Article précédent

Cet aperçu sur le développement du
contentieux climatique des années 2020-2021 que le Journal spécial des Sociétés
a bien voulu rendre compte, qui s'est essaimé dans tous les pays démocratiques
qui connaissent la séparation des pouvoirs, concerne les principaux éléments
fondamentaux qui se développent par la jurisprudence de ce qui pourrait être un
jour appelé « Droit climatique mondial ».
On a affaire ici au même phénomène
qui a été à la source du développement du droit de l'environnement : c'est
grâce aux tribunaux du premier degré puis, par la suite, des cours supérieures,
qu'a été reconnue l'obligation de réparer le dommage écologique ou de la mise
en place des instruments de mesures de prévention des atteintes à
l'environnement, ce que l'on a appelé « l'étude d'impact », et
aujourd'hui « l'évaluation environnementale ».
Ces décisions de justice rendues par
les tribunaux et les cours suprêmes des États démocratiques sont des véritables
laboratoires du droit dans lesquels sont examinées autant d'arguments de droit
que d'arguments de fait, en vue de réduire les émissions des gaz à effet de
serre ou de permettre l'adaptation à une véritable transition énergétique.
Et, de plus en plus, se développent
actuellement des contentieux sur les projets dit « climaticides ».
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *