Politique

Lancement en Essonne de l’édition 2026 du Prix Ilan Halimi

La 7e édition du Prix Ilan Halimi a été officiellement ouverte ce 2 septembre à Sainte-Geneviève-des-Bois, lors d’une cérémonie rassemblant plusieurs élus du territoire, ainsi que Valérie Pécresse et Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.


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Mylène Hassanyjeudi 4 septembre2 min
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Lancement du prix Ilan Halimi, le 2 septembre 2025 à Sainte-Geneviève des Bois.
Lancement du prix Ilan Halimi par les élus, le 2 septembre 2025 à Sainte-Geneviève des Bois.
Lancement du prix Ilan Halimi, le 2 septembre 2025 à Sainte-Geneviève des Bois. ©Ville de Sainte-Geneviève des Bois

Ce lancement officiel, depuis le lycée Albert-Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois, a été marqué par la plantation d’un arbre à la mémoire d’Ilan Halimi. La cérémonie intervient dans le contexte des vingt ans de la mort de ce jeune homme de confession juive, retrouvé mort en 2006 le long des voies du RER C, à Sainte-Geneviève, à la suite de longs jours de torture par le « gang des barbares ».

Créé par le conseil général de l’Essonne en 2014, à l’époque présidé par Jérôme Guedj, le prix Ilan Halimi a été généralisé au territoire en 2018 sous la houlette de la DILCRAH. « Hélas, la nécessité de mobiliser contre le racisme et l’antisémitisme n’a pas faibli depuis, bien au contraire », a réagi Jérôme Guedj, aujourd’hui député (PS) de la 6e circonscription de l’Essonne, rappelant l’abattage récent d’un arbre hommage à Ilan Halimi à Epinay-sur-Seine (93).

À lire aussi : (93) Hommage à Ilan Halimi : un olivier commémoratif abattu à Épinay-sur-Seine

 « En Essonne, nous avions connu un tel acte de mépris en 2019 et l’arbre de Sainte-Geneviève-des-Bois avait pu être replanté (à partir des boutures de l’arbre sectionné) », a évoqué l’élu.

Le prix Ilan Halimi distingue chaque année des collectifs de jeunes âgés de 13 à 25 ans, qu’ils soient scolarisés, étudiants, engagés dans la vie associative ou inscrits dans un parcours d’insertion. Les projets présentés peuvent être des productions culturelles, des créations numériques, des actions sportives ou encore des initiatives éducatives. L’édition 2026 s’articulera autour de quatre distinctions : le Grand Prix, le Prix Étudiant et deux Prix du Jury.

« Honorer la mémoire d’Ilan Halimi et soutenir la jeunesse qui lutte contre la haine : un engagement que je poursuis chaque jour avec les élus essonniens. Contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations », a posté de son côté David Ros, sénateur (PS) de l’Essonne et maire d’Orsay.

Présente lors de la cérémonie, la ministre Aurore Bergé a qualifié l’édition 2026 de « promesse pour l’avenir », avec un prix ne serait « pas qu’un acte de mémoire » et qui « incarne ce que la République attend de sa jeunesse : le courage de dire non aux préjugés, non aux haines, non aux indifférences ».

Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes et devront être déposées avant le 21 décembre 2025 sur le site de la DILCRAH. Chaque groupe doit être composé d’au moins cinq jeunes et être accompagné par un référent majeur. Les dossiers doivent être adressés par voie électronique, accompagnés de visuels ou vidéos illustrant les projets proposés.

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