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PARIS
Le Pavillon de l’Arsenal explore la beauté de la ville
« Qu’est-ce qui fait la beauté d’une ville ? » interroge la nouvelle exposition visible au Palais de l’Arsenal jusqu’au 26 septembre. Son site, sa morphologie, ses bâtiments, ses jardins, ses matières, ses sols ? Ses habitants, ses fragilités, son hospitalité, ses milieux, sa mesure? Comment se définit, en fonction des projets et des contraintes de chaque siècle, l’esthétique urbaine? Quelles formes pour opérer la transition climatique ?
Autant de questions et d’histoires qui invitent les visiteurs à parcourir Paris depuis le XVIIIe siècle, un pied dans l’histoire, l’autre engagé sur les chemins de la transition écologique, au fil d’un un parcours scénographique rythmé par une centaine de documents historiques, de plans, de photographies, d’entretiens vidéos réalisés par Océane Ragoucy et d’un montage inédit de références cinématographiques sur le piéton de Paris proposé par Stefan Cornic et Stéphane Demoustier. L’exposition s’enroule autour d’une prairie éphémère conçue par les paysagistes de Wagon Landscaping destinée à présenter les nombreuses espèces végétales de la tradition horticole des jardins parisiens d’hier, d’aujourd’hui et de demain dans toutes leurs variétés.
Par ailleurs, durant quatre mois, « La beauté d’une ville » propose, autour de l’exposition et de l’ouvrage qui l’accompagne, une série de rencontres, d’ateliers pédagogiques jeunes publics et de visites guidées (les samedis et dimanches à 15h) pour partager et appréhender ce qui fait la beauté de Paris. Ecologie et végétation, règlement et formes architecturales, usages et possibles demain… Les questions soulevées et le programme conçu par le Pavillon de l’Arsenal permettront à chacun d’explorer ce qui caractérise la beauté d’une ville et d’en débattre en invitant chacun(e) à participer à sa transformation.
YVELINES
Brins heArt présente un défilé d’art à Versailles
Une exposition de 33 artistes, aux univers très
différents les uns des autres, se déroule du 19 mai au 30 juin dans la Galerie
Éphémère du Bailliage à Versailles. Un large choix d’œuvres attend les
visiteurs, peintures, linogravures, tableaux sculptés, collages, arts digital,
photographies et sculptures. Ainsi qu’une création olfactive de l’artiste
nez Carole Calvez. Céline Saint-Martin, brins de France et Agnès
Janin, heART in business présentent une
dizaine d’œuvres par artistes « nous avons souhaité cette exposition riche
et ouverte sans la cloisonner dans une seule thématique ; elle est en
quelques sortes le reflet de ce que nous sommes : attirance pour la
diversité, la recherche d’une évasion artistique multiple et sans limite, à
condition qu’elle nous surprenne et qu’elle nous touche. » C’est un
Défilé d’art imaginé sur trois sessions de deux semaines chacune, afin de
permettre le roulement des artistes présentés.
Une conférence sur « les vins dans l’art » animée par Jean-Pierre Cabocel, artiste et membre du club d’œnologie de Voisins-le-Bretonneux, a lieu les 20 et 27 mai pour un montant de dix euros par personne. De même, une dégustation à l’aveugle sur l’accord du vin et du fromage se déroulera les 28 mai, 13 et 25 juin sur réservation pour une somme de 80 euros par personne.
Par ailleurs, une séance de dédicaces est prévue le vendredi 11 juin à
18 heures avec les auteurs du collectif des Disconfinés autour
de leur ouvrage « Cœur de Ville ». Ce recueil regroupe dix nouvelles sur
les commerces de proximité du centre-ville de Versailles.
L’exposition a également été pensée pour les
enfants. Un atelier de collage encadré par l’artiste collagiste André-Didier Dana
est organisé le dimanche 6 juin. Les enfants participeront à la
réalisation d’une œuvre en papier.
De plus, une structure en fer crée par Laure Simoneau servira aux spectateurs à accrocher des rubans mis en vente pour 1 euro. Les fonds récoltés serviront à acheter des fournitures d’arts plastiques pour les enfants hospitalisés à l’hôpital Mignot en partenariat avec Gibert Joseph et Eclat de verre.
HAUTS-DE-SEINE
Deux projets alto-séquanais œuvrant en faveur de la biodiversité soutenus par France Relance
Dans le cadre de France Relance, 15 projets franciliens) de restauration des écosystèmes et de valorisation des aires protégées (sur plus de 70 candidatures) sont accompagnés dans le cadre d’un appel à projets. Parmi eux, deux sont localisés dans les Hauts-de-Seine.
Le premier projet est porté par la commune de Courbevoie. Il s’agit de la restauration de la mare du parc Nelson Mandela.
Le second, soutenu par l’association ESPACES, basée à Chaville, entend valoriser écologiquement les rigoles en forêt de Fausses Reposes à Ville d’Avray.
Les 15 projets se partageront une enveloppe globale d’1 million d’euros.
En juin, une seconde phase de financement permettra de soutenir 8 autres projets, pour un total de 23 lauréats soutenus à hauteur de 1,7 million d’euros.
SEINE-SAINT-DENIS
Le Stade de Bauer fait peau neuve
La rénovation du stade Bauer de Saint-Ouen vient
de débuter et s’achèvera en 2024 pour un total de 180 millions d’euros. Le
site nécessite une restauration depuis au moins 40 ans. La réhabilitation
se fera en plusieurs phases afin de permettre aux joueurs de continuer à
s’entraîner et à jouer des matchs à domicile.
Une consultation ayant eu lieu du 4 au 26 novembre 2020, organisé par le maire pour les Audoniens, a permis grâce à 80 0000 réponses d’orienter le projet vers un stade à l’anglaise en brique homologué aux exigences de la ligue 1.
En effet, le stade ne répond plus aux exigences du football professionnel
ni aux ambitions sportives du Red Star. Le
bâtiment sera homologué pour la ligue 2 en répondant à un cahier des charges
très précis. Installation d’une pelouse naturelle, mise aux normes des
conditions d’éclairage, aménagement d’espaces protocolaires, etc. Après
rénovation, la capacité du stade atteindra les 10 000 places, contre 3 000
actuellement dans la tribune Ouest puisque celles du Nord et de
l’Est sont très vétuste.
Le Projet a été validé le 8 février dernier par
le Conseil municipal puis vendu le 18 mai par la ville de Saint-Ouen au groupe
Réalités. Ce dernier avait été désigné par la métropole du Grand Paris
dans le cadre d’un concours. Le projet avait été le lauréat grâce au rôle
actif et décisif de Karim Bouamrane, maire de
Saint-Ouen et de Yoan Choin-Joubert, PDG du
groupe Réalités. L’acte de vente a été signé pour 26,5 millions d’euros,
pourtant la date officielle de la vente n’est pas encore connue.
La ville de Saint-Ouen ambitionne de réussir à
allier l’héritage architectural du site à la création d’un nouvel écosystème
attractif. Mais aussi de prendre en compte les enjeux environnementaux, et
concevoir un stade plus humain mieux inscrit dans son quartier
L’architecte Clément blanchet, en partenariat
avec SCAU architecture, l’agence de
design Saguez et Partner projet, est chargé
d’imaginer le centre Bauer. En effet, en plus de rénover le stade, le
projet inclut la création de commerces, de bureaux, d’espaces culturels, d’un
centre de santé et d’un parking sous-terrain.
La rénovation doit être terminée pour les Jeux
olympiques (JO) de 2024. La ville espère que le stade deviendra un site
d’entraînement officiel pour les JO puisqu’il se trouve à 2 km du village des
Athlètes.
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