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Ces magistrats ont signé une pétition contre la séparation des carrières du siège et du parquet. Alors qu'en France, il est souvent question de l'indépendance du procureur de la République vis-à-vis du pouvoir exécutif, qu'est-ce qui suscite une réforme en sens contraire de l'autre côté des Alpes ? Explication.
Vers une séparation des carrières du siège et du parquet en Italie ? Ils sont 1 028 à avoir signé une pétition contre. Ils contestent la réforme du siège et du parquet émise par Carlo Nordio, ministre de la Justice, et Giorgia Meloni, présidente du conseil des ministres. Séparer les deux carrières impliquerait en Italie une organisation différente du conseil supérieur de la magistrature et une formation distincte à l’origine pour un choix définitif de fonction.
La réforme ne donnerait pas de réponse « aux attentes de chacun pour une justice juste, impartiale et équitable » selon Umberto Monti, le procureur qui a porté la pétition au gouvernement et au parlement. Une séparation des carrières aboutirait, selon ses signataires, à une dépendance des procureurs au ministre en place.
Parmi les pétitionnaires, figurent des personnalités de renom telles que Nicola Gratteri, procureur antimafia à Naples, et Gherardo Colombo, ancien magistrat du parquet qui a participé à l'opération Mani pulite (mains propres) dans les années 1990 sur le financement des partis au pouvoir.
Contrairement à la France qui a opté pour un système plutôt inquisitoire, l'Italie est orientée vers
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