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Dans bien des cas, l’intelligence artificielle et son utilisation questionnent, voire inquiètent. Cette technologie qui fait souvent débat pourrait toutefois améliorer l'accessibilité à la justice. Décryptage des potentiels exploitables.
Dans le cadre de son programme DL4T (Deep Law for Tech), l’Université Côte d’Azur a organisé une conférence en mai dernier, « L’IA générative dans le domaine juridique : une approche nuancée ». À cette occasion, Karim Benyekhlef, professeur de droit et collaborateur du Laboratoire de Cyberjustice à l’Université de Montréal, était invité à développer le sujet et à présenter les avancées des recherches universitaires.
L’intelligence artificielle générative se définit comme un système informatique automatisé, générant du texte. Ce système entre dans la classification des « grands modèles de langages », qui se chargent de simplifier et de prédire des mots. Parmi ces « grands modèles de langage », l’utilisateur peut retrouver ChatGPT, créé par l’entreprise Open AI ou encore Gemini, pensé par Google.
Pour Karim Benyekhlef, l’intelligence artificielle générative « ne constitue pas une approche nouvelle, mais plutôt une sous-catégorie d’apprentissages automatiques, marquée par une haute approche statistique ». Ainsi, contrairement à ces précédentes versions, l’intelligence artificielle générative « ne requiert pas de règles explicites prédéterminées pour fonctionner », libérant la main humaine d’une importante charge de travail lors de son élaboration. De ce fait, l’intelligence artificielle générative peut s’adapter aux changements de données ou à l’ajout de nouvelles informations tout en adaptant ses contenus générés.
Les capacités certaines portées par l’intelligence artificielle générative ne sont pourtant pas sans danger. Le professeur de droit rappelle les trois grands risques que comporte l’utilisation de cette technologie. Le premier est l’affabulation et la production de fausses informations. En effet, ce type d’outil peut inventer des réponses « plausibles » aux questions qui lui sont posées, mais finalement erronées, si elles ne font pas l’objet de contrôle ou de vérification.
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