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Le prix qui récompense chaque année un roman policier reflétant au mieux la réalité des enquêtes judiciaires a été décerné à Christophe Molmy pour son ouvrage « moderne » et « captivant », « Brûlez tout ».

Un prix prestigieux pour son septième roman. Mardi 4 novembre, l’ancien chef de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Paris, Christophe Molmy, s’est vu remettre le prix très convoité du Quai des Orfèvres des mains du nouveau préfet de Police Patrice Faure, successeur de Laurent Nuñez -devenu ministre de l’Intérieur, et également présent ce jour-là.
C’est au sein de la Direction de la Police Judiciaire que Christophe Molmy a été sacré lauréat pour son ouvrage Brûlez tout, « un thriller d’une grande modernité, en résonance directe avec l’actualité sociale et politique », décrit la préfecture de police. Avec ce roman, l’ancien chef de la BRI « démontre une fois de plus sa capacité à saisir le pouls de notre société tout en captivant le lecteur ».
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Le prix, qui fêtait notamment ses 80 années d’existence ce soir-là, est décerné chaque année par un jury composé de 23 policiers, magistrats et journalistes indépendants, qui se prononce sur une sélection de manuscrits anonymes. Le jury ne considère ainsi que la qualité du texte soumis à son appréciation, dans le respect des procédures et des vraisemblances policières, scientifiques ou judiciaires, détaillent les Editions Fayard, qui publient l’ouvrage.
Un défi relevé par celui qui dirige aujourd’hui la brigade de protection des mineurs. Il raconte l’histoire de Sacha Letellier, « flic à l’ancienne » qui doit faire face à un mystérieux groupe semant la terreur et diffusant « ses exploits sur les réseaux sociaux ».

Avec cette intrigue, l’auteur, qui compte également dans ses interventions la tuerie du Bataclan, explore avec « une rare acuité les nouvelles formes de contestation sociale : le mouvement Watchmen, incarnation d’une résistance numérique inédite ; l’usage des réseaux sociaux comme instrument de déstabilisation ; ou encore les tensions générationnelles qui traversent les institution ».
Brûlez tout a été choisi parmi une poignée de manuscrits, et rejoint les dizaines de précédents lauréats du prix du Quai des Orfèvres. L’année dernière, c’est Olivier Tournut, secrétaire général de l’Autorité nationale des jeux, qui a été récompensé pour son premier roman, Post Mortem.
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