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Après Brest, Brive-la-Gaillarde, Annecy, Toulouse et Strasbourg, première ville signataire de la Déclaration Européenne des Droits de l’Animal (DEDA) en février dernier, Paris rejoint la liste. À l’occasion de la Journée mondiale des animaux, le 4 octobre dernier, le texte a en effet été approuvé à la Maison de l’animal, ouverte en début d’année dans […]
Après Brest, Brive-la-Gaillarde, Annecy, Toulouse et Strasbourg, première ville signataire de la Déclaration Européenne des Droits de l’Animal (DEDA) en février dernier, Paris rejoint la liste.
À l’occasion de la Journée mondiale des animaux, le 4 octobre dernier, le texte a en effet été approuvé à la Maison de l’animal, ouverte en début d’année dans la capitale, en présence de divers acteurs engagés pour la cause animale.
C’est une version affinée du 7 septembre qui a été signée. Le texte a été rédigé par un collectif de chercheurs en droit animalier et coordonnée par le professeur Jean-Pierre Marguénaud. Des modifications apportées « pour lever toute ambiguïté », est-il précisé en fin de texte.
Avec ses 14 articles, la DEDA vise à « inspirer les législateurs européens et promouvoir une meilleure protection juridique des animaux, acceptée et appliquée dans toute l’Europe », explique l’association Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) présente le jour de la signature à Paris.
Découpé en quatre grands titres principaux – les interdictions, la préservation, la condition juridique, l’éducation et la formation –, le texte liste une série de principes concernant les droits des animaux, à commencer par leur droit d’être dotés d’une personnalité juridique et de ne pas subir quelconque acte de cruauté.
À lire aussi : Un ministère dédié à la cause animale va-t-il voir le jour ?
Possédant déjà « un large soutien à travers l’Europe », pointe l’OABA, le texte a vocation à être signé par le plus de villes, organisations et personnalités possibles, et s’ajoute aux initiatives déjà mises en place pour le droit des animaux ou en passe de l’être.
Courant septembre, une nouvelle demande issue plusieurs associations a été déposée auprès de Sébastien Lecornu. Objectif : réfléchir à la création d’un ministère dédié à la cause animale. La requête devrait être réitérée au ou à la prochain(e) ministre.
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