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HAUTS-DE-SEINE
Environnement : le quartier d’affaires La Défense se met au défi
de réduire ses dépenses énergétiques
Depuis
plusieurs années déjà, le premier quartier d’affaires d’Europe tend à limiter
son impact environnemental. Se mettant au défi de réduire ses dépenses
énergétiques, douze entreprises de la Défense se sont réunies pour participer,
pour la première fois, au concours Cube, le Championnat de France des
économies d’énergie dans les bâtiments tertiaires, de l'Institut français pour
la performance du bâtiment (IFPEB) dont la 6e édition a été lancée
le 7 décembre dernier à Paris-la Défense Arena, laquelle participe à ce
projet. Une action supplémentaire s’inscrivant dans la « Raison
d’être » du quartier qui a pour objectif de devenir « le premier
quartier d’affaires post-carbone au monde », assure son
directeur général Pierre-Yves Guice sur le site du département des
Hauts-de-Seine.
Lancé il y a
cinq ans, le concours Cube entend « créer
l’émulation collective et à faire un maximum d’économies d’énergie pendant un
an dans les bâtiments tertiaires, un secteur qui représente 15 % des
émissions de gaz à effet de serre en France selon Cédric Borel, directeur
général de l’IFPEB et fondateur de ce championnat », rapporte le site
du département.
Depuis le 1er
octobre, le quartier d’affaires a lancé sa propre flotte composée de douze
candidats, représentant environ 700 000 m2 de bureaux
et 20 % de la surface construite. Pendant un an, elles se mettent au défi
de réduire leurs dépenses énergétiques. Pour cette première participation, les
candidats ne se donnent pas d’objectifs chiffrés, mais le quartier espère
« une division par deux des gaz à effet de serre d’ici 2030 »,
explique Pierre-Yves Guice. « Pour y
parvenir, il faut commencer à agir dès maintenant. » Notons qu’en
moyenne, les participants au concours économisent 13,7 % d’énergie en un
an. Car les efforts peuvent parfois être simples à réaliser, « il suffit juste de petits ajustements, comme
le réglage de la température par exemple », changer certains
comportements ou encore revoir l’éclairage, précise Cédric Borel.
Le concours
se déroulera sur un an « afin de se
tester sur les quatre saisons ». Le jury se basera sur la moyenne des
trois dernières années, et calculera la différence avec cette année en cours.
Pendant
toute la durée du challenge, les 240 bâtiments de bureaux participants au
concours pourront bénéficier des conseils et de l’accompagnement de l’IFPEB.
PARIS
Hidalgo :
le budget primitif de 2022 est adopté
Les élues et
élus parisiens ont adopté le 14 décembre le budget primitif pour 2022. Ce
dernier s’inscrit dans un contexte, encore incertain, de reprise de l’économie
parisienne. Après avoir subi les conséquences de la crise Covid-19 dont le coût
pour la Ville de Paris s’élève désormais à 1,2 milliard d’euros, la stratégie
budgétaire repose notamment sur une reprise des recettes de fonctionnement
(+2,3 %), sans augmentation des impôts locaux, pour préserver le pouvoir
d’achat des Parisiennes et Parisiens.
Au titre des
priorités d’Anne Hidalgo, favoriser un accès au logement pour toutes et tous.
La Ville investira en 2022 pour atteindre l’objectif de 25 % de logements
sociaux d’ici à 2025. 473 millions d’euros seront consacrés au logement social,
dont 148 millions d’euros consacrés à l’acquisition foncière, tandis que 5 000
logements sociaux seront rénovés chaque année.
L’accent est
également mis sur l’accélération de la transition écologique. Pour mettre en
œuvre le Plan Vélo, à hauteur de 250 millions d’euros, la Ville poursuit la
pérennisation de ses pistes cyclables pour faire de la capitale une ville 100%
cyclable d’ici 2026. Paris continuera de développer la végétalisation des
grands axes de voirie tout en renforçant la place et la sécurité de tous les
piétons : élargissement des trottoirs, déploiement des rues aux écoles et
des rues aux enfants, etc.
Par
ailleurs, de nouveaux aménagements sont prévus pour transformer Paris à l’aune
des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. La Ville s’est engagée dans
plusieurs projets dont les études et travaux seront lancées cette année : le
réaménagement de la Porte de la Chapelle, avec 60 millions d'euros pour la
création de l’Arena et de deux gymnases, la végétalisation et la piétonisation
du site Tour Eiffel pour 37 millions d’euros ou encore la rénovation du
quartier Python-Duvernois. Le budget primitif 2022 permettra également de
poursuivre la réhabilitation de piscines, telles que celles de Chateau-Landon
(10e) et Pontoise (5e), et d'en créer de nouvelles dans
les 18e et 13e arrondissements.
ESSONNE
Des
professionnels de santé réfléchissent à des solutions pour lutter contre la
désertification médicale
Le
département de l’Essonne est fortement touché par la désertification médicale.
Il y a quelques jours à Orsay, des professionnels de santé ont débattu pour
proposer des solutions afin que les patients soient mieux accompagnés dans leur
parcours de soins. Ils rédigeront ensuite un rapport avec des remèdes aux
déserts médicaux qui sera remis en janvier aux candidats à la présidentielle.
Cette initiative est portée par le mouvement citoyen la « France Vraiment
! » fondé par Aurélie Gros, conseillère régionale et maire
du Coudray-Montceaux. « Deux tiers des internes formés en région
parisienne la quittent, souvent pour la Côte d’Azur » a dénoncé Philippe
Naszalyi, président du Conseil territorial de santé, lors de ces débats (propos
recueillis par nos confrères du Parisien).
« Leurs
honoraires sont parmi les plus bas d’Europe, 25 euros contre 80 euros
en Allemagne, et ils ont des contingences administratives insupportables. »,
a-t-il ajouté.
« Les
agences régionales de santé doivent regarder ce qui marche et proposer de
l’aide administrative », préconise pour régler les difficultés
administratives, Arnaud Chiche, médecin réanimateur et président du collectif
Santé en danger.
Cette
journée de réflexions comme celle organisée en Essonne n’est pas la
seule : une série de réunions a en effet été organisée à travers le pays
pour trouver des remèdes à la désertification médicale.
Des
débats qui font suite, selon toute logique, à la Proposition de loi n 4784
d’urgence contre la désertification médicale présentée à l’Assemblée nationale
par les députés Guillaume Garot, Valérie Rabault, Olivier Faure, Joël
Aviragnet, Boris Vallaud, Gisèle Biémouret, Jean-Louis Bricout, Sylvie Tolmont
et les membres du groupes Socialistes et apparentés, le 7 décembre dernier.
« Des
millions de Français se sentent abandonnés par notre système de santé, plus
particulièrement dans les territoires ruraux et périurbains. (…) Le problème
est structurel, l’urgence est réelle, et des réponses concrètes et ambitieuses
sont plus que jamais nécessaires pour préserver notre modèle de soins. »
précise la proposition de loi dans l’exposé des motifs.
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