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HAUTS-DE-SEINE
Issy-les-Moulineaux adopte son premier budget climat
C’est une première ! Le 4 février dernier, le conseil municipal d’Issy-les-Moulineaux a voté, à l’unanimité, son premier budget climat. Engagée, la Ville entend inscrire le territoire dans une démarche pragmatique, en se fixant des objectifs annuels concrets de réduction des émissions de CO2.
Aussi, dans le respect de l’Accord de Paris qui vise à une émission quasi nulle d’ici 2050, la municipalité s’est fixé, en 2021, une réduction globale de 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 2020. Cette baisse se répercute sur différents secteurs (transports, déchets, tertiaire, industrie et résidentiel), et représente une réduction de 4 600 tonnes de CO2. Un plafond « réaliste », selon la ville, mais surtout un objectif à court terme engageant : « nous faisons souvent l’erreur d’avoir des objectifs à long terme, qu’il est facile de repousser à mesure que la date limite approche » a déclaré à ce titre le maire de la ville, André Santini.
Pour mener à bien ce projet, la ville se basera sur des indicateurs concrets et accessibles en open data. Dans le prolongement, la municipalité a créée, fin 2020, un fonds de dotations « Issy Agir pour le climat », qui « ambitionne de susciter des projets d’intérêt local pour lutter contre le changement climatique ». Rendez-vous début 2022 pour un premier bilan.
SEINE-SAINT-DENIS
« Territoire(s) » lance la 2e édition de son concours photo
Valoriser le(s) Territoire(s). C’est l’objectif du concours photo organisé par la marque territoriale In Seine-Saint-Denis et la Maison de la culture du 93.
L’an dernier, les candidats devaient rendre hommage à ce département, « sujet ou source d’inspiration ». Parmi une trentaine de participants, la photographe Valérie Frossard avait été récompensée pour sa série « Autofictions », une construction poétique de mises en sce`ne entre réalité et fiction, consistant à investir le portrait photographique des participants sous l’angle de l’introspection.
Cette année, le concours se dote d’un thème inédit : « les Nouveaux communs en Seine-Saint-Denis ». Objectif : se questionner « sur ce qui fait commun, ce qui lie, ce qui rassemble ».
« Qu’est-ce qui fait commun sur ce territoire et contribue à construire son identité hors du commun ? Qu’est-ce qui, dans les rapports aux lieux, entre les gens, permet de construire un entrelacement d’expériences singulières et partagées ? Comment saisir le bruissement du vivre-ensemble, faire émerger des images qui parlent, qui prennent la parole pour raconter une identité unique et plurielle à la fois, dans un territoire en mouvement où de nouveaux lieux et nouvelles expériences émergent ».
Les candidats ont jusqu’au 25 mars pour postuler, armés d’un dossier de candidature (à télécharger sur inseinesaintdenis.fr), d’une biographie et d’exemples de travaux photographiques déjà réalisés. Chaque artiste devra justifier d’un projet déjà en cours nécessitant d’être accompagné et développé, et dont le projet fait écho avec la thématique du concours : un travail sur le département, son territoire, ses habitants, son identité.
Le ou la lauréat(e) se verra remettre un prix de 1 500 euros par le Département. Il ou elle bénéficiera en outre d’un mentorat et d’un accompagnement de 6 mois par la commissaire d’exposition Raphaële Bertho et le secrétaire général de la MC93 Matthias Tronqual, et son œuvre sera présentée durant 2 mois minimum au sein de la Maison de la culture.
PARIS
Les archéologues manifestent pour leur salaire
Plusieurs centaines d’agents de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont manifesté mardi devant le ministère de la Culture. Ils réclamaient la mise en place de grilles de salaires cohérentes et leur revalorisation, précise l’AFP.
En effet, «?les salaires à l’Inrap n’ont pas évolué en 20 ans, et creusent les inégalités avec les autres agents du ministère de la Culture?», selon le syndicat SGPA CGT-Culture. D’autre part, il existe «?des écarts de rémunérations entre les agents de l’Inrap et ceux du ministère de l’ordre de 15 à 18?%?», rapporte Daniel Guérin, directeur général délégué de l’Inrap. Par ailleurs, Éric Michon, élu CGT à l’Inrap, pointait dans Le Bien public la semaine dernière que les jeunes qui rentrent dans la profession débutent avec un salaire « inférieur au Smic, assortie d’une prime pour ne pas être hors la loi ».
L’intersyndicale CGT, FSU et Sud Culture Solidaires, qui a lancé le mouvement, demande enfin «?une vraie politique de résorption de la précarité?» au sein de l’Inrap qui compte «?250 CDD sur 2?000 agents?».
Des discussions sont en cours entre l’établissement public, le ministère et les syndicats pour parvenir à un compromis.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
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