Quel bilan du travail d’intérêt général dans le Val-de-Marne ?

Qui dit nouveaux partenariats dit nouveaux postes de travaux d’intérêt général (TIG).

Depuis le début de l’année, plusieurs communes et structures du Val-de-Marne sont effet devenues partenaires de l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle (ATIGIP), proposant des postes soit aux tigistes dépendant du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du département (des majeurs), soit de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) (des mineurs).

Des postes dans le social et la culture

Parmi les nouveaux partenaires, le département compte le musée d’art contemporain MAC VAL à Vitry-sur-Seine qui propose un poste d’aide régie des œuvres et expositions SPIP.

Les communes de Choisy-le-Roi et d’Ivry-sur-Seine se sont également jointes au département, et proposent respectivement un poste d’agent de la médiathèque, et un poste d’agent polyvalent dans le restaurant communal, tous deux ouverts à des tigistes mineurs et majeurs.

L’association de protection et de recueil de chats errants APAC a également rejoint les autres partenaires cet été, accueillant des tigistes venus prêter main forte à la présidente de l’association. Une alternative à la peine de prison qui semble avoir conquis les tigistes de passage, selon le témoignage d’un jeune homme relaté par Le Parisien.

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À Boissy-Saint-Léger, c’est la directrice du collège Blaise Cendras ayant accueilli des tigistes pour de travaux de rénovation de peinture, qui a également tiré un bilan positif. Elle souhaite d’ailleurs « recevoir de nouvelles candidatures pour la rénovation d’une salle de classe destinée à des élèves suivis par le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile », explique le référent territorial du travail d’intérêt général dans le Val-de-Marne, Christophe Taillefond.

Le centre pénitentiaire de Fresnes compte lui aussi des postes pour des TIG, avec deux places de jardiniers paysagistes et deux autres comme techniciens de surface.

De nouvelles places ont également été ouvertes en septembre avec l’arrivée de deux partenaires : l’association L’îlot, qui aide à la réinsertion sociale et propose deux places pour un TIG pédagogique PJJ, et Ceciaa, entreprise engagée dans l’intégration des déficients visuels, qui a ouvert deux postes administratifs pour les tigistes suivis au SPIP du Val-de-Marne.

À date, le département dénombre 277 places de TIG actives, dont 199 pour le SPIP, et 78 pour la PJJ. À noter également que par un arrêté du 6 mars 2025, le département a été désigné en vue d’un partenariat TIG expérimental avec des sociétés à mission. Une première structure a en ce sens été habilitée à Maisons-Alfort.