Article précédent

Face à la dégradation de la santé mentale chez les jeunes, Philippe Baptiste souhaite instaurer un portail qui regrouperait les numéros de téléphones et mails des structures accompagnant ce public.

Quelques jours après l’adoption par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) de l’avis « Santé mentale et bien-être des enfants et des jeunes : un enjeu de société », le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste s’est rendu à l’université Paris-Est Créteil, le 21 octobre, pour parler de la santé mentale des étudiants.
D’entrée, le ministre s’est voulu grave : « les chiffres sont effrayants ». Selon une enquête menée par le Centre national des œuvres universitaires auprès de ses antennes régionales et des Crous sur 2023 et 2024, 320 incidents graves nécessitant une intervention médicale d’urgence ont été signalés, dont 10 suicides, sur 26 résidences et 175 000 étudiants.
À lire aussi : Logement des étudiants : l’Ile-de-France en « décrochage par rapport au reste du territoire », alerte la Cour des comptes
Depuis le mois de septembre, 5 signalements liés à la santé mentale ont été faits, dont 25 tentatives de suicide et six suicides, a détaillé un porte-parole du Cnous pour La Nouvelle République.
L’isolement, la précarité, les violences sous toutes ses formes ainsi que le harcèlement sont quelques unes des raisons qui influent sur la santé mentale des étudiants.
Face à la détérioration de leur santé mentale ces dix dernières années, le ministre a alors indiqué vouloir faciliter l’accès aux soins des étudiants.
En terme d’accès aux soins en santé mentale, les structures d’accompagnement ne manquent pas, entre les associations et intervenants multiples, mais encore faut-il les connaître ou avoir le réflexe de s’en rapprocher.
L’idée du ministre est donc un portail unique qui comprendrait un numéro de téléphone, une adresse mail et une messagerie instantanée. « Ce que je demande aujourd’hui au service du ministère et à tous les acteurs c’est de nous proposer des solutions […] avant la fin de l’année », relate l’AFP.
Aucune échéance de la mise en œuvre d’un tel dispositif n’a été avancée.
LIRE AUSSI
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *