Comment la détention privée d’arme à feu est-elle régulée en France ?


mardi 8 août 20232 min
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Le taux d’armement en France fait partie des plus faibles au monde. Afin de préserver la sécurité des individus, la règlementation limitant la possession d’armes a toujours existé : elle est toutefois désormais sous l'emprise européenne et s'inscrit dans le contexte numérique. Mais comment sont classées les armes ? Qui est habilité à détenir une arme à feu à titre privé ? On fait le point.

Selon l’agrégateur Statista.com, 45% des foyers américains déclaraient avoir au moins une arme à feu en 2022. Le taux d’armement (nombre d’armes par habitant) est estimé à 88,8% dans leur pays. Si aux États-Unis, l’achat et le port d’arme sont plutôt aisés, en Europe, la réglementation et les mentalités aboutissent à un environnement tout autre. Le taux d’armement flirte avec les 30% en Autriche et en Allemagne, 22% en Grèce… et 15% en France, dont la législation est particulièrement restrictive, bien que l’industrie française soit le troisième marchand d‘armes au monde.

La première réglementation daterait de Charlemagne

Depuis que l'arme (blanche) s'est généralisée, un cadre a été imposé. Dans la Rome antique, le Rubicon marquait la frontière naturelle que les légions en arme ne pouvaient pas franchir. En France, la première trace de réglementation semble être un capitulaire de Charlemagne en 805 qui interdit le port de l’épée dans les assemblées. S’agissant des armes à feu, suite à une déclaration de François Ier en 1532, c’est le port de l’arquebuse qui est interdit. À la Révolution française, le droit de chasse est libéralisé. Plus tard, sous la IIIe république, les clubs de tir se multiplient.

En 1845, apparaît à Paris le calibre Flobert, une arme de salon avec laquelle la belle société s'entraîne en privé. L’apprentissage du tir se développe simultanément dans les écoles. En 1885, deux armuriers, Etienne Mimard et Pierre Blachon, rachètent une entreprise qui devient la Manufacture française d’armes de

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