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PARIS
La Ville à la rescousse des locataires des bailleurs sociaux
Le 16 avril, la Ville a annoncé que ses bailleurs sociaux Elogie-Siemp, Paris Habitat et la RIVP allaient apporter une aide aux locataires ayant des difficultés à payer leur loyer lors de cette période de crise.
Ceux-ci « sont invités à prendre contact sans attendre avec leur bailleur, qui saura proposer des solutions adaptées. Cette cellule des bailleurs est joignable par téléphone, au numéro figurant sur la quittance de loyer des locataires, ou par mail, via les interlocuteurs habituels », précise-t-elle.
Les locataires concernés pourront se voir proposer un échelonnement des loyers impayés d’une durée adaptée à leur situation, et bénéficieront d’un « accompagnement renforcé pour l’apurement de leurs dettes ». Par ailleurs, un moratoire a également été décidé sur les contentieux liés aux difficultés de paiement de loyers. S’agissant des locataires s’acquittant d’un supplément de loyer de solidarité (SLS) et qui subiraient des baisses de revenus, « le bailleur prendra en compte l’évolution des revenus en temps réel pour ajuster le montant du surloyer à la baisse », indique la Ville. Enfin, pour soutenir le pouvoir d’achat des locataires, Paris Habitat a décidé d’ajuster le calendrier des régularisations de charges. Ces dernières seront avancées pour les locataires créditeurs, et appliquées dès le début du mois de mai, au lieu du mois de juin prévu initialement : 56 000 locataires devraient donc bénéficier en avance d’un remboursement de charges, pour un montant total de 10 millions d’euros. Pour les 21 000 locataires débiteurs, en revanche, les régularisations seront repoussées au mois de juillet pour permettre un suivi individuel des situations, et éventuellement un échéancier dans la durée.
YVELINES
Les chevaux de la Garde républicaine confinés à Rambouillet
Les chevaux de la Garde républicaine vivent comme chaque Français dans de nouvelles conditions en ce temps de confinement. Depuis le début du mois d’avril en effet, 21 chevaux de la dernière unité à cheval de l’Armée française occupent les espaces verts du Haras des Bréviaires. Habituellement, ces chevaux sont montés tous les jours, mais à cause du confinement les cavaliers ne peuvent se déplacer. Les chevaux étaient alors coincés dans un tout petit boxe jour et nuit sans sortir. Les faire venir au Haras de Rambouillet était la seule solution. Ce lieu comprend en effet une prairie de plus de 10 hectares à laquelle les équidés se sont parfaitement adaptés, bien qu’au début cela fut un peu rude pour eux. « Les premiers jours, il a fallu leur laisser une couverture, car ce sont des chevaux rasés et le matin il fait un peu froid », a ainsi expliqué Jonny Georget, Commandant du poste à cheval à Rambouillet au magazine en ligne Yvelines-infos.fr.
Il s’agit en effet d’équidés qui ne connaissent pas vraiment la nature, puisqu’ils vivent généralement à Bastille ou à Vincennes, mais selon le Commandant ils ont très rapidement pris leur marque. Ils galopent aujourd’hui librement sans travail ni exercice. En réalité, c’est certainement leurs cavaliers qui souffrent le plus de cette situation, mais le Commandant Georget, selon Yvelines-infos, n’hésite pas à envoyer des nouvelles et des photos pour tenir les cavaliers informés du bien-être de leur animal.
ESSONNE
Un nouveau centre pour recevoir les défunts du coronavirus
Le 17 avril dernier, un nouveau lieu pour recevoir les morts du coronavirus a ouvert à dans l’Essonne. « Face à la tension qui persiste sur la chaîne funéraire et dans le but de conserver dans les conditions les plus dignes les cercueils des défunts […], le préfet de police et le préfet de l’Essonne ont décidé d’ouvrir un nouveau centre d’accueil à Wissous (Essonne) », a ainsi annoncé, la veille, la préfecture de police de Paris dans un communiqué. Ce nouveau funérarium temporaire est proche de celui situé dans un hall du marché de Rungis (Val-de-Marne) qui reçoit déjà des défunts depuis le 3 avril.
Selon le quotidien Ouest France, le site de Wissous permettra le séjour des défunts en cercueil fermé dans des conditions sanitaires adaptées, entre le moment de la mise en bière et fermeture du cercueil et le jour des obsèques. OGF, l’opérateur réquisitionné pour la gestion de ce centre, également en charge du hall de Rungis, a précisé que 450 cercueils pourraient y être déposés, mais les familles ne pourront pas accéder au lieu, contrairement à celui de Rungis. L’opérateur a également annoncé qu’il se chargeait de l’intégralité des frais, une décision prise après de vives critiques et une intervention du ministre de l’Intérieur pour que OGF prenne cette décision.
HAUTS-DE-SEINE
Des ordinateurs portables pour des collégiens en REP
Le département des Hauts-de-Seine vient en aide aux collégiens défavorisés par les mesures de confinement en leur prêtant des PC ultraportables.
Une vingtaine d’élèves du collège Léonard-de-Vinci à Châtenay-Malabry bénéficie ainsi de ces prêts qui leur permettent de suivre les cours en ligne pendant le confinement, nous apprend un communiqué du département. En effet, certains de ces enfants n’avaient chez eux qu’un ordinateur pour toute la famille ou tentaient de suivre les cours sur leur smartphone. À l’heure où tous les contacts entre professeurs et famille se font sur l’Environnement numérique de travail (ENT), il pouvait être compliqué de suivre le rythme. L’équipe pédagogique espère ainsi éviter le décrochage scolaire et vivre une rentrée scolaire, lundi, dans de meilleures conditions, quoiqu’à distance.
Depuis le début de la crise, ce sont en tout 2 000 ordinateurs, normalement destinés à être utilisés à l’intérieur des établissements, qui ont ainsi été en urgence sortis par le département et prêtés jusqu’en juin.
SEINE-SAINT-DENIS
Montfermeil pleure Michel Rosenblatt, ancien maire
La mairie de Montfermeil, très émue, a fait part ce mardi du décès de Michel Rosenblatt, maire de la Ville de 1970 à 1978, dans la nuit du 11 au 12 avril derniers. « Ses mandats, comme conseiller municipal puis comme maire, furent marqués par l’installation de l’eau courante et la mise en place d’un réseau d’assainissement sur la ville. Durant cette période, Montfermeil voit sa population tripler : deux groupes scolaires, deux gymnases, un stade et un collège sont construits, et les services municipaux se développent, pour permettre d’accompagner les Montfermeillois dans leur quotidien », rappelle Xavier Lemoine, actuel maire de Montfermeil, qui ajoute que son prédécesseur est resté « jusqu’au bout très investi dans la vie locale de Montfermeil ».
VAL-DE-MARNE
Gestion du dépositoire de Rungis
En raison de la mortalité due à l'épidémie de Covid-19 les capacités funéraires d'Île-de-France sont saturées. Sur demande du préfet de police, le préfet du Val-de-Marne a réquisitionné, un hall isolé du marché d'intérêt national de Rungis afin de le transformer en dépositoire pour les cercueils en attente d'inhumation ou de crémation.
L'utilisation du bâtiment en lieu de conservation des cercueils nécessite des compétences particulières et la gestion d'un professionnel. En conséquence, l'État a désigné un opérateur funéraire pour assumer l'administration du site, la manutention des cercueils et l'accompagnement des familles. Obéissant à la réglementation en vigueur, l'opérateur funéraire met à disposition la grille tarifaire de toutes les prestations qu'il propose. De plus, une mission de contrôle sera diligentée par le gouvernement pour vérifier la conformité des services facturés par l'entreprise mandatée pour s'occuper du dépositoire.
Actuellement, la situation sanitaire unique peut entrainer des délais d'inhumation ou de crémation anormalement longs, synonymes de frais supplémentaires. La puissance publique s'engage à les prendre en charge afin que les familles des défunts d'Île-de-France n'ait pas à supporter financièrement cette éventualité.
VAL-D’OISE
Réglementation relative aux nuisances sonores pendant le confinement
Aux termes de l'article 11 de l'arrêté préfectoral du Val-d'Oise du 28 avril 2009 : « Les travaux momentanés de rénovation, de bricolage ou de jardinage réalisés par des particuliers à l'aide d'outils ou d'appareils susceptibles de porter atteinte à la tranquillité du voisinage en raison de leur intensité sonore, tels que les tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scies mécaniques ne peuvent être effectués que : de 8 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 19 h 30 du lundi au vendredi ; de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h le samedi ; de 10 h à 12 h le dimanche et les jours fériés. »
Depuis le début du confinement, le bruit de fonds, particulièrement en agglomération, a considérablement chuté. Bricolage, musique, cris, aboiements… les nuisances sonores s'en trouvent plus audibles. Elles peuvent facilement devenir source de conflit entre voisins. Il est préconisé de communiquer calmement sur ce sujet de désaccord, d'indiquer sa gêne à l’auteur du trouble et de rechercher un consensus. En cas de conflit persistant, il faut néanmoins se rapprocher de la police municipale ou de la gendarmerie.
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