Article précédent

Lors d’une interview accordée à RTL ce mercredi 10 septembre 2025, Gérald Darmanin, fraîchement démissionnaire après la chute du gouvernement Bayrou, a affirmé sans détour : « Si je reste au gouvernement, c’est mon souhait ; je n’ai pas d’autre envie que de rester au ministère de la Justice. »
Gérald Darmanin pourra-t-il compter sur sa relation privilégiée avec Sébastien Lecornu, Premier ministre fraîchement nommé en lieu et place de François Bayrou, pour garder son poste place Vendôme ? Dans une intervention matinale sur RTL ce 10 septembre, le garde des Sceaux a expressément témoigné son désir de rester aux commandes du ministère de la Justice.
Il a estimé avoir « fait un travail très important avec les agents et les magistrats depuis 9 mois ». Et a évoqué les chantiers qu’il souhaite concrétiser s’il devait rester garde des Sceaux : la construction de quatre nouvelles prisons de haute sécurité, « pour qu’une prison ressemble à une prison, où les délinquants ne puissent pas communiquer à l’extérieur », ainsi que la poursuite de réformes pénales « fortes », telles qu’une ordonnance de sûreté pour les enfants, le divorce avec la garde d’enfants en résidence alternée par principe, et une loi pénale plus « ferme ».
À lire aussi : Vote de confiance : à l’Assemblée nationale, les députés poussent François Bayrou vers la sortie
« Si je reste au gouvernement, c’est mon souhait ; je n’ai pas d’autre envie que de rester au ministère de la Justice », a-t-il asséné, assurant toutefois qu’il soutiendrait, peu importe le scénario, le très macroniste Sébastien Lecornu : « Que je sois au Parlement, que je retourne dans ma mairie à Tourcoing ou que je sois au gouvernement. »
Réagissant à la nomination à Matignon de l’un de ses amis intimes – il avait choisi Sébastien Lecornu comme témoin de mariage et parrain de l’un de ses enfants, rappelle l’AFP – Gérald Darmanin a salué « un homme d’écoute et de dialogue », « en considération des gens ».
Le troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée nationale est accueilli sévèrement par les oppositions. Il prend ses marques ce mercredi à Matignon où il va commencer par consulter les groupes politiques, sur fond de mobilisation dans le pays, afin de trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement.
L’équipe actuelle et démissionnaire, elle, va devoir gérer les affaires courantes durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *