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Une direction s’angoisse à l’idée que son entreprise subisse une crise. La crise, c’est le grain de sable, l’élément impromptu, imprévu, qui vous bloque. Dans l’échelle de la lutte contre les dangers qui gravitent autour d’une entreprise, la crise trône en bonne position. Comme toute chose inconnue avant de l’expérimenter, elle fait peur. Elle survient inopinément et le responsable qui l’affronte n’a pas forcément une solution préétablie à lui opposer. D’un point de vue militaire, pour agir efficacement dans ce contexte, alors que la pression et les émotions vous étreignent, il importe de disposer d’une cellule calme et clairvoyante. À côté des cas désappointants qui n’ont pas été anticipés, existent de multiples risques qui peuvent entraver l’activité d’une société.
Les entreprises ont besoin de stabilité pour s’épanouir. C’est pourquoi elles tentent de bâtir des modèles économiques que rien ne perturbe. Le risk management a été inventé dans cet esprit. Il imagine à l’avance les problèmes de façon à optimiser la conception d’une réaction adéquate pour le jour où ils se présenteraient. Après avoir référencé les sources potentielles d’ennuis, le risk manager quantifie leurs impacts sur le travail de la société. Puis, il échafaude les plans qui organisent les moyens et les personnes dans l’intention de circonscrire l’apparition de tout souci. Cette approche pragmatique de la gestion des risques trouve sa place dans les entités économiques ouvertes à l’autocritique. Les solutions n’apparaissent en effet, qu’après un travail de franche discussion sans secret ni tabou. Le risk manager a le rôledélicat de faire comprendre et accepter ses propres limites à une société.
Quand un problème fâcheux arrive malgré les précautions, ses conséquences appellent des responsabilités. Là encore, une seule attitude vaut : prévoir. Dans le théâtre d’un évènement, les partis impliqués connaissent et assument leurs droits et obligations enregistrés contractuellement. Le contrat, en fonction du talent et de l’expertise du juriste se révèlera plus ou moins avantageux. Enfin, pour beaucoup de métiers spécifiques, les assureurs proposent des solutions dédiées et apparaissent comme des professionnels indispensables.
C2M
Retrouvez ce dossier dans le Journal Spécial des Sociétés n° 63 du 10 août 2016
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