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YVELINES
Un dispositif départemental
pour accompagner les seniors
Le
dispositif YES+, lancé par le département des Yvelines à l’été 2020, est
renouvelé cette année. YES+ est l’héritier du dispositif YES, mis en place
après la canicule de 2003. Désormais piloté par l’Agence interdépartementale de
l’autonomie Yvelines & Hauts-de-Seine, il propose aux lycéens, étudiants de
moins de 26 ans et bénéficiaires du RSA des visites de convivialité au domicile
des seniors isolés.
Depuis
sa mise en place, ce dispositif a permis d’assurer plus de 9 000 visites
et plus de 26 000 appels téléphoniques auprès de 8 000 personnes
âgées réalisées par près de 400 agents de convivialité. L’agence
interdépartementale assure que « le
dispositif YES+ a démontré son efficacité », et annonce que ce dernier
sera désormais activé toute l’année.
Pour
postuler en tant qu’agent de convivialité, il faut avoir plus de 16 ans, avoir
le goût du contact avec les personnes âgées, une capacité d’écoute, et remplir
l’un des critères suivants :
-
être lycéen, jeune de moins de 26 ans ou
étudiant ;
-
être en recherche d’emploi et/ou bénéficier
du RSA ;
-
être auxiliaire de vie et travailler dans un
SAAD ayant répondu à l’appel à candidatures.
Les
missions de ces agents de convivialité consistent à effectuer des visites à
domicile ou en résidence, animer des activités, accompagner la personne dans
des sorties, et passer des appels téléphoniques pour s’assurer que la personne
va bien.
Renseignements :
Pour
postuler pour un emploi rémunéré d’agent de convivialité, envoyez un mail à
l’adresse yesplus@yvelines.fr ou
rendez-vous sur www.job78.fr
Pour
vous inscrire en tant que personne âgée ou inscrire un de vos proches à ce
dispositif gratuit, rendez-vous sur www.yvelines.fr/yesplus-inscriptions-seniors ou
contactez le service YES+ du Département au 0 805 38 39 49.
ESSONNE
Saint-Germain-lès-Corbeil se dote d’une
nouvelle caserne
Le 14
février dernier, a été inauguré à Saint-Germain-lès-Corbeil la nouvelle caserne
pour les gendarmes. Construite en remplacement de celle de
Saint-Pierre-du-Perray, ce nouveau site entend répondre à la hausse des enjeux
de sécurité dus à l’accroissement du peuplement sur le territoire. En effet, « La commune de Saint-Pierre-du-Perray, située
dans l’arrondissement d’Évry, dans le département de l’Essonne, connaît depuis
plusieurs années une forte explosion démographique. Selon l’Insee, sa
population est passée de 7 940 habitants en 2008 à 11 331 en 2019,
soit une augmentation de 42,71 % », précise le site www.gendarmerie.interieur.gouv.fr.
Répondant
également à la réorganisation territoriale du groupement de gendarmerie
départementale de l’Essonne, la caserne accueille désormais deux nouvelles unités, la brigade de
proximité et la brigade motorisée de
Saint-Germain-lès-Corbeil.
Pouvant
accueillir les usagers, y compris des personnes à mobilité réduite, ces nouveaux
locaux sont dotés de 38 logements, d’un bureau individuel pour chaque militaire
et d’une zone judiciaire, pourvue de quatre cellules individuelles, de locaux
d'audition distincts et de bureaux destinés aux avocats pour mener leurs
entretiens.
VAL-D’OISE
Le projet d’extension du marché de
Rungis dévoilé
Actuellement, le marché de Rungis est utilisé à 97 % de sa capacité de
234 hectares. C’est pour cela que l’État et la Semmaris, société gestionnaire
du marché international, envisagent une extension du marché. En effet, la
Semmaris ambitionne la construction de trois plateformes logistiques, adossées
à des activités de production agricole et de transformation de l’Est parisien.
Le projet est baptisé Agoralim.
Pour lui donner vie, la Semmaris a repéré trois plateformes pour
l’extension du marché : à Goussainville, Roissy-en-France et
Bonneuil-en-France, soit eu cœur du triangle de Gonesse, enclave verte de
700 hectares située entre les aéroports du Bourget et de Roissy, où une station
de métro de la ligne 17 du Grand Paris doit voir le jour dans les années à
venir.
D’après un rapport remis au Premier ministre, cette extension est
nécessaire pour « répondre à la
hausse de la consommation alimentaire et aux évolutions des besoins des
professionnels ». En effet, ce projet a pour objectif de repenser
l’agriculture et l’alimentation de façon plus durable en Île-de-France ainsi
que d’accompagner la production et les modes de consommation franciliens afin
de mettre en place un écosystème de circuits courts.
« Nous ne souhaitons pas
artificialiser de nouvelles terres. On intervient sur des terrains qui sont
déjà classés comme constructibles. La plupart du temps, ce sont des friches ou
des endroits où il y a eu des projets qui ont été abandonnés »,
affirme à l’AFP le président de la Semmaris, Stéphane Layani. « Si les conditions sont réunies par les
pouvoirs publics, on pourra commencer à construire dès 2025. Dès 2027, on aura
engagé la majeure partie des travaux. »
Le coût du projet s’élève à 1,4 milliard d’euros, financés en partie par
l’État et la Semmaris qui envisage d’investir 7 000 millions d’euros,
permettant la création de 4 000 à 5 000 emplois.
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