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dimanche 30 janvier 20224 min
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HAUTS-DE-SEINE 

L'université Paris Nanterre labellisée « Terre de Jeux 2024 »

 

En association avec la ville de Nanterre, l’université Paris Nanterre a officiellement été labellisée « Terre des jeux 2024 ». En janvier, l’université a en effet été retenue par le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques Paris 2024 pour faire partie des sites d'entraînement des Jeux olympiques Paris 2024. Elle est alors officiellement référencée CPJ (Centre de Préparation aux Jeux), et accueillera les athlètes pour les entraînements de judo et d’haltérophilie.


« Recevoir ces deux activités nous satisfait pleinement. Le judo tout d'abord qui représente un sport populaire majeur en France, avec plus de 500 000 licenciés ! Quant à l'haltérophilie qui symbolise la force, aujourd'hui elle est présente dans tous les programmes de préparation physique (crossfit, etc.) Ce n'est plus l'expression unique de la force, s'ajoute à cette représentation du passé, la vitesse, la souplesse et la technique, elle est pratiquée par tou.te.s sans identité de genre ou d'âge », se félicite José Esteban, chargé de mission SHN (Sportif de haut niveau) et Enjeux Paris 2024.





« Depuis l'annonce de la candidature de la ville de Paris pour les JO de 2024, l’université a perçu les enjeux et l’intérêt de pouvoir être partie prenante de cet événement planétaire qui n'est ni plus ni moins l'événement sportif drainant le plus de "spectateurs / téléspectateurs" au monde ! », assure l’université Paris Nanterre qui se prépare déjà à accueillir dès l'été 2022 des sportifs du monde entier. Les étudiants qui le souhaitent pourront ainsi se porter volontaires, l’occasion de côtoyer des sportifs de haut niveau, peut-être d’assister a` des entraînementsd’e´changer avec les entraîneurs, tout en mettant en pratique leurs compétences linguistiques.



VAL-D’OISE

Le département affiche une nouvelle ambition départementale pour l'agriculture

 

Le Val-d’Oise sera présent au Salon de l’Agriculture, qui se déroulera du 26 février au 6 mars 2022 au Parc des expositions, porte de Versailles. L’occasion pour le département de valoriser son territoire et ses producteurs locaux avec pour objectif de sensibiliser le grand public à la consommation locale. Comme chaque année, de nombreux Valdoisiens seront invités.


Au cours d’une assemblée départementale, les élus ont décidé de lancer une nouvelle politique départementale agricole. « Les défis à relever pour notre territoire sont nombreux sur ces prochaines années. La vocation agricole du Val-d’Oise est une richesse dont nous sommes fiers. Elle participe à l’économie du territoire et façonne ses paysages ruraux et périurbains » souligne Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du Val-d’Oise.






Le Département renouvelle donc sa collaboration avec la Chambre d’agriculture de la région Île-de-France en se recentrant sur les grands défis du territoire comme le maintien des surfaces agricoles, le renouvellement des générations, mais aussi afin de favoriser les modes de productions respectueux de l’environnement, soutenir les filières locales, adapter les pratiques au changement climatique et sensibiliser le grand public.


Le Département maintient ses aides directes et son soutien aux investissements environnementaux des agriculteurs, mais compte aussi amplifier les aides en finançant les opérations de diversification des producteurs, et celle liées aux bâtiments agricoles.


Enfin, le Département, en collaboration avec ses partenaires, va mener une réflexion prospective à moyen et long terme sur les grands enjeux pour l’agriculture de demain : la gestion de la ressource en eau, le maintien du foncier agricole et les dispositifs sur la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC). Un nouveau professionnel des sujets de l’agriculture sera recruté au Conseil départemental en 2022.

 

SEINE-SAINT-DENIS

Décès de Marie-Claire Chevalier, figure principale du procès de Bobigny

 

Marie-Claire Chevalier, principale figure du procès de Bobigny, est décédée le dimanche 23 janvier à l’âge de 66 ans, des suites d’une longue maladie. Elle avait été jugée pour avortement illégal dans un procès devenu historique, qui a contribué à la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse en France par la loi Veil, en 1975.


Lors de ce procès qui fait grand-bruit et se déroule à l’automne 1972, cinq femmes sont sur le banc des accusés. La première, Marie-Claire Chevalier, a avorté à la suite d'un viol, aidée par sa mère, alors qu’à l’époque, cette pratique est illégale. Le procès se tient en deux parties, une première audience se déroule à huis clos, car la jeune fille est encore mineure, mais le jugement est rendu en audience publique. Marie-Claire, considérée comme ayant été victime de « contraintes d'ordre moral, social, familial, auxquelles elle n'avait pu résister » est relaxée.


La deuxième partie du procès se déroule en audience publique pour les quatre autres inculpées accusées de complicité ou de pratique de l’avortement, soit la mère de la jeune fille et trois de ses collègues. La mère est condamnée à 500 francs d’amende avec sursis. Ses collègues accusées de complicité sont relaxées, en revanche, celle qui a pratiqué l’IVG est condamnée à un an de prison avec sursis.


Dès le début, les mises en cause et l’avocate sont déterminées à mener un procès politique. L’enjeu n’est donc pas de défendre ou de demander pardon pour l’acte commis, mais d’attaquer de plein fouet la loi de 1920 interdisant la contraception, l’avortement et toute propagande anticonceptionnelle. Le procès de Bobigny devient une tribune pour revendiquer le droit des femmes à disposer librement de leur corps. Se succèdent à la barre nombre de personnalités comme Michel Rocard, Simone de Beauvoir ou Françoise Fabian, etc. pour dénoncer « un procès d’un autre âge ». Le procès de Bobigny engendre un mouvement d’opinion irréversible dans l’hexagone qui aboutit à la révision de la loi de 1920. D’ailleurs, entre 1971 et 1973, on constate une baisse significative du nombre de condamnations pour avortement, lesquelles passent de 518 à quelques dizaines seulement.


D’après son compagnon, la victime et l’avocate ont toujours gardé des bons rapports. Marie-Claire Chevalier a changé son prénom à l’issue du procès pour retrouver son anonymat.

 

 


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