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Calme plat. Les tribunaux franciliens s'attendaient à un raz-de-marée de délinquance pendant les Jeux olympiques. Il n’en a rien été. « Le niveau d’activité pénale lié aux Jeux est moins important que ce que l’on avait anticipé et que ce que l’on avait craint », détaillait à mi-parcours le procureur de la République de Bobigny, Eric Mathais. « Le bilan que nous pouvons faire de ces Jeux fait apparaître une délinquance tout à fait maîtrisée », a commenté pour sa part Pascal Prache, procureur de Nanterre.
Même son de cloche du côté de la cour d’appel de Versailles, où « les tribunaux ont constaté que le surcroît d’activité lié aux JO était raisonnable et leur permettait de traiter les dossiers habituels dans de bonnes conditions », a indiqué Jean-François Beynel, son premier président.
La réponse pénale en chiffres
Entre le 24 juillet et le 12 août, sur les 14 tribunaux judiciaires concernés, le ministère de la Justice a dénombré 227 affaires poursuivables « portant sur des faits soit commis dans les sites olympiques et fan-zones, soit au préjudice de personnes présentes spécifiquement pour la compétition », dont la moitié à Paris et au tribunal de Bobigny. Seules 8 de ces 227 affaires ont donné lieu à des classements sans suite.
Pour ce qui est de la réponse pénale, un peu plus des trois-quarts des affaires ont fait l’objet de poursuites (166 poursuites), dont près de trois-quarts avec déferrement, témoignant « de la fermeté de la réponse pénale des parquets », estime le ministère de la Justice.
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