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dimanche 20 février 20224 min
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YVELINES

Un dispositif départemental pour accompagner les seniors


Le dispositif YES+, lancé par le département des Yvelines à l’été 2020, est renouvelé cette année. YES+ est l’héritier du dispositif YES, mis en place après la canicule de 2003. Désormais piloté par l’Agence interdépartementale de l’autonomie Yvelines & Hauts-de-Seine, il propose aux lycéens, étudiants de moins de 26 ans et bénéficiaires du RSA des visites de convivialité au domicile des seniors isolés.

Depuis sa mise en place, ce dispositif a permis d’assurer plus de 9 000 visites et plus de 26 000 appels téléphoniques auprès de 8 000 personnes âgées réalisées par près de 400 agents de convivialité. L’agence interdépartementale assure que « le dispositif YES+ a démontré son efficacité », et annonce que ce dernier sera désormais activé toute l’année.

Pour postuler en tant qu’agent de convivialité, il faut avoir plus de 16 ans, avoir le goût du contact avec les personnes âgées, une capacité d’écoute, et remplir l’un des critères suivants :

-          être lycéen, jeune de moins de 26 ans ou étudiant ;

-          être en recherche d’emploi et/ou bénéficier du RSA ;

-          être auxiliaire de vie et travailler dans un SAAD ayant répondu à l’appel à candidatures.

Les missions de ces agents de convivialité consistent à effectuer des visites à domicile ou en résidence, animer des activités, accompagner la personne dans des sorties, et passer des appels téléphoniques pour s’assurer que la personne va bien.

 

Renseignements :

Pour postuler pour un emploi rémunéré d’agent de convivialité, envoyez un mail à l’adresse yesplus@yvelines.fr ou rendez-vous sur www.job78.fr

Pour vous inscrire en tant que personne âgée ou inscrire un de vos proches à ce dispositif gratuit, rendez-vous sur www.yvelines.fr/yesplus-inscriptions-seniors ou contactez le service YES+ du Département au 0 805 38 39 49.

 


 

ESSONNE

Saint-Germain-lès-Corbeil se dote d’une nouvelle caserne


Le 14 février dernier, a été inauguré à Saint-Germain-lès-Corbeil la nouvelle caserne pour les gendarmes. Construite en remplacement de celle de Saint-Pierre-du-Perray, ce nouveau site entend répondre à la hausse des enjeux de sécurité dus à l’accroissement du peuplement sur le territoire. En effet, « La commune de Saint-Pierre-du-Perray, située dans l’arrondissement d’Évry, dans le département de l’Essonne, connaît depuis plusieurs années une forte explosion démographique. Selon l’Insee, sa population est passée de 7 940 habitants en 2008 à 11 331 en 2019, soit une augmentation de 42,71 % », précise le site www.gendarmerie.interieur.gouv.fr.

Répondant également à la réorganisation territoriale du groupement de gendarmerie départementale de l’Essonne, la caserne accueille désormais  deux nouvelles unités, la brigade de proximité et la brigade motorisée de Saint-Germain-lès-Corbeil.    

Pouvant accueillir les usagers,  y compris des personnes à mobilité réduite, ces nouveaux locaux sont dotés de 38 logements, d’un bureau individuel pour chaque militaire et d’une zone judiciaire, pourvue de quatre cellules individuelles, de locaux d'audition distincts et de bureaux destinés aux avocats pour mener leurs entretiens.

 

 



VAL-D’OISE

Le projet d’extension du marché de Rungis dévoilé


Actuellement, le marché de Rungis est utilisé à 97 % de sa capacité de 234 hectares. C’est pour cela que l’État et la Semmaris, société gestionnaire du marché international, envisagent une extension du marché. En effet, la Semmaris ambitionne la construction de trois plateformes logistiques, adossées à des activités de production agricole et de transformation de l’Est parisien. Le projet est baptisé Agoralim.

Pour lui donner vie, la Semmaris a repéré trois plateformes pour l’extension du marché : à Goussainville, Roissy-en-France et Bonneuil-en-France, soit eu cœur du triangle de Gonesse, enclave verte de 700 hectares située entre les aéroports du Bourget et de Roissy, où une station de métro de la ligne 17 du Grand Paris doit voir le jour dans les années à venir.

D’après un rapport remis au Premier ministre, cette extension est nécessaire pour « répondre à la hausse de la consommation alimentaire et aux évolutions des besoins des professionnels ». En effet, ce projet a pour objectif de repenser l’agriculture et l’alimentation de façon plus durable en Île-de-France ainsi que d’accompagner la production et les modes de consommation franciliens afin de mettre en place un écosystème de circuits courts.

« Nous ne souhaitons pas artificialiser de nouvelles terres. On intervient sur des terrains qui sont déjà classés comme constructibles. La plupart du temps, ce sont des friches ou des endroits où il y a eu des projets qui ont été abandonnés », affirme à l’AFP le président de la Semmaris, Stéphane Layani. « Si les conditions sont réunies par les pouvoirs publics, on pourra commencer à construire dès 2025. Dès 2027, on aura engagé la majeure partie des travaux. »

Le coût du projet s’élève à 1,4 milliard d’euros, financés en partie par l’État et la Semmaris qui envisage d’investir 7 000 millions d’euros, permettant la création de 4 000 à 5 000 emplois.

 

 

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