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À l’heure où ces lignes sont écrites, la conférence de Glasgow n’est pas encore achevée. Toutefois l’absence de la Chine et de la Russie, le manque d’engagement – même si des progrès sont accomplis sur la lutte contre la déforestation qui commencera en 2030, l’abandon du charbon (même pas par tous) en 2030 ou la réduction du méthane – est criant. Le fossé s’accroît entre des engagements demeurant modestes et une situation qui se dégrade à une vitesse accélérée. Si les États répondent incontestablement à des injonctions contradictoires et si des considérations géopolitiques ou de politiques intérieures l’emportent sur toute autre considération, il en va bien différemment des acteurs non étatiques, soumis à d’autres principes de réalité. Qu’il s’agisse des entreprises, des collectivités territoriales, du monde de la finance et plus encore des jeunes, la transformation est perçue comme une réelle nécessité. Dans ce contexte, les positions juridiques et financières de l’Union européenne constituent des leviers très intéressants pour permettre une transformation effective. Ils le sont d’autant plus que le droit occupe une place croissante dans la lutte contre le dérèglement climatique.
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