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VAL-D’OISE
Du 15 au 20 novembre, une « Semaine du handicap » à Franconville
À l’occasion de sa 1re édition de la Semaine du handicap, du 15 au 20 novembre, la commune de Franconville organise spectacles dédiés, ateliers de mise en situation, conférences, projections, débats, etc. Les activités proposées s’adressent aux familles, écoliers, personnels enseignant, adolescents, professionnels travaillant dans les structures petite enfance ou encore aux assistantes maternelles indépendantes. L’objectif est de confronter les valides à la différence et de favoriser l’inclusion des enfants et des adultes en situation de handicap.
Signalons que cette année, Franconville a ouvert un pôle handicap destiné à accompagner les handicapées de la commune. Emilie Deslandes, éducatrice spécialisée, intervenant dans le champ éducatif et social depuis une vingtaine d’années a été recrutée pour remplir cette mission. Travailleure sociale, elle informe, oriente et suit les personnes concernées (par exemple : aide à la constitution d’un dossier de reconnaissance auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées). Elle veille à l’inclusion scolaire et périscolaire des élèves en situation de handicap. Emilie Deslandes anime également des actions de sensibilisation et œuvre en faveur de l’accessibilité au sein des structures publiques, en collaboration avec les services de la Ville et acteurs mobilisés sur le territoire. Elle reçoit au CCAS, sur rendez-vous.
SEINE-SAINT-DENIS
Troisième édition de la Biennale de Paname
La troisième édition de la Biennale de Paname se déroule du 21 octobre au 11 novembre 2021 à la Serre de Saint-Ouen. Cette année, une nouvelle formule a été imaginée : le festival dure désormais plus longtemps, 23 jours exactement, l’objectif étant de transformer la biennale en un vrai lieu de vie et d’art. 20 jeunes artistes y présentent leurs œuvres, dans un espace de 1 400 m2.
Ce rendez-vous contemporain pluridisciplinaire organisé par
les artistes eux-mêmes, se déroule tous les 2 ans. Il a été imaginé et crée par Salomé Partouche et
Jean Samuel Halifi, deux artistes
plasticiens audonien. Leur objectif :
mettre en avant l’art, mais surtout le rendre accessible à tous ! Les
maîtres-mots sont « approche libre,
accessible et inspirante », c’est-à-dire rendre les institutions
artistiques plus démocratique en créant de nouveaux chemins moins conventionnels
« On en avait marre des vernissages un peu guindés, un peu pompeux où
l'on s'ennuie. […] On fait de l'art pour tout le monde », confiait le
duo à Melty en 2019. »
Au cœur de Saint-Ouen, « les
visiteurs sont invités à voguer entre installations, performances, peintures,
sculptures » mais aussi à assister à des dj set,
des showcases, des ateliers et des conférences. Par ailleurs, des stands
de nourriture ont été pensés pour tous les goûts : de la cuisine africaine
nomade de la maison Guro, des burgers du foodtruck Deli’street et
les rouleaux de printemps de chez Niri smart roll.
La Biennale de Paname est organisée en
partenariat avec la Mairie de Saint-Ouen, Radio Nova, l'Atelier de
Paname, Paulette, Melty, le bonbon ou encore Paris Secret. Pour le
futur ils espèrent que la biennale de Paname soit à
l’image de la biennale de Venise, et se déroule dans toute la capitale.
La Biennale de Paname est ouverte tous les jours de 11 h à 21 h, l’entrée est libre.
VAL-DE-MARNE
Bénévol'Auto, une aide pour le permis de conduire
La commune du Perreux-sur-Marne a choisi d’aider les personnes âgées de 18 à 25 ans à obtenir leur permis de conduire. Elle a mis en place « Bénévol’Auto », un dispositif d’aide au financement du précieux sésame, en échange d’heures de bénévolat. Dans la pratique, contre 70 heures de bénévolat réalisées au sein d’une association perreuxienne ou dans l’un des services municipaux, les candidats pourront bénéficier d’une aide de 600 € pour financer leur permis de conduire. Versé directement à l’une des auto-écoles partenaires, ce soutien pécuniaire vise à rendre plus supportable pour les jeunes une dépense souvent lourde dans leur budget. La mesure présente aussi l’intérêt de les doter d’un atout important utile à l’insertion sociale et professionnelle, indépendamment de la formation.
Comment postuler ? Pour bénéficier du dispositif « Bénévol’Auto », le jeune perreuxien doit remplir un dossier dans lequel il expose sa situation familiale, sociale, scolaire, professionnelle et explique ses motivations. Si sa candidature est retenue, il s’engage alors à suivre assidûment les séances d’apprentissage (Code et la route et conduite) et à honorer ses heures de bénévolat d’intérêt général à caractère humanitaire, social et environnemental. Composée d’élus, de membres du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et d’agents de la Ville, la commission d’attribution se prononce sur chaque dossier déposé.
Plus de renseignements au CCAS (7, allée de Bellevue) – 01 48 71 53 82
YVELINES
Chambourcy : plan local d’urbanisme retoqué par le tribunal
Le tribunal administratif de Versailles a retoqué la révision générale du plan local d’urbanisme (PLU) de Chambourcy qui avait été approuvée lors du conseil municipal en juillet 2019. Selon le tribunal, le PLU contient au moins deux illégalités : un vice de forme et une irrégularité de fond. Le tribunal reproche à la commune d’avoir modifié son plan après la procédure d’enquête publique et d’avoir autorisé des constructions trop proches d’une autoroute, dans une bande de 55 mètres de l’axe de l’autoroute A14. Pourtant, le Code de l’urbanisme interdit toutes constructions dans une bande de 100 mètres de part et d’autre de l’autoroute. Bien sûr, des dérogations sont possibles, à condition de réaliser une étude approfondie qui prend en compte les questions « de nuisances, de sécurité, de qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l’urbanisme et des paysages ». Ce qui n’a pas été fait pour le plan local d’urbanisme.
« Après avoir relevé que le projet de plan local d'urbanisme de Chambourcy finalement adopté reprend des modifications qui ne figuraient pas dans le projet soumis à enquête publique, le tribunal a estimé que celles-ci ne procédaient pas de l'enquête publique car elles émanaient uniquement de la commune, auteur du document d'urbanisme en litige. » à fait savoir le tribunal de Versailles
La
municipalité, de son côté, voit des points positifs dans la décision du
tribunal administratif : « sur le fond, il n'y a aucun problème.
Le projet d'aménagement et de développement durable, les grandes orientations
d'aménagement ont été confortés et validés ». Pour la ville, le juge a
soulevé des problèmes « tout
à fait mineurs que nous allons rectifier. Cela va juste entraîner un différé de
quelques mois par rapport à la réalisation des objectifs. » En attendant, la collectivité relancera la
procédure de PLU. « Nous menons les trois démarches en même temps pour
tenter d'aller vite », déclare Pierre Morange, le maire de la commune.
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