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HAUTS-DE-SEINE
L'université Paris
Nanterre labellisée « Terre de Jeux 2024 »
En association avec la ville de Nanterre, l’université Paris
Nanterre a officiellement été labellisée « Terre des jeux
2024 ». En janvier, l’université a en effet été retenue par le Comité
d'Organisation des Jeux Olympiques Paris 2024 pour faire partie des sites
d'entraînement des Jeux olympiques Paris 2024. Elle est alors
officiellement référencée CPJ (Centre de Préparation aux Jeux), et accueillera
les athlètes pour les entraînements de judo et d’haltérophilie.
« Recevoir ces deux activités nous
satisfait pleinement. Le judo tout d'abord qui représente un sport populaire
majeur en France, avec plus de 500 000 licenciés ! Quant à l'haltérophilie qui symbolise la force, aujourd'hui elle est
présente dans tous les programmes de préparation physique (crossfit, etc.) Ce
n'est plus l'expression unique de la force, s'ajoute à cette représentation du
passé, la vitesse, la souplesse et la technique, elle est pratiquée par
tou.te.s sans identité de genre ou d'âge », se félicite José Esteban, chargé
de mission SHN (Sportif de haut niveau) et Enjeux Paris 2024.
« Depuis l'annonce de la candidature de
la ville de Paris pour les JO de 2024, l’université a perçu les
enjeux et l’intérêt de pouvoir être partie prenante de cet événement
planétaire qui n'est ni plus ni moins l'événement sportif drainant le plus de
"spectateurs / téléspectateurs" au monde ! », assure
l’université Paris Nanterre qui se prépare déjà à accueillir dès l'été 2022 des
sportifs du monde entier. Les étudiants qui le souhaitent pourront ainsi se
porter volontaires,
l’occasion de côtoyer des sportifs de haut niveau,
peut-être d’assister a` des entraînements, d’e´changer avec les entraîneurs, tout en mettant en pratique leurs compétences linguistiques.
VAL-D’OISE
Le département affiche une nouvelle ambition départementale pour
l'agriculture
Le Val-d’Oise sera présent au Salon
de l’Agriculture, qui se déroulera du 26 février au 6 mars 2022 au
Parc des expositions, porte de Versailles. L’occasion pour le département de
valoriser son territoire et ses producteurs locaux avec pour objectif de
sensibiliser le grand public à la consommation locale. Comme chaque année, de
nombreux Valdoisiens seront invités.
Au cours
d’une assemblée départementale, les élus ont décidé de lancer une nouvelle
politique départementale agricole. « Les défis à relever pour notre
territoire sont nombreux sur ces prochaines années. La vocation agricole du
Val-d’Oise est une richesse dont nous sommes fiers. Elle participe à l’économie
du territoire et façonne ses paysages ruraux et périurbains » souligne
Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du Val-d’Oise.
Le Département renouvelle donc sa collaboration avec la Chambre
d’agriculture de la région Île-de-France en se recentrant sur les grands défis
du territoire comme le maintien des surfaces agricoles, le renouvellement des
générations, mais aussi afin de favoriser les modes de productions respectueux
de l’environnement, soutenir les filières locales, adapter les pratiques au
changement climatique et sensibiliser le grand public.
Le Département maintient ses aides directes et son soutien aux
investissements environnementaux des agriculteurs, mais compte aussi amplifier
les aides en finançant les opérations de diversification des producteurs, et
celle liées aux bâtiments agricoles.
Enfin, le
Département, en collaboration avec ses partenaires, va mener une réflexion
prospective à moyen et long terme sur les grands enjeux pour l’agriculture de
demain : la gestion de la ressource en eau, le maintien du foncier
agricole et les dispositifs sur la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC).
Un nouveau professionnel des sujets de l’agriculture sera recruté au Conseil départemental
en 2022.
SEINE-SAINT-DENIS
Décès de Marie-Claire Chevalier, figure principale du procès de Bobigny
Marie-Claire Chevalier, principale figure du procès de Bobigny, est décédée
le dimanche 23 janvier à l’âge de 66 ans, des suites d’une longue maladie. Elle
avait été jugée pour avortement illégal dans un procès devenu historique, qui a
contribué à la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse en
France par la loi Veil, en 1975.
Lors de ce procès qui fait grand-bruit et se déroule à l’automne
1972, cinq femmes sont sur le banc des accusés. La première, Marie-Claire
Chevalier, a avorté à la suite d'un viol, aidée par sa mère, alors qu’à
l’époque, cette pratique est illégale. Le procès se tient en deux parties, une
première audience se déroule à huis clos, car la jeune fille est encore
mineure, mais le jugement est rendu en audience publique. Marie-Claire,
considérée comme ayant été victime de « contraintes d'ordre moral,
social, familial, auxquelles elle n'avait pu résister » est relaxée.
La deuxième partie du procès se déroule en audience publique pour les
quatre autres inculpées accusées de complicité ou de pratique de l’avortement,
soit la mère de la jeune fille et trois de ses collègues. La mère est condamnée
à 500 francs d’amende avec sursis. Ses collègues accusées de complicité sont
relaxées, en revanche, celle qui a pratiqué l’IVG est condamnée à un an de
prison avec sursis.
Dès le début, les mises en cause et l’avocate sont déterminées à mener un
procès politique. L’enjeu n’est donc pas de défendre ou de demander pardon pour
l’acte commis, mais d’attaquer de plein fouet la loi de 1920 interdisant la
contraception, l’avortement et toute propagande anticonceptionnelle. Le procès
de Bobigny devient une tribune pour revendiquer le droit des femmes à disposer
librement de leur corps. Se succèdent à la barre nombre de personnalités comme
Michel Rocard, Simone de Beauvoir ou Françoise Fabian, etc. pour dénoncer
« un procès d’un autre âge ». Le procès de Bobigny engendre un
mouvement d’opinion irréversible dans l’hexagone qui aboutit à la révision de
la loi de 1920. D’ailleurs, entre 1971 et 1973, on constate une baisse
significative du nombre de condamnations pour avortement, lesquelles passent de
518 à quelques dizaines seulement.
D’après son compagnon, la victime et l’avocate ont toujours gardé des bons
rapports. Marie-Claire Chevalier a changé son prénom à l’issue du procès pour
retrouver son anonymat.
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