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À l’heure où des millions d’avatars
évoluent quotidiennement dans des mondes virtuels, le cabinet Haas Avocats
s’intéresse de près aux enjeux juridiques de ces univers immersifs. Car même si
le métavers est déjà une réalité, de nombreuses questions persistent. Le vide
juridique lié à ce domaine invite à s’interroger tant sur les opportunités
offertes qu’aux risques économiques et juridiques liés à l’Internet augmenté.
Evoluer dans un monde virtuel
tout en restant physiquement assis sur son canapé : ce qui n’était autrefois qu’un
concept délirant inventé par la science-fiction et raconté dans les livres et
films futuristes est aujourd’hui une réalité.
Composé des mots anglais meta et
universe, le metaverse – ou métavers en français –, mot apparu pour la première
fois en 1992?dans le roman futuriste de Neal Stephenson Le Samouraï virtuel, a
déjà séduit des millions d’utilisateurs qui évoluent chaque jour, par le biais
de leur avatar, dans des univers immersifs en trois dimensions. Le jeu vidéo a
été l’un des premiers à s’emparer de cette technologie, mais face aux multiples
possibilités offertes, le métavers ne se limite plus à ce secteur et devrait
assez rapidement se développer dans les années à venir.
Témoin de cet engouement, le
cabinet Haas Avocats, spécialisé dans le droit du numérique et des nouvelles
technologies, lui a consacré un webinaire, le 21?avril dernier, durant lequel
Gérard Haas, associé fondateur, et Jean-Paul Crenn, fondateur de Vuca Strategy,
société spécialisé dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation
digitale, et auteur d’ouvrages, sont intervenus pour apporter leur expertise et
relever les atouts mais aussi les risques liés à ce monde en construction.
Durant ce rendez-vous, ces
derniers se sont plus précisément intéressés aux enjeux juridiques liés à ces
univers virtuels alternatifs qui, comme Internet fut un temps, grandissent « à
l’aveuglette », sans que personne n’en connaisse toutes les possibilités ni ne
leur impose un cadre strict. Objectif, pour le cabinet, mettre en exergue les points
d’alerte, de vigilance « en amont, pour que ce nouvel univers soit un plein
succès », souligne Gérard Haas. Car même si ces univers totalement imaginaires
se présentent comme de formidables réservoirs d’imagination juridique et
économique. Il n’y pas encore eu de véritable contentieux dans le métavers,
aussi, la doctrine se crée donc aujourd’hui progressivement, à mesure que ces
mondes augmentés se déploient.
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