Portrait-robot d'un startuper


mardi 26 avril 20162 min
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Paris est en passe de devenir la capitale mondiale des startups, c’est en tout cas l’objectif que s’est donnée la Ville de Paris qui cherche à favoriser l’éclosion d’un tel écosystème. Dans le cadre du Printemps de l’Economie, organisé par l’association Les Economiques, l’ensemble des acteurs du domaine se sont retrouvés au Carreau du Temple pour des temps d’échanges gratuits et ouverts au public.

                                         

C’est dans ce cadre qu’Elise Nebout, responsable stratégie de l’incubateur parisien NUMA, a présenté une étude intitulée « 375 startupers », coréalisée par le cabinet en conseil international Roland Berger.

 

Les analyses qui tendent à définir le portrait type du startuper sont nombreuses. Toutefois, elles ne s’attachaient jusque-là qu’à identifier les profils des entrepreneurs qui ont monté leur structure et parfois même déjà levé des fonds. Se basant sur les réponses à deux questionnaires qu’ils leur ont envoyés, le NUMA et Roland Berger ont étudié les profils de 375 entrepreneurs postulant au programme d’accélération de NUMA. « Il s’agissait de projets nouveaux nés, en cours de création et qui n’ont pas encore levé de fonds», expliquait Elise Nebout.

 

A quoi ressemble le portrait-robot de l’entrepreneur aujourd’hui ? Par quel marché est-il attiré et quels sont ses besoins ? Quelques points clés.  

 

« En 2016, le startuper est un homme, issu d’une grande école, épris de liberté et redoutant le cadre traditionnel de l’entreprise. »

 

Prédominance des jeunes hommes

 

Seul constat pessimiste de cette analyse : le startuper est un homme. 81% des créateurs de startups sont des hommes. « Pourquoi les femmes sont-elles moins présentes ? » s’interroge Elise Nebout. C’est encore un mystère.

Le startuper est jeune. En effet, 60% du panel est âgé de 25 à 34 ans. Une génération qui s’est emparée rapidement des outils numériques pour créer de nouveaux besoins et rénover l’entrepreneuriat.

 

Rejet du format « traditionnel » de l’entreprise

 

Le numérique, un domaine qui ne parle que trop peu souvent aux entreprises « traditionnelles ». C’est d’ailleurs par « rejet » du modèle traditionnel de l’entreprise que les jeunes startupers se lancent. « L’entreprise traditionnelle ne fait plus rêver ». Simon, co-fondateur de Read, une application de lecture numérique témoigne d’ailleurs de l’envie de travailler différemment : « on rejetait cette hiérarchie verticale de l’entreprise ».

 

Si « changer les règles » est l’une des raisons récurrentes qui pousse les startupers à fonder leur propre business, la recherche du challenge est la motivation première de l’entrepreneur, qui cherche avant tout des (...) 


Marie-Stéphanie Servos


Retrouvez la suite de cet article dans le Journal Spécial des Sociétés n° 32 du 23 avril 2016


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