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Les guerres en cours minent les relations internationales. Elles distinguent le fort du faible et redistribuent l’influence des États. Celle d’Ukraine se situe à 2500 km de Paris, mais toute l’Europe se sent visée.

Depuis 20 ans, l’essayiste Nicolas Tenzer, prévoit l’avènement d’une guerre. « Une guerre très précise qui est évidemment la guerre contre la Russie. Non pas que l’on veuille faire la guerre à la Russie, mais parce que la Russie nous fait la guerre. » a-t-il affirmé au cercle Turgot où il vient de présenter sa vision de ce conflit.
Même si, longtemps inertes, les dirigeants européens semblent enfin sortir de leur torpeur, et qu’ils deviennent « plus réalistes ou plus martiaux », leur refus pendant des décennies d’entendre le mot guerre a généré une forme de dissonance cognitive qui demeure. Selon l’idée assez commune qui considère que le commerce prévaut sur la diplomatie, les échanges sur les marchés européens garantissent la paix ; le renforcement des liens et de l’interdépendance abolit le conflit armé.
Nicolas Tenzer n’adhère pas à cette thèse. Dans « Notre guerre », paru en 2024, il appelle à regarder la réalité de notre époque conflictuelle sans naïveté et à s’y imposer avec courage. La conjoncture ne montre-t-elle pas qu’elle dépend des hommes au pouvoir, de leur pensée, de leur volonté, de leurs moyens, voire de leurs travers ?
Fin 1989, la chute du mur
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