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Paris
est en passe de devenir la capitale mondiale des startups, c’est en tout cas
l’objectif que s’est donnée la Ville de Paris qui cherche à favoriser l’éclosion
d’un tel écosystème. Dans le cadre du Printemps de l’Economie, organisé par
l’association Les Economiques, l’ensemble des acteurs du domaine se sont
retrouvés au Carreau du Temple pour des temps d’échanges gratuits et ouverts au
public.
C’est
dans ce cadre qu’Elise Nebout, responsable stratégie de l’incubateur parisien
NUMA, a présenté une étude intitulée « 375
startupers », coréalisée par le cabinet en conseil international
Roland Berger.
Les
analyses qui tendent à définir le portrait type du startuper sont nombreuses.
Toutefois, elles ne s’attachaient jusque-là qu’à identifier les profils des
entrepreneurs qui ont monté leur structure et parfois même déjà levé des fonds.
Se basant sur les réponses à deux questionnaires qu’ils leur ont envoyés, le NUMA
et Roland Berger ont étudié les profils de 375 entrepreneurs postulant au
programme d’accélération de NUMA. « Il
s’agissait de projets nouveaux nés, en cours de création et qui n’ont pas
encore levé de fonds», expliquait Elise Nebout.
A quoi
ressemble le portrait-robot de l’entrepreneur aujourd’hui ? Par quel
marché est-il attiré et quels sont ses besoins ? Quelques points clés.
« En 2016, le startuper est un homme, issu
d’une grande école, épris de liberté et redoutant le cadre traditionnel de l’entreprise. »
Prédominance des jeunes hommes
Seul
constat pessimiste de cette analyse : le startuper est un homme. 81% des
créateurs de startups sont des hommes. « Pourquoi les femmes sont-elles moins présentes ? »
s’interroge Elise Nebout. C’est encore un mystère.
Le
startuper est jeune. En effet, 60% du panel est âgé de 25 à 34 ans. Une
génération qui s’est emparée rapidement des outils numériques pour créer de
nouveaux besoins et rénover l’entrepreneuriat.
Rejet du format « traditionnel »
de l’entreprise
Le
numérique, un domaine qui ne parle que trop peu souvent aux entreprises
« traditionnelles ». C’est d’ailleurs par « rejet » du
modèle traditionnel de l’entreprise que les jeunes startupers se lancent. « L’entreprise traditionnelle ne fait plus
rêver ». Simon, co-fondateur de Read, une application de lecture
numérique témoigne d’ailleurs de l’envie de travailler différemment :
« on rejetait cette hiérarchie verticale de l’entreprise ».
Si « changer les règles » est l’une des raisons récurrentes qui pousse les startupers à fonder leur propre business, la recherche du challenge est la motivation première de l’entrepreneur, qui cherche avant tout des (...)
Marie-Stéphanie Servos
Retrouvez la suite de cet article dans le Journal Spécial des Sociétés n° 32 du 23 avril 2016
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