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Mobilisation générale pour la Justice : une justice à bout de souffle


jeudi 16 décembre 20215 min
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16/12/2021 17:07:03 1 1 2738 10 0 8004 2615 2690 En bref en Île-de-France ! (92, 75, 91)

HAUTS-DE-SEINE 

Environnement : le quartier d’affaires La Défense se met au défi de réduire ses dépenses énergétiques

 

Depuis plusieurs années déjà, le premier quartier d’affaires d’Europe tend à limiter son impact environnemental. Se mettant au défi de réduire ses dépenses énergétiques, douze entreprises de la Défense se sont réunies pour participer, pour la première fois, au concours Cube, le Championnat de France des économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires, de l'Institut français pour la performance du bâtiment (IFPEB) dont la 6e édition a été lancée le 7 décembre dernier à Paris-la Défense Arena, laquelle participe à ce projet. Une action supplémentaire s’inscrivant dans la « Raison d’être » du quartier qui a pour objectif de devenir « le premier quartier d’affaires post-carbone au monde », assure son directeur général Pierre-Yves Guice sur le site du département des Hauts-de-Seine.

Lancé il y a cinq ans, le concours Cube entend « créer l’émulation collective et à faire un maximum d’économies d’énergie pendant un an dans les bâtiments tertiaires, un secteur qui représente 15 % des émissions de gaz à effet de serre en France selon Cédric Borel, directeur général de l’IFPEB et fondateur de ce championnat », rapporte le site du département.

Depuis le 1er octobre, le quartier d’affaires a lancé sa propre flotte composée de douze candidats, représentant environ 700 000 m2 de bureaux et 20 % de la surface construite. Pendant un an, elles se mettent au défi de réduire leurs dépenses énergétiques. Pour cette première participation, les candidats ne se donnent pas d’objectifs chiffrés, mais le quartier espère « une division par deux des gaz à effet de serre d’ici 2030 », explique Pierre-Yves Guice. « Pour y parvenir, il faut commencer à agir dès maintenant. » Notons qu’en moyenne, les participants au concours économisent 13,7 % d’énergie en un an. Car les efforts peuvent parfois être simples à réaliser, « il suffit juste de petits ajustements, comme le réglage de la température par exemple », changer certains comportements ou encore revoir l’éclairage, précise Cédric Borel.

Le concours se déroulera sur un an « afin de se tester sur les quatre saisons ». Le jury se basera sur la moyenne des trois dernières années, et calculera la différence avec cette année en cours.

Pendant toute la durée du challenge, les 240 bâtiments de bureaux participants au concours pourront bénéficier des conseils et de l’accompagnement de l’IFPEB.

 

 


 

PARIS

Hidalgo : le budget primitif de 2022 est adopté

 

Les élues et élus parisiens ont adopté le 14 décembre le budget primitif pour 2022. Ce dernier s’inscrit dans un contexte, encore incertain, de reprise de l’économie parisienne. Après avoir subi les conséquences de la crise Covid-19 dont le coût pour la Ville de Paris s’élève désormais à 1,2 milliard d’euros, la stratégie budgétaire repose notamment sur une reprise des recettes de fonctionnement (+2,3 %), sans augmentation des impôts locaux, pour préserver le pouvoir d’achat des Parisiennes et Parisiens.

Au titre des priorités d’Anne Hidalgo, favoriser un accès au logement pour toutes et tous. La Ville investira en 2022 pour atteindre l’objectif de 25 % de logements sociaux d’ici à 2025. 473 millions d’euros seront consacrés au logement social, dont 148 millions d’euros consacrés à l’acquisition foncière, tandis que 5 000 logements sociaux seront rénovés chaque année.

L’accent est également mis sur l’accélération de la transition écologique. Pour mettre en œuvre le Plan Vélo, à hauteur de 250 millions d’euros, la Ville poursuit la pérennisation de ses pistes cyclables pour faire de la capitale une ville 100% cyclable d’ici 2026. Paris continuera de développer la végétalisation des grands axes de voirie tout en renforçant la place et la sécurité de tous les piétons : élargissement des trottoirs, déploiement des rues aux écoles et des rues aux enfants, etc.








Par ailleurs, de nouveaux aménagements sont prévus pour transformer Paris à l’aune des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. La Ville s’est engagée dans plusieurs projets dont les études et travaux seront lancées cette année : le réaménagement de la Porte de la Chapelle, avec 60 millions d'euros pour la création de l’Arena et de deux gymnases, la végétalisation et la piétonisation du site Tour Eiffel pour 37 millions d’euros ou encore la rénovation du quartier Python-Duvernois. Le budget primitif 2022 permettra également de poursuivre la réhabilitation de piscines, telles que celles de Chateau-Landon (10e) et Pontoise (5e), et d'en créer de nouvelles dans les 18e et 13e arrondissements.

 

 



ESSONNE

Des professionnels de santé réfléchissent à des solutions pour lutter contre la désertification médicale

 

Le département de l’Essonne est fortement touché par la désertification médicale. Il y a quelques jours à Orsay, des professionnels de santé ont débattu pour proposer des solutions afin que les patients soient mieux accompagnés dans leur parcours de soins. Ils rédigeront ensuite un rapport avec des remèdes aux déserts médicaux qui sera remis en janvier aux candidats à la présidentielle. Cette initiative est portée par le mouvement citoyen la « France Vraiment ! » fondé par Aurélie Gros, conseillère régionale et maire du Coudray-Montceaux. « Deux tiers des internes formés en région parisienne la quittent, souvent pour la Côte d’Azur » a dénoncé Philippe Naszalyi, président du Conseil territorial de santé, lors de ces débats (propos recueillis par nos confrères du Parisien).

« Leurs honoraires sont parmi les plus bas d’Europe, 25 euros contre 80 euros en Allemagne, et ils ont des contingences administratives insupportables. », a-t-il ajouté.

« Les agences régionales de santé doivent regarder ce qui marche et proposer de l’aide administrative », préconise pour régler les difficultés administratives, Arnaud Chiche, médecin réanimateur et président du collectif Santé en danger.

Cette journée de réflexions comme celle organisée en Essonne n’est pas la seule : une série de réunions a en effet été organisée à travers le pays pour trouver des remèdes à la désertification médicale.

Des débats qui font suite, selon toute logique, à la Proposition de loi n 4784 d’urgence contre la désertification médicale présentée à l’Assemblée nationale par les députés Guillaume Garot, Valérie Rabault, Olivier Faure, Joël Aviragnet, Boris Vallaud, Gisèle Biémouret, Jean-Louis Bricout, Sylvie Tolmont et les membres du groupes Socialistes et apparentés, le 7 décembre dernier.

« Des millions de Français se sentent abandonnés par notre système de santé, plus particulièrement dans les territoires ruraux et périurbains. (…) Le problème est structurel, l’urgence est réelle, et des réponses concrètes et ambitieuses sont plus que jamais nécessaires pour préserver notre modèle de soins. » précise la proposition de loi dans l’exposé des motifs.



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