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Etampes : Franck Marlin et son adjoint relaxés au bénéfice du doute

Le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes a rendu son délibéré ce mardi 14 octobre dans l’affaire concernant le maire d’Étampes, Franck Marlin, et son ancien adjoint, Gérard Hébert, poursuivis pour détournement et recel de fonds publics.


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Mylène Hassanymardi 14 octobre2 min
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Franck Marlin interviewé par Radio Sensations, en 2022. ©Capture Youtube

Les juges essonniens ont prononcé la relaxe pour les deux hommes, au bénéfice du doute. Le tribunal estime que les éléments présentés n’établissent pas la culpabilité de manière certaine.

Les poursuites concernaient notamment une indemnité de départ de plus de 27 000 euros versée à Gérard Hébert en 2017 dans le cadre d’un licenciement pour « perte de confiance », alors qu’il exerçait les fonctions de collaborateur de cabinet. Selon la justice, ce versement n’était pas légal au regard de son statut – son contrat ne prévoyait pas une telle indemnité en cas de licenciement -, et avait déclenché l’ouverture d’une enquête.

« Des zones d’incertitudes »

Lors du procès, qui s’est tenu en septembre dernier, le parquet avait requis à l’encontre de l’édile une peine de 12 mois de prison avec sursis, une amende de 5 000 euros et une peine d’inéligibilité de 5 ans. Franck Marlin clamait son innocence depuis le début des investigations, plaidant une erreur administrative dans la rédaction des contrats. Une peine de 10 mois de sursis et des sanctions financières avaient été demandées pour le second prévenu, adjoint délégué à l’urbanisme.

Franck Marlin était également soupçonné d’avoir fait disparaître des éléments incriminants, notamment des pièces concernant le licenciement de Gérard Hébert.

Le tribunal a notamment relevé que des zones d’incertitude subsistaient — sur la justification du licenciement, la conformité procédurale ou l’interprétation juridique applicable.

À l’issue du verdict, Franck Marlin a annoncé son intention de se porter candidat pour les élections municipales de 2026. Pour l’instant, le parquet d’Evry n’a pas annoncé son intention de faire appel de la relaxe.

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