Corbeil-Essonnes se prépare à accueillir un hôtel industriel en cœur de ville

Avec ce projet privé, mené par l’opérateur Segat, Corbeil veut « dynamiser son cœur de ville et ses emplois », révèle cette semaine le quotidien Les Echos. Aidé d’un emplacement stratégique, à proximité des transports et des grands axes routiers, le projet a pour objectif d’attirer « les investisseurs et les entreprises en quête d’un espace de travail ». Dans les prochaines années, ces 16 300 m² de terrain pourraient donc accueillir des activités économiques et industrielles, dans des locaux de près de 5 400 m².

Selon l’agglomération Grand Paris Sud, « l’un des aspects les plus séduisants de ce projet est sa localisation ». L’attractivité pour les entreprises est « renforcée » grâce à un site « à proximité immédiate de la Seine et à seulement 7 minutes à pied de la gare RER de Corbeil-Essonnes », précise Raphaël Herbelin, directeur délégué au conseil immobilier chez Segat.

Des lieux modulables, prévus pour tout type d’activité

Le terrain est situé à l’emplacement d’une ancienne usine de gaz détenue par Engie, depuis vendue au promoteur Icade, filiale immobilière de la Caisse des Dépôts. La mairie de Corbeil-Essonnes vante un projet immobilier modulable, aux « spécifications modernes et adaptées aux besoins des entreprises », réparti en trois bâtiments, proposé en Vente en état futur d’achèvement (VEFA). Le futur site comprendra aussi des locaux en rez-de-chaussée avec des bureaux en mezzanine. Il sera également doté de 66 places de stationnement en aérien.

La ville accueille de nombreuses entreprises et sites industriels. Les sièges sociaux de grands groupes tels que Safran, Truffaut ou Assa Abloy, ainsi que des industries de pointe dans les technologies, les éco-activités, et la recherche médicale, composent le paysage économique de la ville.

Bruno Piriou, maire (DVG) de Corbeil-Essonnes, souhaite donc poursuivre le développement du dynamisme urbain et sa transformation en profondeur. « A l’époque, j’avais rencontré Engie pour leur parler de ce souhait, puis Icade, indique-t-il dans Les Echos. L’idée était de les encourager à se tourner vers ce type de projet. Grâce au plan local d’urbanisme, la municipalité décide un peu des activités qu’elle souhaite installer dans la ville et ici nous préférions privilégier une activité créatrice d’emplois (…) » Objectif, pour l’édile : « Renouer avec l’identité industrielle historique de Corbeil qui a pâti de la désindustrialisation du pays.»

Le cœur de ville est actuellement sous le coup d’une rénovation complète, et devrait dans les prochaines années accueillir de nouveaux commerces et habitats.