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Alors que le Conseil constitutionnel a été saisi d'un recours sur le projet de loi controversé relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Maryse Artiguelong, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme (LDH), revient notamment dans cet entretien sur l’instauration de la vidéo surveillance algorithmique introduite par le texte. Un dispositif qui, selon la LDH, ne « démontre pas son efficacité » et qui pourrait déboucher sur une « surveillance permanente de notre vie dans l’espace public, une perte de l’anonymat et un contrôle social ».
JSS : Le projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024, adopté définitivement par le Parlement, permet notamment de déployer des systèmes de vidéosurveillance dite « intelligente ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?
M.A. : La vidéosurveillance algorithmique (VSA) représente selon nous un grave danger pour nos libertés.
Depuis de nombreuses années, en particulier depuis le 11 septembre 2001, la lutte contre les risques terroristes sert de prétexte à de nombreuses atteintes aux libertés et toutes les procédures d’exception ont toujours été pérennisées.
La VSA, quand elle est déployée dans les espaces publics où s’exercent de nombreuses libertés individuelles - notamment : liberté d’aller et venir, liberté d’expression, de réunion, droit de manifester, liberté de
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