« Droit des sociétés », un ouvrage qui se veut « analytique et synthétique »


lundi 8 janvier 20242 min
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Les éditions Ellipses viennent de lancer la 7e édition de cet ouvrage conçu par le professeur Deen Gibirila. Le JSS a pu échanger quelques mots avec l’auteur.

JSS : Pouvez-vous retracer votre parcours ?

Deen Gibirila : Après avoir effectué des études à la faculté de droit de Bordeaux où j’ai soutenu ma thèse de doctorat en droit en juin 1974, j’ai démarré dans la carrière universitaire en 1975 en coopération. J’ai respectivement enseigné à la faculté de droit d’Oran (Algérie), à la faculté de droit de Brazzaville (Congo) et à l’École nationale d’administration et de la magistrature du Burkina Faso.

De retour de coopération, j’ai été nommé d’abord à l’IUT (Institut universitaire de technologie) de Toulouse III (Paul Sabatier), puis à la faculté de droit et science politique de Toulouse I (Capitole), d’abord en qualité de maître de conférences, puis en tant que professeur, jusqu’en septembre 2016. Actuellement professeur émérite, je poursuis l'enseignement du droit des sociétés dans le cadre de l’UNJF (Université Numérique Juridique Francophone). J’écris également dans différentes revues et encyclopédies juridiques.

JSS : Pourquoi avoir créé le livre Droit des sociétés ?

D.G. : Le droit des sociétés, ma matière de prédilection, est réputé difficile par sa technicité, la diversité de ses aspects et sa mouvance. Ce qui le rend à la fois passionnant et angoissant, tant il exige un suivi constant de l’actualité législative et jurisprudentielle. Cette veille nourrit les débats doctrinaux, source de « remue-méninges » complémentaires des « remue-ménages » causés par les fréquentes initiatives du législateur. Ces différentes évolutions ont rendu nécessaire la 7e édition, parue en janvier 2024. Elle comporte 580 pages.


JSS : Comment est construit le livre ?

D.G. : Cet ouvrage se propose de livrer au lecteur le cœur de la matière qui en est l’objet, à savoir les sociétés civiles, les sociétés commerciales et les groupements d’intérêt économique, dans une approche à la fois analytique et synthétique. Il comporte une partie préliminaire qui conduit le lecteur à « faire connaissance » avec le droit des sociétés, une première partie intitulée « Droit général des sociétés » qui traite des règles communes à toutes les sociétés, et une deuxième partie intitulée « Droit spécial des sociétés » qui analyse les règles spécifiques à chaque type de sociétés.

JSS : A quel public le conseillez-vous ?

D.G. : Bien qu’a priori destiné aux étudiants des Facultés de droit, cet ouvrage intéresse également ceux des autres filières (IAE, CNAM, IPST, Écoles de commerce et de gestion…), mais encore, les conseils, et les membres de professions libérales. Les cadres et salariés d’entreprises aussi y trouveront certainement de précieuses informations.

 


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