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Cette nouvelle parution du 19
septembre de l’organisation patronale, actualisée par ses experts et à
destination de tous les professionnels souhaitant s’installer en secteur
libéral, permet via des « fiches pratiques » « d’y voir plus
clair, de la genèse du projet à la concrétisation de l’activité »,
notamment sur les nouvelles manières de s’immatriculer.
Comme chaque année depuis 2011,
l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) poursuit son accompagnent auprès
des professionnels souhaitant s’installer en secteur libéral, grâce à son guide
« S’installer en profession libérale ».
Publié cette année le 19
septembre, ce guide pratique de 114 pages actualisé par
les experts de l’organisation patronale revient sur les questions fondamentales
à anticiper au moment de s’installer. Un accompagnement nécessaire, sachant que
« les professions libérales représent[ent] près du tiers des
entreprises françaises, soit 2,8 millions d’actifs et 1,2 million de salariés »,
est-il indiqué dans les propos introductifs du président de l’UNAPL Michel
Picon.
Et si le guide conserve sa
structure et ses 11 chapitres par rapport à l’édition de 2022 (parmi lesquels « Avant
l’immatriculation », « Votre statut fiscal et social » ou encore
« Les cas particuliers »), des nouveautés ont toutefois été apportées.
Toutes les professions
libérales doivent s’immatriculer via le Guichet unique des entreprises
En effet, le chapitre 4 de la
nouvelle édition, intitulé « Lancement des opérations », revient sur le
processus de création d’une entreprise.
À la différence de l’année
2022, toutes les sociétés libérales peuvent désormais utiliser le guichet, y
est-il indiqué. Les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés y étaient
exclus avant 2023.
Mais la grande nouveauté
réside dans l’immatriculation des sociétés, puisque toutes les professions
libérales, depuis le 1er janvier 2023, doivent passer par ce guichet
pour effectuer leurs formalités de création d’entreprise notamment, ce guichet
étant la voie unique pour cela. Les entreprises créées seront par la suite
inscrites au Registre national des entreprises (RNE), précise le guide.
En outre, l’accès à ce
guichet permet au professionnel libéral de « suivre et administrer les
formalités créées depuis des tableaux de bord, renseigner les informations et
déposer les pièces d’un dossier complémentaire demandées par les autorités
compétentes, et de disposer d’une visibilité sur l’état de la demande ».
Par ailleurs, le tableau du
chapitre 6, « Les principales structures juridiques », a été complété
par une nouvelle colonne indiquant pour quelles formes les professions
libérales de santé peuvent opter. Si les professionnels libéraux juridiques et
judiciaires peuvent choisir n’importe quelle forme (entreprise individuelle,
SARL de droit commun ou encore SA ou SAS), dans le domaine de la santé, à
l’exception des pharmacies d’officine et vétérinaires, la SA, la SAS, la SARL
et l’EURL de droit commun sont interdites.
Un changement de TVA à
prendre en compte
Le chapitre 7 « Votre
statut fiscal et social » indique également un changement dans les trois
régimes de TVA. Le premier régime de la franchise en base de TVA calculé sur un
chiffre d’affaires (CA) inférieur à 34 400 euros en 2022 passe en 2023 à
36 800. Les deuxième et troisième régimes réels ont également été
modifiés.
Côté cotisations sociales, le
tableau des taux pour les professions libérales réglementées et non réglementées
a été mis à jour, à l’instar de celui sur les cotisations dans le cas où les
revenus libéraux ne sont pas suffisants.
Un paragraphe supplémentaire sur
les accidents du travail a également été ajouté, informant qu’une prise en
charge via une assurance complémentaire spécifique à souscrire volontairement
auprès de la CPAM est possible.
Plus globalement, l’édition
2023 continue de répondre aux questions fondamentales pour s’installer en
profession libérale, afin de permettre à toute personne « d’y voir plus
clair, de la genèse du projet à la concrétisation de l’activité »,
peut-on lire sur le site Internet de l’UNAPL. En ce sens, l’organisation a
également signé le 11 juillet dernier une convention tripartite avec l’Union des auto-entrepreneurs
(UAE) et le réseau des Associations régionales agréées des professions
libérales (ARAPL) « visant à améliorer l’accompagnement des
professionnels libéraux dans leur démarche de création d’activité »,
avec notamment la création de nouvelles Maisons des professions libérales.
Allison
Vaslin
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