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PARIS
Le CASVP lance un appel à volontariat au secours des Ehpad
Alors que la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus frappe durement les Ehpad parisiens, le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP), qui gère 15 établissements à Paris et en Île-de-France, a lancé en début de semaine un appel à volontariat aux professionnels de santé pour venir renforcer les effectifs des personnels soignants. Médecins, infirmiers, aides-soignants, cadres de santé, kinésithérapeutes, auxiliaires de puériculture sont ainsi recherchés pour assurer deux types de missions : des fonctions d’aide-soignant (soins de nursing, changes, accompagnement aux repas et dans les déplacements) et des fonctions d’infirmier (distribution des traitements, soins infirmiers classiques).
Pour postuler, il suffit de remplir un formulaire en ligne, disponible au lien suivant : https://docs.google.com/forms/d/1XN2OuC_kL-PzZZClSOuB6dskMBFb_87UophGrdWltlk/viewform?edit_requested=true
YVELINES
Dépistage du coronavirus dans les Ehpad
Le 22 avril dernier, le Conseil départemental des Yvelines a initié le déploiement d’une vaste campagne de dépistage des soignants et des résidents dans les 90 Ehpad que compte le département. Une opération copilotée avec l’ARS (agence régionale de santé), les équipes médicales du SDIS78 et du Département - sous la coordination du docteur Sylvie Gonin -, et les laboratoires yvelinois. Cette vaste campagne est prévue pour trois semaines et a commencé avec l’Ehpad de la rue Castor à Mantes-la-Jolie. « Il n’est pas question de revenir sur le passé, mais d’aller de l’avant et de tenter à présent de rattraper le temps perdu en couvrant en 2 à 3 semaines maximum l’ensemble des résidents des EHPAD et des agents qui agissent avec dévouement et professionnalisme » a déclaré à cette occasion Pierre Bédier, président du Conseil départemental des Yvelines, au magazine en ligne yvelines-infos.fr.
Cette ample opération de dépistage s’inscrit au sein du Plan d’Urgence et de Maintien des Activités (PUMA), adopté à l’unanimité par l’Assemblée départementale des Yvelines le 17 avril dernier. Un Plan dont les objectifs sont les suivants : adapter le fonctionnement des services durant cette période ; positionner les ressources humaines disponibles vers les missions essentielles pour les usagers et dans le respect des consignes sanitaires ; et accompagner les services de l’État et la communauté médicale/médicosociale dans la lutte contre l’extension de l’épidémie.
Ce plan représente une aide de plus de 27 M€ apportée aux concitoyens, associations et acteurs économiques du territoire yvelinois.
ESSONNE
Deux centres de PMI réservés aux jeunes mères atteintes du Covid-19
Dans le 91, les jeunes mamans qui ont été diagnostiquées positives au Covid-19 peuvent désormais se rendre dans l’un des deux centres de PMI (Protection maternelle et infantile) mis à leur disposition par le Conseil départemental. En effet, les centres d’Évry-Courcouronnes et celui d’Orsay ont rouvert et ont spécifiquement été aménagés pour les accueillir. Ces dernières peuvent ainsi bénéficier dans les dix jours qui suivent leur accouchement d’une consultation pour leur nourrisson.
« Le suivi des grossesses et de la santé des jeunes enfants fait partie des activités essentielles que le Département continue d’assurer pendant le confinement en adaptant ses services et en s’appuyant sur l’implication de ses agents. Et c’est aussi pleinement notre rôle de soutenir les jeunes mères atteintes du Covid-19, en prenant en charge l’examen de leur nourrisson. Ce nouveau service permettra également de soulager les personnels hospitaliers », a expliqué François Durovray, président du Département, dont les propos ont été repris sur le site essonne.fr.
En outre, des tests de dépistage seront proposés aux soignants de ces centres. L’objectif est de privilégier la présence de ceux qui auront déjà été infectés et qui ont donc développé une immunité face au virus.
HAUTS-DE-SEINE
Près de 11 500 entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité
L’aide de l’État en faveur des TPE, microentrepreneurs, indépendants et professions libérales face à la crise du Covid-19, d’un montant maximum de 1 500 euros, a bénéficié à 11 500 entreprises du département, d’après François Martin, directeur du pôle gestion fiscale à la DDFIP interrogé par Le Parisien. « Plus de 15,9 millions d’euros leur ont déjà été versés, ce qui représente une moyenne de 1 380 euros par entreprises, soit un peu plus que la moyenne nationale estimée à 1 334 euros. »
Cette aide concerne notamment les restaurateurs, commerçants, services qui font l’objet d’une fermeture administrative car ils accueillent du public, mais également toutes les petites entreprises touchées par la crise sanitaire.
« L’image du tissu économique du département est un peu faussée par le quartier d’affaires de La Défense, décrypte Laurent Fourquet, directeur du pôle gestion publique à la direction départementale des finances publiques (DDFIP). Mais en réalité, 70 % des 29 728 entreprises des Hauts-de-Seine sont de petites entreprises individuelles et 23 % relèvent du commerce ou de la restauration » cite le journal.
Pour en bénéficier, les entreprises doivent employer moins de dix salariés, présenter un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros et avoir fait soit l’objet d’une fermeture administrative, soit subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % en mars 2020 par rapport à mars 2019 ou avril 2020 par rapport à avril 2019.
SEINE-SAINT-DENIS ET PARIS
Covid-19 : lancement d’une campagne d’information multilingue et inclusive
La Ville de Paris et le Département de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l’association Vers Paris sans sida, ont lancé le 9 avril dernier une communication à destination des personnes précaires et des publics non francophones, pour pallier les inégalités face à l’information concernant l’épidémie de COVID-19.
« Plusieurs publics sont concernés : les personnes allophones (les personnes dont la langue maternelle n’est pas le français), les personnes mal logées ou à la rue, les travailleurs sans-papiers, les demandeurs d’asile, et plus largement toutes celles et ceux qui s’informent par le biais de médias affinitaires, de réseaux sociaux ou boucles WhatsApp », indique le magazine départemental de la Seine-Saint-Denis.
Ainsi, les sites paris.fr et seinesaintdenis.fr recensent les ressources disponibles pour les associations et relais de proximité intervenant auprès des personnes qui ont besoin d’aide.
Par ailleurs, sur Facebook et WhatsApp, est diffusée “Qu’on se le dise !”, une campagne flash à destination des diasporas africaines, menée avec l’association Afrique Avenir et adossée à la web série santé “Les Bonnes nouvelles d’Alimata”.
En outre, des professionnels de la médiation sanitaire et de l’accompagnement social rappellent les règles liées à l’état d’urgence sanitaire au sein de vidéos publiées dans près de 25 langues différentes, hébergées sur la chaîne YouTube de la Ville de Paris. “Les conseils donnés pour adapter son quotidien en période de confinement prennent en compte des situations concrètes de vulnérabilité grâce à des remontées de terrain”, précise-t-on.
VAL-DE-MARNE
Des pistes cyclables pour répondre à l’urgence sanitaire
Les réflexions sanitaires menées jusqu’à présent commandent le maintien durant plusieurs mois des mesures de distanciation sociale pour parer tout risque de seconde vague de la pandémie de Covid-19. Cependant, l’objectif de respect des consignes semble difficile à atteindre dans les transports en commun particulièrement utilisés par les habitants du Val-de-Marne. Leur application stricte limiterait de 80% le nombre d’usagers. Cela signifie qu’en Île-de-France, 4 millions de Franciliens devraient se tourner vers d’autres solutions de déplacement régulier. Or, une substitution de masse de la voiture aux transports en commun amplifierait les nuisances du trafic routier, à commencer par la pollution atmosphérique.
Dans le but de contrer ce problème avant qu’il n’arrive, le département s’apprête a` créer des pistes cyclables sur les voiries, suivant les itinéraires des principales lignes de transport en commun. Il en va ainsi pour les lignes de métro 1, 7, 8, les lignes de RER A, B, C, D, E et les lignes de bus 393 et TVM. Les pistes cyclables apportent une solution qui offre des déplacements conformes aux mesures de distanciation sociale préconisées et qui n’aggravent pas la pollution de l’air.
L’État, les collectivités et les associations de cyclistes seront associés pour la conception des itinéraires.
VAL-D’OISE
#TousMobilisés contre le cyberharcèlement
Le cyberharcèlement s’accroit en cette période de confinement, particulièrement sur les réseaux sociaux, vecteurs privilégiés de photos et de vidéos intimes, sans le consentement du sujet. Si vous êtes témoins de tels faits, il vous appartient d’intervenir :
- rassurer la victime, qui n’est pas responsable ;
- favoriser le soutien psychologique de la victime. Les psychologues et assistantes sociales des commissariats et des casernes de gendarmeries peuvent être sollicités ;
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