En bref en Île-de-France !


vendredi 5 mars 202112 min
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YVELINES

Le port du masque obligatoire dans tout le département

 


Le 2 mars, la préfecture des Yvelines a pris un arrêté imposant le port du masque dans tout le département, y compris dans les zones rurales – ce qui évidemment ne fait pas l’unanimité chez les habitants – afin de lutter contre la propagation de la covid-19. Les Yvelines font en effet partie des vingt départements placés en vigilance renforcée depuis le 25 février (cf. conférence de presse de Jean Castex et Olivier Véran).

Jusque-là, l'obligation de porter le masque ne concernait que les lieux accueillant du public, comme les gares et les établissements scolaires, dans un périmètre de 50 mètres. Désormais, jusqu’au 31 mars au moins, le port du masque est obligatoire sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public, indique un communiqué de la Préfecture.

Dans celui-ci, Jean-Jacques Brot, le Préfet des Yvelines, interdit aussi la consommation d’alcool sur la voie publique dans l’ensemble du département jusqu’au 31 mars. La préfecture a aussi tenu à rappeler que les rassemblements de plus de six personnes sont interdits, en particulier sur les lieux de consommation de boissons à emporter.

Jean-Jacques Brot a également appelé tous ceux qui le peuvent à privilégier le télétravail dans les jours et semaines qui viennent. Enfin, grâce à l’allocation de doses de vaccin supplémentaires, le préfet des Yvelines a décidé, avec la directrice de la délégation départementale des Yvelines de l’agence régionale de santé d’Île-de-France, l’ouverture de quatre nouveaux centres de vaccination à Sartrouville, Saint-Cyr-l’École, Les Mesnuls et Crespières.

 

 


ESSONNE

La Préfecture dévoile son dispositif anti-rixes

 

 

Le 22 février, Lilibelle, 14 ans, est décédée au cours d’une rixe mortelle à Saint-Chéron alors qu’elle tentait de s’interposer entre deux bandes rivales. Le lendemain, Toumami, 15 ans, est poignardé à mort lors d’une bagarre à Boussy-Saint-Antoine. La jeunesse des auteurs des faits est effrayante : ce sont tous des adolescents mineurs âgés de 14 à 17 ans. Au total, selon des chiffres du Parisien, en 2020, le nombre d'affrontements entre jeunes des quartiers populaires – à plus de 80 % en Île-de-France et notamment en grande couronne – a augmenté de 24 % par rapport à 2019.

Les rivalités se sont amplifiées depuis la crise sanitaire, mais, selon la procureure de la République d’Évry, Caroline Nisand, cette violence n’est pas liée à la drogue. Dans une interview accordée au Figaro le 25 février dernier elle explique : « Ici les mineurs lient leur identité à un secteur déterminé plus qu’ailleurs. Ces jeunes se rencontrent alors dans les villes limitrophes pour en découdre, sans parfois d’ailleurs se rappeler l’origine de leur haine. Cette dernière est en tout cas galvanisée par les réseaux sociaux où ils se provoquent et s’affrontent par le biais de clips de rap qui incitent à la violence. »

Une semaine après le décès des deux jeunes, le 2 mars, la Préfecture de l'Essonne a dévoilé les nouveaux dispositifs qui seront déclinés localement dans la lutte contre ces phénomènes de rixes entre bandes rivales. Le préfet, Éric Jalon, a réuni les élus du territoire, les acteurs académiques, ceux de la justice, des forces de l’ordre et des transports publics pour mettre en place un plan qui se décline en trois axes : anticipation, suites judiciaires et prévention. L’enjeu de ce dispositif est d’abord de faciliter les échanges d’informations. Dans les secteurs concernés par les affrontements, forces de l’ordre, collectivités territoriales, cadres de l’Éducation nationale, transporteurs publics… vont mettre en place des « boucles » partenariales les rassemblant sur des messageries instantanées comme WhatsApp ou Telegram. Objectif : éviter les affrontements par la présence préventive des forces de l’ordre ou des médiateurs.

Dans un souci de prévention, le plan de la Préfecture prévoit également des interventions auprès des jeunes avant leur 12 ans « afin de changer l’image du quartier rival » (source : actu.fr). Pour cela, organisation d’activités inter-quartiers, meilleure articulation du temps scolaire et du temps non-scolaire, association des parents sont à l’étude. Le plan prévoit aussi de renforcer les dispositifs de vidéoprotection aux abords des collèges et lycées les plus sensibles.

La Préfecture prévoit également l’élaboration d’un suivi géographique des rixes ainsi qu’un travail de recensement des individus impliqués régulièrement, afin « d’orienter l’action des différents partenaires ». La lutte contre les ports d’armes va s’accentuer avec une « intensification des opérations de police menées aux abords des établissements scolaires principalement concernés ainsi que sur les lignes de transport en commun » indique le journal en ligne actu.fr.

Toutes ces dispositions doivent s’articuler avec « le développement d’une réponse pénale réactive » souligne la Préfecture. Comme l’indique le site d’informations actu.fr, l’ensemble de ces mesures feront partie de plans d’action locaux propres à chaque secteur concerné par le phénomène qui seront élaborés avec les différents acteurs, d’ici au 1er mai 2021.

 

 

 

PARIS

Parcours Sine Qua Non : le 8 mars, courez et (re)découvrez des femmes qui ont marqué l’Histoire !

 


L’association Sine Qua Non, qui lutte contre les violences sexistes et sexuelles, promeut la mixité et soutient la conquête de l’espace public par les femmes à travers le sport, s’apprête à lancer prochainement une série de « parcours » bien particuliers.

 

Sur des distances de 7 à 10km, ces itinéraires vous feront passer par des rues portant des noms de femmes, devant des bâtiments les mettant à l’honneur, ou encore devant des œuvres d'art réalisées par des artistes féminines.

 

Accessibles gratuitement sur l’application Runnin’City, les parcours imaginés par Sine Qua Non pourront être accompagnés, pour ceux qui le souhaitent, d’un audioguide (disponible en sept langues) permettant de découvrir le parcours inspirant de ces femmes qui ont marqué notre histoire politique, culturelle, artistique, scientifique et sportive au travers de leurs réalisations et de leurs engagements.

 

Le premier parcours, accessible dès le 8 mars, date symbolique de la journée internationale des droits des femmes,  aura lieu à Paris 13ème. Il constituera une boucle reliant notamment la passerelle Simone de Beauvoir, la piscine Joséphine Baker, ou encore le Comité National Olympique et Sportif Français au sein duquel sera inauguré le 8 mars une statue en hommage à Alice Milliat, la première dirigeante du sport féminin mondial. Cinq autres femmes seront mises en avant : la philosophe Simone Weil, la mathématicien et pionnière de la programmation informatique Ada Lovelace, la journaliste et militante du droit de vote des femmes et de la cause européenne, Louise Weiss et l’aviatrice Helene Boucher, tombeuse de nombreux records.

D’autres villes suivront tout au long de l’année, à l’instar de la ville de Pantin (93).

A vos marques !

 


 

HAUTS-DE-SEINE 

«  1 mois, 1 œuvre » : l’art contemporain investit le territoire

 


Alors que la France est frappée par la crise sanitaire, le monde de la culture est depuis plusieurs mois pratiquement à l’arrêt. Dans ce contexte, le département des Hauts-de-Seine lance son dispositif « 1 mois, 1 œuvre » afin de « rendre l’art contemporain accessible à tous en favorisant la rencontre des publics avec les œuvres et les artistes, et plus spécifiquement avec les publics éloignés de l’offre culturelle ».

À travers cette nouvelle initiative culturelle, les Hauts-de-Seine met en valeur son fonds départemental d’art contemporain, acquis depuis 2015, et alimenté notamment par l’acquisition systématique du prix départemental, au Salon de Montrouge), en installant ses œuvres dans des lieux publics, et donc ouverts au public. Aussi, via son dispositif « 1 mois, 1 œuvre », le département expose chaque mois une œuvre, parmi les quinze qui composent son fonds. La première, la vidéo de Golnâz Pâyâni, intitulée Mille et une Nuits, est ainsi à découvrir depuis le 15 février, au service Social Territorial de Colombes/Bois-Colombes jusqu’au 30 avril.

 


VAL-DE-MARNE

Vaccination des seniors volontaires en résidence autonomie

 


 

Les seniors vivant dans les 52 résidences autonomie du Val-de-Marne peuvent, s’ils le souhaitent, être vaccinés contre la covid-19 par les équipes médicales mobiles du Conseil départemental depuis le 4 mars. Le 94 est l’une des premières collectivités territoriales de France à créer un centre de vaccination mobile contre la covid-19.

Alors que les Ehpad ont été désignés comme prioritaires par l’État pour l’administration du vaccin contre la Covid-19, le Département a souhaité que les seniors des résidences autonomie puissent également bénéficier d’une vaccination sur place, sans nécessiter de déplacement. En effet, 70% des personnes y résidant ont plus de 75 ans et certaines d'entre elles ne sont pas en capacité de se rendre en centre de vaccination.

Le Département a démarré la vaccination des seniors en résidence autonomie suite au recensement des volontaires et à la mise en place de la logistique liée à la vaccination des personnes résidentes. Des équipes pluridisciplinaires composées d’infirmières, infirmiers, de médecins et de personnels administratifs sont mobilisées.

Pour assurer la couverture vaccinale de la totalité des personnes demandeuses, la campagne, menée en lien avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) devrait durer deux à trois mois, suivant le nombre de doses de vaccins disponibles et le nombre de résidents concernés.

 


SEINE-SAINT-DENIS

Une expo aux Puces en hommage à Gainsbourg




Serge Gainsbourg disparaissait le 2 mars 1991 à l'âge de 62 ans, à la suite d'une crise cardiaque.

Pour les 30 ans de sa disparition, le Marché Dauphine des Puces de Saint-Ouen rend hommage au chanteur, parolier, musicien, à travers l'exposition « Gainsbourg, et caetera... », à découvrir gratuitement le week-end, du 27 février au 30 avril 2021.

La galerie One Toutou a fait appel à plus d'une trentaine d'artistes (peintres, pochoiristes, illustrateurs, dessinateurs, photographes...). Ces derniers exposent des œuvres réalisées spécialement pour l’événement, à travers lesquelles ils expriment leur vision très personnelle de Serge Gainsbourg. 




VAL-D’OISE

Formation des étudiants sur la santé mentale

 


Les élus du Département réunis en Assemblée départementale autour de leur présidente, Marie-Christine Cavecchi, ont décidé de lancer un plan de formation de 90 étudiants valdoisiens aux « Premiers secours en santé mentale » en partenariat avec CY Cergy Paris Université.

« Face aux situations de détresse psychique et psychologiques qui se multiplient, le Département s’engage à mettre en place des formations sur la santé mentale auprès de 90 étudiants. La crise que nous connaissons touche durablement nos jeunes dans les universités valdoisiennes ; ils souffrent d’isolement depuis la mise en place des cours à distance et la fermeture des universités, et de grande précarité pour ceux qui finançaient leurs études grâce à un job étudiant. Ce nouveau dispositif d’aide psychologique aux étudiants complète l’ensemble des actions entreprises par le Département depuis l’année dernière pour les étudiants - bourses, aides alimentaires…- et les jeunes Valdoisiens. 1,5 million d’euros d’aides sont consacrés aux jeunes Valdoisiens dans la crise » souligne Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d’Oise.

En 12 à 14h de formation, le secouriste apprend à détecter les situations de crise et la conduite à tenir pour une prise en charge rapide et efficace. L’association spécialisée Iris Messidor forme, dès mars 2021, 4 encadrants et 60 étudiants. 30 étudiants supplémentaires seront formés sur le premier semestre de l’année universitaire 2021-2022. Le Département prend en charge le coût de ce plan de formation à hauteur de 24 540 euros.

Quels sont les objectifs de cette formation ?

- Acquérir les connaissances de base concernant les troubles de santé mentale

- Mieux appréhender les différents types de crises en santé mentale.

- Développer des compétences relationnelles: écouter sans jugement, rassurer son interlocuteur et donner de l'information.

- Faire face aux comportements agressifs.

- Tester et s'approprier un plan d'action qui peut être utilisé pour apporter un soutien immédiat.

La formation est réservée à tous les étudiants de CY Alliance. Les dates de formation seront indiquées prochainement.

Établissements membres de CY Alliance :

- CY Cergy Paris Université, dont CY Tech, CY EPSS et CY ILEPS

- EBI, École de Biologie industrielle

- ECAM-EPMI, École supérieure d’ingénieur généraliste

- ENSAPC, École Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy

- ENSAV, École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

- ENSEA, École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications

- ENSP, École Nationale Supérieure du Paysage

- ESSEC Business School, École Supérieure des Sciences économiques et commerciales

- ISIPCA, École des métiers du parfum, de la cosmétique et des arômes

- ITESCIA, Ecole du i-management

- Supméca, École d’ingénieur mécanique et numérique de Paris

 

 

 

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