Article précédent

Les équipements de sécurité déployés dans les aéroports via la mise en œuvre de technologies sophistiquées, notamment basées sur des données biométriques, soulèvent des questions. Mardi 10 octobre, l’Institut des Études et de la Recherche sur le Droit et la Justice (IERDJ) a organisé un débat sur ce thème. Il faisait suite au rapport n°20.17 de l’institut sur l’étude intitulée « Corps et surveillance : enjeux sociaux et juridiques du recours aux scanners corporels et à l’évaluation du comportement des personnes dans les aéroports » conduite par Manon Beaucourt et Emmanuel Droit en 2022.
En introduction, Mickael Georgeault, doctorant en histoire, revient sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les aéroports. C’est une question qui émerge à la fin des années 1960 à la suite de multiplication des tentatives de détournement et de sabotage d’avions. Le terrorisme international amène alors les États à s’interroger sur les mesures qui permettent de renforcer la sécurité nationale. La loi française a été modifiée à plusieurs reprises pour permettre le durcissement des contrôles. Dans les années 1970, du matériel spécifique est mis en place, comme des magnétomètres ou des rayons X permettant de visualiser l’intérieur des bagages. Ce contrôle était essentiellement visuel, jusqu’en 2001, où la palpation est autorisée.
Le durcissement des contrôles a pour conséquence un ralentissement de la fluidité des mouvements
Lisez cette article pour seulement 1 € ou abonnez-vous pour profiter de cet article en intégralité et de bien d'autres !
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *