En bref en Île-de-France ! (92, 94, 91, 78)

HAUTS-DE-SEINE

Suresnes accueillera un Musée-mémorial du terrorisme

Un an après l’annonce par le président de la République de la création du Musée-mémorial du terrorisme lors de la première journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, nous en connaissons désormais son emplacement. C’est à Suresnes, à proximité du Mémorial de la France combattante, que s’érigera ce nouveau musée, plus précisément dans les locaux actuels de l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA) qui doit prochainement déménager à Saint-Germain-en-Laye.

« Le site correspond de manière idéale aux préconisations de la mission de préfiguration, laquelle se réjouit que les recherches actives qu’elle mène depuis un an aient pu ainsi aboutir. La symbolique du site répond à la volonté de créer à la fois un lieu de résilience et de résistance », assure la présidence dans un communiqué. « La résilience est en effet inscrite dans l’origine de ce bâtiment moderniste construit pour l’enfance en difficulté dans les années 30. La résistance est inhérente à sa localisation même, car le bâtiment est au Mont-Valérien, haut lieu de notre mémoire nationale. Le site offre ainsi un lieu de sensibilisation pédagogique à l’histoire récente qui est au cœur du projet », est-il expliqué dans ce même document. Entrant dans la phase concrète de sa réalisation, l’État assure continuer à apporter à la mission de préfiguration, en liaison notamment avec la ville de Suresnes, son concours pour l’accomplissement de toutes les dimensions de ce projet. La première pierre devrait être posée en mars 2022. 

VAL-DE-MARNE

Concours balcons et jardins fleuris

Les Campinois sont invités à participer à ce concours du 13 au 31 mai, trois prix en récompense ! Champigny-sur-Marne souhaite mettre à l’honneur ses habitants aux mains vertes qui participent à l’embellissement du cadre de vie local. Les réalisations les plus marquantes seront primées : trois prix seront à remporter et distribués par le jury composé d’élus et d’un jardinier municipal. Le principe est simple, la réalisation doit être visible depuis la rue. Il est autorisé de candidater à une seule des catégories : jardins fleuris ou balcons fleuris. 

Le déroulement :

Envoyer deux photos de votre création à l'aide du formulaire qui se trouvera en bas de page à partir du 13 mai (maximum deux photos ne dépassant pas 3 mégaoctets).

- Date limite d'envoi : 31 mai à minuit

- 3 prix sont à remporter pour chaque catégorie

- Annonce des vainqueurs le 8 juin 2021

 Les lots à gagner se matérialisent sous forme de bons d’achat chez les fleuristes de la ville pour des montants allant de 30 à 150 euros, en places de spectacles, et en colis gourmands.

ESSONNE

Une immense ferme solaire à Marcoussis

La commune de Marcoussis s'est longtemps interrogée sur l'avenir à donner à ses 46 hectares de friches difficiles à valoriser. Ce sera finalement une immense ferme solaire qui sera construite. Opérationnelle en septembre 2021, elle accueillera 58 000 panneaux photovoltaïques. Elle devrait pouvoir injecter dans le réseau national l'équivalent de la consommation annuelle électrique de plus de 10 000 personnes.

« Cette réalisation est dans la droite ligne des initiatives de la ville ces dernières années en faveur de la réduction de la consommation énergétique. Je voulais absolument un projet porteur en matière de développement durable », indique Olivier Thomas, le maire de la Ville, interrogé par Les Échos. Le projet porté par Sigeif, Syndicat intercommunal pour le gaz et l'électricité en Île-de-France est évalué à près de 20 millions d'euros. Près de trois cents ovins (brebis, agneaux, béliers) assureront l'entretien du site. 

YVELINES

Nouvelle machine de consigne pour les bouteilles en plastique

Depuis quelques semaines, des machines pour broyer les bouteilles en plastique ont été installées dans les Leclerc du Bois-D’Arcy, de Houilles et de Carrières-sous-Poissy.  Le terme B :bot est la contraction de bouteille robot, la machine transforme les bouteilles en paillettes PET pour en constituer des nouvelles. La machine peut en broyer 3 500 par jour. Le volume d’une bouteille est divisé par 3 lorsqu’elle est écrasée et par 25 quand elle est broyée en paillettes de 8 ou de 14 millimètres.  L’Utilisateur dépose sa bouteille en plastique PET qui est ensuite analysée grâce au code-barre, des capteurs vérifient sa taille, son poids et sa composition. Si elle répond à tous les critères, elle est acceptée. En cas de refus, un message s’affiche sur l’écran pour expliquer le rejet. En effet, la machine refuse les bouteilles non transparentes, pleines ou écrasées. Pour l’utilisateur, chaque bouteille acceptée lui rapporte des points ou des centimes. Le client peut aussi choisir de faire un don à l’association Océan sans plastiques. Une bouteille rapporte environ un centime. B :bot a été imaginé par Greenbig, une start-up normande, afin de pallier le problème du recyclage des bouteilles. Car tous les produits recyclables de différents matériaux sont mélangés entre eux, ce qui complique le recyclage par la suite. De plus, tous les plastiques ne peuvent pas être recyclés de la même façon. Le PET qui compose les bouteilles d’eau, de jus et de soda est l’un des plastiques qui se recycle le mieux. En France, 17 milliards de bouteilles sont jetées par an, quand une moitié à peine est recyclée, et seulement une sur 10 à Paris et Marseille. La création du projet remonte à septembre 2017 et a nécessité trois années de recherche et de développement. On compte aujourd’hui 115 machines B :bot installées dans l’Hexagone.