En bref en Ile-de-France !


vendredi 11 décembre 20206 min
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YVELINES


Inauguration d’une plaque en mémoire des animaux morts pour la France


 


Cela peut sembler être une drôle d’idée, mais il n’en est rien. Le 10 décembre dernier, Eddie Aït, le maire de la ville de Carrières-sous-Poissy, a dévoilé une plaque rendant hommage aux animaux morts pour la France pendant la guerre. De nombreux pigeons, chiens et chevaux ont en effet participé aux multiples conflits qui se sont déroulés au cours du siècle précédent, notamment celui de la Première Guerre mondiale. Ces derniers étaient utilisés à des fins d’espionnage ou de communication. Comme l’indique le quotidien Le Parisien, les pigeons étaient dressés pour être des messagers ou pour prendre des photographies aériennes des lignes ennemies. Les chiens eux étaient élevés pour retrouver les blessés sur les champs de bataille. Ils étaient aussi de véritables compagnons de misère pour les pauvres soldats, souvent très jeunes, envoyés au front.


La plaque inaugurée par la municipalité, sur laquelle on peut voir les silhouettes d'un pigeon, d'un cheval et d'un chien, précise : « 14 millions d'animaux furent enrôlés durant la Première Guerre mondiale. 10 millions ont péri sur les champs de bataille. 120 000 animaux survivants furent décorés après le conflit pour faits de guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale, 30 millions d'animaux ont été mobilisés sur les terrains d'opérations. » « Avec cette plaque commémorative, la municipalité rappelle combien les animaux ont été nécessaires pendant la Première Guerre mondiale. Ces compagnons d'infortune peuvent enfin espérer recevoir un hommage mérité et qui est partagé au-delà des associations de protection animale » ont expliqué le maire (SE) de Carrières-sous-Poissy et Martine Grenier, conseillère municipale déléguée à la condition animale au Parisien.


 


ESSONNE


Un fonds d’urgence pour promouvoir l’animation commerciale


 


Les élus de la CCI Essonne ont voté, le 8 décembre dernier, la mise en place d'un fonds d'urgence baptisé « Dynamicité spécial Covid ». Objectif : aider les associations de commerçants du département à promouvoir l'activité commerciale.


Concrètement, il s’agit d’une aide financière d’urgence apportée aux associations de commerçants pour qu’ils puissent animer leur territoire et ainsi promouvoir le commerce de proximité, un secteur très affecté depuis le début de la crise sanitaire et économique. Les associations qui ont démarré leur opération de fin d’année peuvent aussi bénéficier de cette aide sous conditions. « Aujourd’hui, notre objectif est de montrer notre total soutien aux associations de commerçants qui, malgré le contexte, continuent à œuvrer pour le collectif » a expliqué Patrick Rakotoson, vice-président au commerce de la CCI Essonne, dans un communiqué publié par la CCI Essonne.


Le plafond de cette subvention est fixé à 5 000 euros TTC du budget communication de l'opération commerciale mise en place par l’association. Afin d’obtenir cette aide, les associations de commerçants doivent remplir un dossier de candidature à télécharger sur le site essonne.cci.fr et le déposer d’ici le 13 décembre. Les demandeurs peuvent aussi envoyer une demande par voie postale en écrivant à : CCI Essonne – Direction des Territoires, de la Mission consultative/Pôle commerce – CS 50135 – 2, cours Monseigneur Romero – 91004 Évry-Cedex ; ou encore, écrire un mail à : commerce@essonne.cci.fr


 


PARIS


Un Forum Paris Zéro Carbone pour les 5 ans de la COP21


 


Pour les 5 ans de l’Accord de Paris, la capitale organisait le Forum Paris Zéro Carbone, les 10 et 11 décembre, en ligne et en direct, inauguré depuis l’Hôtel de Ville. Elus, experts, économistes, climatologues et entreprises : l’événement a réuni une multitude d’acteurs de la lutte contre le dérèglement climatique du monde entier. Au programme,  une large palette de sujets : énergie, mobilité, immobilier, numérique, agriculture, logistique… Avec toujours le même objectif : atteindre la neutralité Carbone en 2050. Le débat a principalement porté sur les moyens d'y parvenir, moyens affectés par la crise du Covid-19, mais aussi sur les avancées déjà effectuées.


Concernant la France, le groupe Eau de Paris a notamment présenté la stratégie de l’Action Tank du « Paris de l’eau zéro déchet plastique », en vue de supprimer les bouteilles d’eau en plastique à usage unique dans Paris d’ici 2024. Par ailleurs, Angers Loire Métropole a reçu le prix « Économie circulaire », pour son initiative portant sur le contrat d’objectifs déchets et économie circulaire.


 


 


SEINE-SAINT-DENIS


52 Vélib’ repêchés dans le Canal de l’Ourcq 


 


On peut dire que la pêche a été bonne ! 52 Vélib’, des panneaux de signalisation ou encore un scooter, le tout recouvert de vase, voilà les trésors qui tapissaient le fond du Canal de l’Ourcq, remontés à la surface par un duo de pêcheurs amateurs. Fin novembre, armés de leurs lignes à aimants, les deux acolytes se sont postés en face  des Grands Moulins de Pantin, en Seine-Saint-Denis. Il ne leur a pas fallu plus d’une demi-heure pour sortir de l’eau ces nombreuses trouvailles.


Objectif de l’opération ? « S'amuser, et surtout dépolluer », a indiqué à l’AFP Clément Charret, qui pratique cette activité depuis plus d’un an. L’étudiant de 20 ans s'est acheté « un petit aimant » après avoir vu sur YouTube des vidéos de ChrisDetek, « le mentor de la pêche à l'aimant ». Aujourd’hui, il a fondé son association, l'Aimant club pavillonnais.


 


VAL-DE-MARNE


Nomination de Sébastien BECOULET


 


Par décret du Président de la République en date du 8 décembre 2020, Sébastien BECOULET, administrateur civil hors classe, est nommé sous-préfet, directeur de cabinet du préfet du Val-de-Marne. Né le 3 décembre 1985 à Moulins (Allier), il est diplômé d’une licence de sciences politiques, d’un master 1 de sciences politiques et d’un master 2 professionnel de droit public spécialité "administration générale". Il est diplômé de l’E.N.A (promotion "Jean-Jacques Rousseau").Il prendra ses fonctions prochainement, succédant à Sébastien LIME, directeur de cabinet du préfet du Val-de-Marne, nommé par le même décret Secrétaire Général de la préfecture de l'Oise.


 


VAL-D’OISE


Stages de sports des vacances de Noël à Argenteuil


 


École de glace :


Patinage artistique ou de vitesse, hockey, curling, danse sur glace...., la ville d’Argenteuil propose aux jeunes sportifs, âgés de 6 à 15 ans, de découvrir ou de se perfectionner aux joies de la glisse. Pirouettes, petits pas, virages, ou tout simplement apprendre à glisser sans tomber, un stage riche et varié basé sur le plaisir et la bonne humeur.


 


École multisports :


L’école multisports permet d’acquérir les fondements nécessaires à une culture sportive complète en proposant aux sportifs en herbe de 6 à 12 ans, un choix d’activités physiques et sportives varié. Les situations pédagogiques proposées par les éducateurs sportifs diplômés favorisent le développement de la personnalité des enfants, la solidarité, la coopération, la socialisation, l’expression, la communication et la mixité. Les éducateurs construisent avec les enfants des règles de vie qui participent à l’éducation et à la citoyenneté.


Inscription et dossier complet à déposer jusqu’au dernier jour ouvré qui précède le stage (le 19/12 pour la 1re semaine, le 24/12 pour la 2e semaine), sur rendez-vous :
• Hôtel de Ville, service Prestations à la population du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30, sauf le jeudi de 11h à 17h30, le samedi de 8h30 à 12h
• Maison de quartier.


 


 


HAUTS-DE-SEINE 


Logements sociaux dans le département


 


Visant à réaliser une mixité sociale et urbaine grâce à la réalisation de logements sociaux là où il y en a peu ou pas du tout, la loi oblige les communes de plus de 3 500 habitants – et 1 500 habitants en Ile-de-France – à proposer un nombre de logements locatifs sociaux supérieur à 20 % du total des résidences principales, un taux porté à 25 % par la loi du 18 janvier 2013 (dite loi Duflot).


Toutefois, selon le site Open Data Hauts-de-Seine, certaines communes des Hauts-de-Seine sont bien loin de respecter ces obligations. Avec seulement 6,39 % de logements sociaux (chiffres de 2019), Neuilly sur Seine, qui enregistre que 1 950 logements sociaux se place tout en bas du classement. Mais elle n’est pas la seule : la ville de Vaucresson et ses 352 logements sociaux (9,7 %), La Garenne Colombes qui enregistre 1 684  logements sociaux (12,13 %), et la Ville d'Avray et ses 12,36 % (597 logements sociaux) ne font pas exception.


Dans le prolongement, Boulogne Billancourt et ses 8 875 logements sociaux (14,75 %), Bourg la Reine, qui connaît 8 875 logements sociaux (18,19 %), Levallois Perret avec 20,06 % de logement sociaux (6 293), Montrouge et ses 5 253 logements sociaux (21,27%), Marnes la Coquette et ses 142 logements  (21 ,58 %) et Sceaux (23 %) (1 968 logements sociaux),  ne construisent pas, à leur tour, assez de logements sociaux.


À l’inverse, c’est la commune de Gennevilliers, avec 66,37 % de logements sociaux (12 741 logements sociaux), qui dispose du plus grand nombre de logements sociaux dans le département. Bagneux (64,9 %), Villeneuve la Garenne (56,39 %) et Nanterre (55,33 %) de logements sociaux, se placent également en tête du classement.


 


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