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TA de Cergy-Pontoise : le bureau d’aide juridictionnelle internalisé dans la juridiction


mercredi 3 janvier 20242 min
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03/01/2024 15:08:35 1 5 4369 23 0 3557 3954 4102 (91) Corbeil-Essonnes : la ville en émoi après plusieurs alertes à la bombe

Des e-mails de menace à l’encontre d’agents municipaux, adressés entre le 26 et le 28 décembre, ont amené la commune à procéder à des évacuations par mesure de précaution.

« [Nous] condamnons fermement cet acte gratuit (…) et irresponsable à l’encontre d’agents municipaux et du service public », ont dénoncé ce vendredi le maire et le conseil municipal de Corbeil-Essonnes, en réaction à une série d’e-mails d’alerte à la bombe que reçoit la commune depuis le 26 décembre, « soit sur la messagerie électronique du cabinet, soit sur celle du maire ».

Un phénomène qui n’est pas circonscrit à la ville essonnienne, puisque des messages de menace identiques ont également été adressés à Annecy, Bastia, Grenoble, Nantes, ou encore Saint-Brieuc.

Des évacuations systématiques

La municipalité précise qu’elle a pris contact avec les services de police nationale et municipale. « La sécurité des agents municipaux sur leur lieu de travail n’étant évidemment pas négociable, il a été systématiquement décidé de procéder à une évacuation de l’établissement visé par chaque courriel de menaces », poursuit-elle.

Elle explique en outre qu’une double évacuation a eu lieu à chaque fois : celle du Nouveau Centre Administratif (NCA) et celle de l’Hôtel de Ville, tout en respectant un périmètre de sécurité de 150 mètres autour de ces bâtiments. Le centre de loisirs de l’Indienne, situé dans le périmètre de sécurité du NCA, a lui aussi dû être vidé. Toutefois, les contrôles « méticuleux » effectués dans ces locaux n’ont mis en évidence aucune source de danger.

Plusieurs plaintes déposées

Après chaque alerte, une plainte a été déposée auprès du commissariat de Corbeil-Essonnes, indique par ailleurs la municipalité.

Selon l’article 322-14 du Code pénal, « Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».


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