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Ce nouveau système d’une
capacité de traitement de près de 100 000 tonnes par an, viendra rejoindre
le Centre intégré de traitement des déchets (CITD). Sa construction est en
(petite) partie subventionnée par l’ADEME via le fonds économie circulaire.
Alors qu’à compter du 1er
janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi antigaspillage de
2020, le tri des biodéchets sera généralisé, les élus du Siredom, syndicat qui
traite et valorise les déchets ménagers produits par plus de 175 communes de
l'Essonne et de Seine-et-Marne, viennent d’acter la construction d’une unité de
tri des biodéchets à Vert-le-Grand, en Essonne, ont-ils annoncé par communiqué
le 27 novembre. Objectif : « proposer une solution simple, efficace et
écologique » pour le tri à la source des biodéchets.
Cette annonce fait suite à l’expérimentation
menée par Cœur Essonne Agglomération et le groupe Semardel, délégataire du
Siredom, qui s’est avérée fructueuse, puisque 25 kg de biodéchets par habitant « participant »
ont été collectés, avec un taux de pureté de 88 %.
Les biodéchets, qui sont des
« déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires
ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce
de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi
que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées
alimentaires », selon la définition contenue dans le Code de
l’environnement, représentent aujourd’hui encore un tiers des déchets non triés
des Français, souligne le ministère de la Transition énergétique.
Mais alors, comment cela
fonctionnera-t-il ? Tout d’abord, les biodéchets, mis préalablement dans
des sacs spécifiques, et les ordures ménagères résiduelles seront collectés en
même temps avant d’être triés. Pour le syndicat, l’intérêt est ici d’éviter des
camions supplémentaires sur les routes, et ainsi « limiter l’émission
de gaz à effet de serre ».
Ensuite, les camions de
collecte déverseront leur contenu dans quatre trémies, explique le Siredom. Les
déchets seront orientés vers deux lignes de tri composées chacune d’une arche
de vision et de trois robots.
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