et d’une employée du parc alimentent le dossier. Réinterrogé en 2023, le neveu, seul témoin direct ce jour-là, s’est souvenu que l’agresseur avait surgi des fourrées en sautant par-dessus le muret qui longeait le chemin, puis couru vers sa tante alors qu’elle le portait.
Un nouveau témoignage qui vient corroborer les propos de la procureure adjointe Marie-Céline Lawrysz, interviewée par le JSS en août dernier : « Le temps pour aussi être un atout ».
« Votre témoignage pourrait permettre d’élucider cette affaire », martèle le procureur en fin de vidéo, faisant écho à la commandante de police : « La seule chose qui pourrait faire avancer l’enquête, c’est quelqu’un qui est passé à ce moment-là et qui après coup a pu prendre conscience qu’il a assisté à la rencontre. »
Le dernier appel à témoin réalisé dans l’affaire dite du « meurtre au gros cerveau » a permis le recueil d’un « témoignage clé » qui, s’il n’a pas suffi à interpeller le suspect mis en examen et en détention provisoire depuis janvier dernier, nous expliquait la procureure adjointe, a permis « de conforter une piste qui faisait déjà l’objet d’investigations actuelles et donc de conforter les services d’enquête et le magistrat instructeur ».
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